Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Jiang Zongnan avait froncé les sourcils en mentionnant que le vieux maître Jiang ne voulait pas venir, mais son expression se détendit à ce moment. Il regarda Jiang Xianrou d’un air satisfait et dit : « Xianrou, c’est bien que tu penses ainsi. »

« Ton grand-père… Il t’aimait depuis que tu étais enfant. Il t’a juste mal compris. Ce n’est pas qu’il ne t’aime plus. »

« Je sais. » L’impatience traversa rapidement les yeux de Jiang Xianrou, mais elle était bien plus calme qu’auparavant. Dans de telles circonstances, elle pouvait encore sourire à Jiang Zongnan et lui dire : « Papa, ne t’inquiète pas. Je ne blâmerai pas grand-père. »

Maintenant qu’elle était entrée à l’Association Pharmaceutique et qu’elle avait reconnu la figure légendaire de la famille Qi comme sa marraine, elle n’allait naturellement pas se disputer avec le vieil homme.

La famille Jiang avait encore un certain poids à ses yeux dans le passé.

Mais aujourd’hui ?

Ils n’étaient qu’un peu médiocres !

Grâce à Qi Yan, elle avait depuis longtemps constaté l’immensité du ciel en dehors de Pékin. Dans le passé, ses horizons avaient été limités par Qin Si et les autres.

Elle pensait pouvoir entrer dans ce petit cercle et avait déjà touché le plafond.

Cependant, elle ne savait pas qu’il y avait toujours quelqu’un de meilleur dans ce monde.

En dehors de Pékin, il y avait le continent O, un pays et une famille royale. Qi Yan lui avait même parlé du continent indépendant et du district illégal…

Le monde de Pékin lui paraissait si petit en comparaison.

Elle ne se souciait même pas de Qin Si, alors comment pourrait-elle se soucier du statut insignifiant de la famille Jiang ?

Les yeux de Jiang Xianrou étaient remplis de désir et d’ambition. Elle retroussa les lèvres et regarda devant elle.

Dehors, une foule de passants s’agitait.

Au fond de son cœur, elle ne souhaitait qu’une chose : utiliser le pont que sa mère avait jeté pour elle cette fois-ci, afin d’accéder à un niveau supérieur.

Quant à savoir qui son grand-père aimait le plus, elle s’en moquait complètement.

Jiang Xianrou ne se souciait pas de savoir pourquoi le vieil homme avait refusé de venir à son banquet de filiation.

De toute façon, elle n’avait plus besoin de compter sur les antécédents de la famille Jiang. Les habitants de Pékin ne pouvaient que la soutenir maintenant qu’elle avait l’appui de l’Association pharmaceutique.

Ils étaient encore plus flatteurs qu’avant.

Ruan Sisi et les autres n’étaient-ils pas le meilleur exemple ?

Jiang Xianrou était dans un état second et ne remarqua pas que la voiture de Jiang Yao était également garée à l’extérieur. Seul Jiang Yao sortit de la voiture.

Elle ne l’avait pas remarqué.

Tang Wanru remarqua immédiatement que Jiang Yao était seul. Son instinct la poussa à froncer les sourcils et à demander à son fils : « Yao’er, pourquoi es-tu venue seul ? Où est le jeune maître Xu ? Il n’est pas venu avec toi ? »

« Il est occupé. »

Jiang Yao était habillé de façon très décontractée aujourd’hui, pas aussi grandiose que les trois autres.

Il portait une veste de créateur par-dessus son T-shirt blanc. Le col était ouvert, et il avait l’air d’un beau jeune maître.

Jiang Yao avait de longues jambes et s’approcha en quelques pas. Il se détendit en voyant Jiang Xianrou. Il lui tapota l’épaule et lui dit chaleureusement : « Xianrou, félicitations. »

« Merci, Grand Frère. » Jiang Xianrou baissa timidement la tête, l’air très humble.

Cependant, elle devint encore plus respectueuse envers Jiang Yao après avoir humblement compris la situation à l’extérieur de Pékin et la puissance de Tian Chen.

Tian Chen avait des antécédents dans le district illégal, et Jiang Yao était un membre de Tian Chen.

Elle pourrait avoir besoin de l’aide de son grand frère à l’avenir.

Jiang Yao hocha la tête de soulagement en voyant qu’elle n’était plus arrogante et impatiente. Il se tourna ensuite vers Tang Wanru. « Le grand-père du jeune maître Xu est malade. Il a attrapé un petit rhume. Il était inquiet et est retourné à Rao. Il est parti ce matin. Il est parti il y a moins d’une heure. »