Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Jiang Li ne s’attendait pas à ce qu’il ait pensé à cela. Il ne savait pas quoi dire. « Papa, puisque tu es si préoccupé par Nian Nian, pourquoi es-tu… »

« Beaucoup de choses ne sont pas ce que l’on croit. Elles ne sont pas toujours noires ou blanches. » Jiang Zongnan ne voulait pas que son fils lui fasse la morale. Il soupira et lui tapota la main. « Donne-lui cette carte bancaire. Ne dis pas que c’est moi qui te l’ai donnée. Dis simplement que tu l’aides à payer ses frais de subsistance. »

Jiang Li tint la carte bancaire. Elle était chaude et lourde.

Jiang Zongnan semblait savoir ce qu’il allait dire. « Je sais ce que tu veux me dire, et je sais ce que tu veux me demander. Je ne peux te dire qu’une chose. Je n’ai pas le choix ! »

« Ce n’est pas que je ne chérisse pas Nian Nian, et ce n’est pas que je ne me souvienne pas de la gentillesse de ton oncle… mais d’un côté il y a ma femme et ma fille, et de l’autre mon vieux père, mon frère et ma nièce. Que ferais-tu si c’était toi ? »

Jiang Li resserra sa prise sur la carte bancaire. Il ne savait pas ce qu’il ferait, car il n’avait pas pensé à tout cela.

La lumière brilla dans les yeux de Jiang Zongnan qui se tenait debout, les mains derrière le dos. Il regarda en direction de la salle de Qiao Nian et sourit amèrement, puis dit avec une pointe d’autodérision : « …Je crains qu’en tant qu’oncle, je l’ai déçue aujourd’hui. »

Jiang Li ne savait pas comment le réconforter. Il sentait seulement que son dos était beaucoup plus voûté qu’auparavant. « Nian Nian n’est pas ce genre de personne. »

Jiang Zongnan chuchota : « Je l’ai laissée tomber ».

Après avoir dit cela, son regard se perdit dans le lointain. Il finit par retrouver sa rationalité et se calmer. Il tapota l’épaule de Jiang Li et dit d’un ton impuissant : « Rentrons. »

…

Le bras droit de Qiao Nian était meurtri, et son poignet était fracturé. Cela ressemblait à une blessure sérieuse, mais ce n’était pas le genre de blessure qui nécessitait une hospitalisation.

Ye Wangchuan prit un anti-inflammatoire auprès du médecin et suivit M. Huang jusqu’à la salle de médecine chinoise pour y chercher des médicaments pour Qiao Nian.

Ensuite, Qin Si et lui étaient allés régler les procédures de sortie de l’hôpital.

Après avoir tout réglé, il dit au vieux maître Jiang et à Jiang Zongjin qu’il ramènerait Qiao Nian aux appartements Rhine.

Gu San était la personne la plus nerveuse à propos de la blessure de Qiao Nian.

En arrivant chez lui, Gu San prit la médecine chinoise que M. Huang avait prescrite pour Qiao Nian et se précipita dans la cuisine pour faire infuser le médicament.

Qiao Nian était allée au deuxième étage pour vérifier quelque chose.

Bo Jingxing, Zhang Yang et Qin Si se trouvaient dans le salon en bas. Zhang Yang était une personne sensible. Voyant que Gu San était occupé à préparer des médicaments pour Qiao Nian dans la cuisine, il prépara une théière et en versa à Qin Si, Bo Jingxing et Ye Wangchuan.

Qin Si était furieux et agité. Il prit la tasse de thé et la but d’un trait, puis la posa sur la table basse. Il réprima sa colère et dit : « Toute la famille Zhu a fait preuve de courage ces derniers temps. Il a suffi que Zhu Yuanhao vienne au tribunal pour être condamné à mort pour que sa mère vienne aussi. Ont-ils peur que leur famille ne meure pas complètement ? »

Ye Wangchuan croisa les jambes et ramassa lentement sa tasse de thé sous son regard. Il baissa ses cils et regarda froidement les feuilles de thé flottant dans la tasse, puis dit paresseusement : « Peut-être qu’ils s’ennuient et veulent trouver quelque chose à faire. »

« Tsk. Oui, ils ont trouvé quelque chose à faire maintenant. On dit qu’avant que Madame Zhu ne soit emmenée par la police, elle appelait encore des gens partout pour demander de l’aide. »

Qin Si sentit que cette affaire était tout à fait ridicule, alors il ricana et dit : « Je ne sais pas non plus ce qu’elle pense. Pourrait-elle penser qu’elle peut régler une affaire aussi importante grâce à ses relations ? Quel genre de personne pense-t-elle que sœur Qiao est ! »