Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Yin Wenzhi venait d’un petit comté. Les conditions de vie de sa famille étaient ordinaires. Elle ne connaissait pas beaucoup de marques avant de venir à Pékin.

Elle était encore moins familiarisée avec les différentes marques de luxe que beaucoup de jeunes filles. Non seulement elle n’avait jamais vu une marque de luxe, mais elle n’avait même jamais entendu parler de certaines d’entre elles.

Parmi les quelques marques qu’elle connaissait, celle de Mamie Xiang était l’une des plus importantes.

« J’ai déjà vu leur nouveau modèle en ligne. Le sac que tu portes se vend à plus de 70 000 ou 80 000 yuans. Quoi qu’il en soit, il n’est pas bon marché. »

Yin Wenzhi ne s’attendait pas à ce que son sac soit aussi cher. Son cœur avait battu la chamade. 70 000 à 80 000 yuans. Sa famille ne gagnait même pas 70 000 à 80 000 yuans par an. L’autre partie lui avait simplement donné un sac, mais il avait une telle valeur. Elle se mordit la lèvre et son cœur s’emballa inconsciemment. Face au regard envieux de son amie, elle baissa les cils et fit semblant de dire nonchalamment : « Je ne savais pas que ce sac avait une telle valeur. C’est un ami qui me l’a donné. Il a insisté pour me le donner, alors je l’ai accepté. »

« Ton ami est riche. Il t’a donné un nouveau sac de Mamie Xiang en toute décontraction. » La fille fit claquer sa langue et soupira. « Ce sac te va très bien. »

Yin Wenzhi était grande et mince. Elle n’était pas mauvaise, mais elle manquait de nourriture et était exposée au vent et au soleil. Sa peau n’était pas aussi claire que celle des filles ordinaires. En ce qui concerne les traits de son visage, elle pouvait sans aucun doute être considérée comme une beauté, et c’était le genre naturel.

Il n’était pas exagéré de dire qu’elle était belle en portant un sac de marque. En tout cas, elle était plus belle que la plupart des gens.

Récemment, Yin Wenzhi avait tranquillement quitté la robe en coton bon marché qu’elle portait depuis la rentrée des classes. Elle portait maintenant une robe jaune avec le nouveau sac de Mamie Xiang. Elle était très belle et son tempérament s’était amélioré.

Sa main blonde serra la lanière de son sac. Elle sourit en entendant cela, et son visage parut plus confiant. « C’est vrai ? »

« Bien sûr. Pourquoi te mentirais-je ? Tu es très belle avec ce sac ». Son amie fait rapidement un signe de la main et dit : « Non, non. Tu n’es pas si mal que ça. Tu n’es pas pire que Qiao Nian. C’est juste que tu n’aimes pas t’habiller. »

Les yeux de Yin Wenzhi devinrent froids en entendant le nom de Qiao Nian. Elle ne répondit pas, mais elle était d’accord avec elle en son for intérieur.

Elle n’était pas si mal en apparence. Il lui manquait juste une opportunité !

Qiao Nian et elle venaient de petites villes. Si Qiao Nian pouvait disposer d’une voiture de luxe pour venir la chercher à tout moment, pourquoi pas elle ?

Elle pourrait également rejoindre le cercle des classes supérieures si elle se libérait de ses contraintes.

Alors que Yin Wenzhi était en train de penser cela, son téléphone bipa soudainement. Elle trouva le téléphone dans le sac et l’ouvrit.

C’était un message de Zhu Yuanhao.

Le ton de l’interlocuteur était très gentleman et aimable. « Bébé, où es-tu ? Il y a une fête tout à l’heure. Mes amis se réunissent. Veux-tu venir avec moi ? »

Dans le passé, Yin Wenzhi se sentait seulement grasse et dégoûtée lorsque quelqu’un l’appelait bébé. Maintenant qu’elle avait entendu la valeur du sac qu’elle portait, le petit dégoût dans son cœur avait été remplacé par de la vanité.

Elle vit Zhu Yuanhao lui demander si elle voulait assister à la fête de leurs amis et pensa à la voiture de sport rouge dans laquelle Qiao Nian venait de monter.

Elle supprima silencieusement les mots « Je vais en cours » et édita à nouveau le message.

Puis elle s’était soudain arrêtée et avait dit à la fille à côté d’elle : « J’ai quelque chose à faire. Tu peux partir en premier. »

« Hein ? Tu ne rentre pas ? Tu n’as pas cours l’après-midi ? C’est le cours du professeur Shen. Tu n’y vas pas ? » La jeune fille la regarda avec surprise.