Les Chroniques d’un Pilleur de Tombes | Grave Robbers' Chronicles | 盗墓笔记
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Chapitre 11 – L’homme qui n’était pas mort
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Chapitre 11 – L’homme qui n’était pas mort

Je regardai mon oncle, pensant qu’il avait perdu la tête. Il me regarda calmement, comme s’il venait de me dire ce qu’il voulait manger pour le dîner. Me ressaisissant, je lui demandai :

― Comment est-ce possible ? Il était déjà mort.

― En effet. Il était certainement mort. Son corps était gonflé et en état de rigidité cadavérique lorsqu’on l’a trouvé. Mais n’oublie pas que le bateau qui l’a ramené sur la terre ferme a disparu. Il n’a jamais été prouvé que le corps retrouvé dans la mer était bien celui de mon cousin. Tu sais, je pense parfois que j’ai sous-estimé Jie Lianhuan.

― Qu’est-ce que tu veux dire ? Tu penses qu’il a simulé sa mort ?

― S’il n’était pas mort, tout ce dont nous venons de parler aurait une explication rationnelle.

― Mais tu étais certain qu’il était mort, bafouillai-je, Il doit y avoir une autre explication.

― Laissons tomber pour l’instant. Sans Qilin pour nous éclairer, nous ne ferons que tourner en rond. Une fois que nous aurons retrouvé ce jeune homme, nous pourrons tout analyser depuis le début et peut-être que cela prendra un sens. L’équipe de Jude Kao a été réduite en cendres lorsque nous avons mis le feu au tunnel de la caverne des zombies sanglants. Nous nous sommes ensuite rencontrés et avons convenu de coopérer dans le cadre d’une expédition vers le tombeau sous-marin. L’expédition a été interrompue, et Ning n’a emporté que des photos de peintures murales. Ensuite, nous nous sommes tous dirigés vers le palais dans les nuages et tu sais comment ça a fini.

Ce n’est que bien plus tard que je compris la quantité d’informations que mon oncle m’avait cachées alors qu’il terminait rapidement son histoire. À ce moment-là, j’étais tellement horrifié par sa théorie sur Jie Lianhuan que je ne pensai à rien d’autre. Sur ce, mon oncle partit aux toilettes, me laissant seul avec ma réflexion.

Pour lui, l’expérience du tombeau sous-marin fut le début d’un cauchemar. C’était aussi le tournant de sa transformation progressive de petit bandit en un homme obsédé qui avait investi toute sa vie pour retrouver l’équipe archéologique disparue dans l’ancien tombeau. Il avait sacrifié tout ce qu’il avait, argent, temps et succès, dans sa quête de la femme qu’il aimait.

Et désormais, il était là, vieux, prêt à prendre sa retraite, et avec un neveu qui le harcelait pour obtenir des réponses. Il m’avait menti pour me tenir à l’écart du pétrin dans lequel il se trouvait, et cela n’avait pas fonctionné.

L’information la plus importante que mon oncle venait de me donner était la suivante : lorsque Jie Lianhuan et lui avaient quitté le bateau, ils avaient été suivis par un troisième homme qui, d’une manière ou d’une autre, connaissait l’existence du tombeau sous-marin et prévoyait de les tuer une fois qu’ils l’auraient atteint. Et cette personne faisait partie de l’expédition de Wen-Jin.

Sur les dix membres du groupe, sans compter Oncle San, Wen-Jin, Qilin, Huo Ling, Jie Lianhuan et le type qui avait ramené le cadavre sur la terre ferme et qui avait disparu, il restait quatre personnes. Et l’une d’entre elles était une femme, ce qui réduisait le nombre de suspects à trois. Une de ces personnes est-elle celle qui s’était faite passer pour mon oncle, ainsi que celle qui avait essayé de le tuer, lui et Jie Lianhuan ?

Et puis, il y avait Jude Kao. Que voulait-il ? D’abord, son but était de déchiffrer le livre de soie, puis il lui a fallu la caverne des zombies sanglants, le tombeau sous-marin et le palais dans les nuages. Pourquoi ? A 90 ans, proche de la fin de sa vie, n’avait-il pas désiré plus d’argent ou de gloire. Pourquoi ?

Lorsque Oncle San revint dans la pièce, je lui racontai ce qui me trottait dans la tête.

― Oui, acquiesça-t-il, Jude Kao voulait explorer tous les endroits où Wang Canghai était passé, comme s’il suivait les traces de ce grand homme. Je pense qu’il cherchait quelque chose que celui-ci aurait pu laisser derrière lui.

― Quelque chose laissé dans les anciennes tombes ? demandai-je, Serait-ce les poissons de bronze avec leurs secrets codés ?

― Je n’en suis pas sûr, répondit-il, Et tu sais, je me fiche de savoir ce qu’il voulait. Je veux seulement savoir ce qui est arrivé à Wen-Jin et aux autres. J’ai suivi Jude Kao parce que le désastre de Xisha était lié à ce qu’il faisait, mais c’est devenu tellement compliqué. J’ai décidé de le battre en découvrant tout ce qu’il voulait trouver, afin de pouvoir faire chanter le vieux démon pour qu’il me dise la vérité sur le sort de Wen-Jin. Mais malheureusement, je me fais vieux et ma force n’est plus à la hauteur de mes ambitions.

Je lui donnai une tape dans le dos :

― Nous sommes arrivés à la fin de cette aventure lorsque nous avons atteint le palais dans les nuages. Ning et son équipe n’ont pas réussi à pénétrer dans le cercueil, alors ils vont probablement réessayer. Mais c’est la dernière étape. Qu’ils trouvent ce qu’ils cherchent ou non, c’est ici que le voyage se termine. Arrête de t’entêter, Oncle San, tu as fait de ton mieux, mais c’est fini.

Mon oncle afficha un sourire sinistre :

― La fin ? Il semble qu’il soit trop tôt pour le dire. Il prit les cassettes vidéo que Qilin avait envoyées et les tapota légèrement, Ce n’est certainement pas la fin. Voyons ce qu’il y a là-dedans avant de tirer des conclusions.

Mon oncle avait envoyé son assistant à la recherche d’un magnétoscope plusieurs heures auparavant et il n’était toujours pas revenu. La tâche n’était pas simple. Tout le monde était passé aux DVD, et je me demandais à nouveau pourquoi Qilin avait choisi de nous envoyer un support aussi obsolète. En pensant à ce qu’il pouvait y avoir sur les bandes vidéo, j’eu un sursaut de frayeur. Oncle San était vieux et fatigué, et je n’étais pas du tout capable de poursuivre ses recherches pour lui. J’espérais que l’aventure était terminée, mais le paquet de Qilin allait nous révéler de nouveaux rebondissements et de nouvelles découvertes. J’espérais presque que nous ne pourrions pas visionner les cassettes, aussi lâche que cela puisse être.

Nous ne savions rien de Zhang Qilin, alias Poker-Face, ni même s’il avait rejoint l’expédition de Wen-Jin par hasard ou si c’était prémédité. Il n’avait jamais donné à aucun d’entre nous, pas même à mon oncle, la moindre information sur sa personnalité. Il était impossible de deviner ce qu’il avait pu mettre sur ces maudites cassettes. Lorsque l’assistant d’Oncle San revint en disant que les marchés avaient fermé avant qu’il n’ait pu les visiter tous, et qu’il devrait reprendre ses recherches le lendemain, j’étais heureux de ce sursis temporaire.

Tellement heureux que je fis sortir Oncle San de l’hôpital pour qu’il mange un peu et boive une bouteille de vin. Une cigarette à la main et un verre dans l’autre, mon oncle m’annonça qu’il était prêt à quitter l’hôpital et me demanda de lui réserver une chambre dans un hôtel voisin.

Il partit avec son assistant pour régler la paperasse. Je trouvai un hôtel avec des suites adjacentes, pris un bain chaud et je me sentis infiniment mieux. En attendant mon oncle, je sortis mon ordinateur portable et ouvris le fichier contenant la vieille photo de Wen-Jin et de son équipe avant qu’ils ne prennent la mer.

J’avais regardé cette photo tant de fois. Oncle San avait l’air digne et réservé dessus. On n’aurait jamais pu deviner qu’il était pilleur de tombes. Qilin avait l’air d’un étudiant ordinaire. J’essayai de chercher Jie Lianhuan et je trouvai une personne qui ressemblait beaucoup à mon oncle. Ce devait être lui. Qui aurait pu penser qu’une photo aussi banale cachait autant de secrets ?

Je consultai ensuite le site web de la société de courrier express à laquelle Poker-Face avait fait appel pour envoyer son colis, je tapai le numéro de suivi et cherchai les informations relatives à l’expédition.

Les résultats ne tardèrent pas à s’afficher. Je descendis le curseur jusqu’à la colonne de l’adresse postale. Elle n’était pas vide. Il y avait le nom d’une ville, Golmud : c’était de là que venaient les cassettes vidéo.

Je m’arrêtai un instant. Où se trouvait cet endroit ? Je cherchai immédiatement et je fus encore plus surpris. Il s’agissait d’une ville située dans la partie occidentale de la province de Qinghai, non loin du Tibet.

Qinghai ? Quand est-ce que Poker-Face est allé là-bas ? Je commençai à me méfier. Ce type se déplaçait vraiment rapidement. En quelques jours, il avait quitté les montagnes et s’était rendu dans l’ouest. Il était peut-être allé offrir son expertise aux pilleurs de tombes de cette région, mais ce n’était pas un endroit où l’on pratiquait notre métier.

Je cherchai des informations sur Golmud et je fus encore plus déconcerté. Il s’agissait d’une ville construite il y a longtemps par l’Armée Populaire de Libération, entourée par le désert de Gobi.

Je n’arrivais pas à imaginer ce que Qilin pouvait bien faire là-bas, ni pourquoi il m’avait envoyé deux cassettes vidéo depuis cet endroit. Tout d’un coup, je n’avais qu’une envie : regarder ces maudites vidéos.

Le lendemain matin, un appel de l’assistant d’oncle San me réveilla :

― Votre oncle est là et il veut que vous veniez. J’ai trouvé un magnétoscope tôt ce matin.

Oncle San fumait en silence alors que j’entrai dans sa chambre. Le magnétoscope était prêt à fonctionner et j’insérai l’une des cassettes, tremblant un peu en le faisant. Il y eut d’abord quelques parasites, puis une image apparut.

Il s’agissait d’une pièce dans une vieille maison en bois. Elle contenait un bureau passé de mode, avec un classeur, une petite lampe et un téléphone qui semblait dater de la fin du vingtième siècle. Impatient, mon oncle appuya sur le bouton d’avance rapide. Soudain, une ombre noire traversa la pièce.

Il rembobina rapidement la cassette et la repassa au ralenti. L’ombre était une femme portant une queue de cheval. Elle avait l’air assez jolie et marchait très vite. Elle traversa l’écran en un éclair et disparut.

Oncle San s’élança vers l’avant, son visage touchant presque l’écran de télévision.

― Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je, mais il me fit signe de la main en grommelant :

― Tais-toi.

Quelques minutes plus tard, la femme réapparut, après s’être mise en pyjama. Elle marcha droit devant l’écran, qui se mit à trembler. Apparemment, elle était en train de régler l’angle de la caméra.

C’était l’équivalent d’un gros plan. Le visage de la femme se trouvait en plein milieu de l’écran de télévision. Je pouvais voir qu’elle était jeune et très belle. Ses yeux étaient grands et son visage avait l’air doux et gentil.

Mon oncle se mit à frémir. Il pointa du doigt le visage de la femme en criant :

― Huo Ling ! C’est Huo Ling !

Tout ce que je savais de Huo Ling, c’est qu’elle était l’enfant de cadres du parti et qu’elle avait appartenu au groupe d’étudiants de Wen-Jin. Le fait qu’elle apparaisse dans cette vidéo semblait tout à fait bizarre, et il était également étrange qu’elle se savait filmée. Qu’est-ce qui se passe ici ? Pourquoi voulait-elle faire une telle vidéo ? Comment cette cassette s’est-elle retrouvée dans les mains de Qilin et pourquoi me l’a-t-il envoyée ?

Pendant que nous regardions, la femme s’assit près du bureau, prit un miroir, relâcha sa queue de cheval et commença à peigner ses longs cheveux. Elle les attacha de nouveau, regarda par la fenêtre et quitta la pièce en courant. Lorsqu’elle revint, elle s’était à nouveau changée.

Elle ajusta une fois de plus la caméra pour cadrer son visage dans tout l’écran. J’entendis mon oncle gémir, comme si son visage pâle l’effrayait. Puis elle se rassit près du bureau, dénoua sa queue de cheval, prit le miroir et recommença à se peigner. Ses mouvements de peignage et leur fréquence étaient presque exactement les mêmes que précédemment. Elle rattacha ses cheveux, se leva et sortit en trottinant du champ de la caméra.

Elle revint avec une autre tenue et ajusta à nouveau l’angle de la caméra. Puis elle s’arrêta. Je levai les yeux et je vis que mon oncle avait appuyé sur le bouton pause et que l’écran affichait un gros plan du visage de Huo Ling.

Mon oncle n’avait plus de couleur sur le visage et ses mains tremblaient. Il regardait attentivement le visage sur l’écran et marmonnait :

― Bon sang, elle n’a pas vieilli non plus ! Qilin n’a pas changé au fil des ans et cette fille non plus. Ça alors, comment ont-ils fait pour rester jeunes, tous ceux qui ont disparu ? Qu’est-ce qui leur est arrivé ?

― Calme-toi, lui dis-je, Nous ne savons pas quand cette vidéo a été filmée, n’est-ce pas ? Ou quel âge avait Huo Ling quand elle a été filmée. Ne sois pas hystérique.

Il remit en marche la vidéo, mais bientôt il n’y eut plus que des parasites. Nous attendîmes, cependant aucune image ne réapparut. Oncle San fit une avance rapide jusqu’à la fin de la bande. Il n’y avait plus que des parasites.

― Qu’est-ce qui cloche ? dis mon oncle en frappant de la main contre le magnétoscope.

Je l’arrêtai, sorti la cassette et l’examinai de près :

― Elle a été effacée. Dis-je.

Nous nous regardâmes tous les deux. La cassette avait dû être effacée avant d’être envoyée. Mais si cela avait été à dessein, pourquoi alors avoir laissé quelque chose au début ? Pourrait-il y avoir quelque chose à la fin que nous n’étions pas censés voir ? Qu’est-ce que Qilin essayait de nous dire ?

Oncle San remit la cassette dans le magnétoscope et la rembobina dans l’espoir de trouver quelque chose que nous n’aurions pas vu la première fois. Après tout, nous avions fait une avance rapide sur la première partie, qui sait ce que nous aurions pu manquer ?

Cette fois-ci, nous passâmes la bande seconde par seconde. Pas un bruit n’était audible dans la pièce. Nous regardâmes jusqu’à ce que nos yeux soient injectés de sang, toutefois nous ne vîmes rien qui puisse constituer un indice.

La seconde cassette était entièrement vide. Nous regardâmes les parasites deux fois, pour finalement éteindre le magnétoscope, étourdis, confus et complètement frustrés.

Mon oncle n’était pas d’humeur à parler. Nous restâmes assis à réfléchir pendant des heures sans trouver le moindre réconfort dans nos pensées troublées. Au moins, nous avions appris que l’équipe archéologique disparue ne s’était pas cachée dans le tombeau sous-marin des décennies plus tôt, ou que l’un d’entre eux ne s’y était pas caché. Huo Ling avait survécu jusque dans les années 1990, même si elle semblait un peu déséquilibrée, ce qui était le moins qu’on puisse dire.

Je me forçai à regarder les cassettes plusieurs fois encore, mais je n’y trouvai toujours rien d’utile. Le comportement de Huo Ling n’était pour moi que pure folie. Mon oncle fit des copies des cassettes et me donna les originaux. Ensuite, Grande-Gueule arriva et ramena mon oncle et son assistant à Hangzhou.

― Ne t’occupe pas de cette affaire, mon neveu, dit oncle San avant de partir, Si quelque chose de nouveau se produit, dis-le moi tout de suite. Tu as eu de la chance jusqu’à présent, mais ta chance est presque épuisée dans le monde des pilleurs de tombes. Retourne vendre des livres et des antiquités. Un jour, tu hériteras de mon entreprise, si je n’ai pas tout perdu dans ma folle quête avant de mourir.

― Ne t’inquiète pas, promis-je, j’ai eu plus qu’assez d’aventures. La vie tranquille me semble un bon compromis pour l’instant.

Avant de retourner à Hangzhou, je pris des dispositions pour dîner avec d’anciens universitaires qui vivaient à Jilin. Tout en rattrapant le temps perdu depuis nos années d’études, je leur racontai mes récentes activités. Comme aucun d’entre eux ne me croyait, je sortis la photo de mon oncle et de l’équipe archéologique avant qu’ils ne partent en expédition.

― Ce sont ces personnes qui ont été les catalyseurs de mon aventure, insistai-je, Sur les dix membres de cette équipe, huit ont disparu sans laisser de traces.

L’un de mes amis me prit suffisamment au sérieux pour me dire :

― Tu devrais aller aux Archives nationales et vérifier quelle équipe archéologique de onze membres a disparu il y a vingt ans. Tu pourrais alors arriver à quelque chose.

― Tu veux dire dix membres, corrigeai-je ?

― Non, je maintiens ce que j’ai dit : onze. Il y a dix personnes sur ta photo, mais qui a pris la photo du groupe ?

― Tu as raison, dis-je lentement, pourquoi diable n’y ai-je pas pensé ?

À l’époque où cette photo fut prise, il n’existait pas d’appareil photo à déclenchement rapide, ni de studio photo dans ce minuscule village de pêcheurs de Hainan. En ce temps, les pêcheurs n’avaient aucune idée de la manière de manipuler un appareil photo. La personne qui avait pris la photo devait donc faire partie de l’équipe archéologique.

Mais dans le récit de mon oncle, il avait toujours parlé de dix personnes, jamais de onze. Le photographe était-il resté à quai et n’avait-il pas pris la mer, ou bien mon oncle me cachait-il encore quelque chose ?

Voyant mon visage devenir sérieux, mon camarade de classe me dit :

― Il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour cela. Il y avait peu de groupes archéologiques à l’époque. Il suffit d’aller à l’Institut archéologique et de chercher les dossiers de cette équipe. Tu sais comment fonctionne notre bureaucratie : ces dossiers ne sont jamais jetés. Tu trouveras toutes les informations dont tu as besoin sans aucun problème.

Je savais que ce n’était pas si facile. Si je découvrais qu’il y avait onze personnes dans le groupe que Wen-Jin avait conduit au tombeau sous-marin, alors quoi ? je serais reparti pour un tour, mais cette fois sans mon oncle, qui aurait prouvé qu’il était un menteur. Je me dis que j’en avais fini avec ça, qu’il était temps pour moi de redevenir un solide citoyen à la vie paisible.



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