Le Véritable Monde des Arts Martiaux|True Martial World|真武世界
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Chapitre 132 – Yi Yun distribue de la nourriture
Chapitre 131 – C’est la Béatitude Menu Chapitre 133 – Tu récolteras ce que tu sèmeras

Jiang Xiaorou et Yi Yun s’étreignirent pendant un long moment avant de se séparer.

– Yun’er, comment as-tu fait à la sélection ?

Jiang Xiaorou était inquiet des résultats de Yi Yun lors de la sélection. S’il ne les avait pas réussi, Lian Chengyu lui causerait des problèmes dans le futur ?

Après tout, d’après ce que savait Jiang Xiaorou, Yi Yun ne pratiquait les arts martiaux que depuis peu de temps, et il lui serait difficile de réussir la sélection.

Mais au moment où Jiang Xiaorou posa la question, elle pensa soudainement à quelque chose. Ses mains étaient sur les épaules de Yi Yun et elle avait évalué les vêtements de Yi Yun…

– Une robe de poisson volant ! Jiang Xiaorou connaissait réellement de tels vêtements.

Dans le Royaume Divin Tai Ah, les vêtements des nobles étaient très particuliers.

Brodé avec du poisson volant, on l’appelait la robe de poisson volant. Les poissons volants étaient des dragons d’un pouce. Dans des conditions difficiles, ils pouvaient devenir de vrais dragons.

Au-dessus du motif de poisson volant, il y avait le motif en python, connu sous le nom de robes de Python ; ensuite venait le motif connu sous le nom de robe Qiuniu ; et le patron de grue divine connu sous le nom de robes de grue.

Pour atteindre la famille royale, il y avait les Qilin, les dragons volants, les patrons de dragon à cinq griffes, etc.

Des vêtements différents signifiaient des classements différents.

– Yun’er… Tu ne peux pas simplement porter de tels vêtements. Si quelqu’un le remarque, tu seras exilé ! Ce sont des vêtements que seuls les nobles peuvent porter, dit Jiang Xiaorou en touchant le col de Yi Yun.

Elle avait inconsciemment pensé que Yi Yun portait les vêtements des autres.

Dans le subconscient de Jiang Xiaorou, les différences entre les nobles et les roturiers étaient trop grandes. Il était extrêmement difficile pour les roturiers de devenir nobles !

Jiang Xiaorou ne croyait pas que Yi Yun deviendrait un noble.

Mais très vite, Jiang Xiaorou réalisa quelque chose. Sa main se figea dans les airs et regarda Yi Yun de haut en bas.

Jiang Xiaorou réalisa que Yi Yun portait non seulement une robe de poisson volant, mais aussi un sabre Yanchi.

Non seulement cela, il avait monté un béhémoth pour venir la voir.

La bête était la monture du Jin Long Wei. Il était impossible d’en voler une. Même si quelqu’un le voulait, ils ne pourraient pas la gérer !

Ces choses ne pouvaient pas appartenir à quelqu’un d’autre. En comprenant ça, Jiang Xiaorou était arrivé à une conclusion incroyable

– Yun’er, tu… tu es devenu un noble !

Jiang Xiaorou était stupéfaite. Yun’er est devenu noble en participant à la sélection du royaume ! Comment était-ce possible ?

Se pouvait-il que la performance de Yun’er soit si exceptionnelle, pour le rendre noble à douze ans ?

– Sœur Xiaorou, j’ai passé la sélection du royaume et j’ai obtenu la première place dans le Sang Mortel ! Je suis déjà un membre d’élite du Jin Long Wei. Je vais avoir mon propre territoire dans les plaines centrales et j’y emmènerai Sœur Xiaorou, dit joyeusement Yi Yun.

La béatitude était simple la plupart du temps. Lorsque vous avez obtenu ce que vous vouliez, le partager avec quelqu’un était un véritable bonheur.

Pour les objectifs futurs ambitieux de Yi Yun, devenir un Chevalier du Royaume n’était rien. Ce n’était que le début.

Mais maintenant, Yi Yun était très content de son titre. Parce que cela signifiait beaucoup pour Jiang Xiaorou !

Le Royaume des Chevaliers signifiait la gloire !

Jiang Xiaorou regarda Yi Yun comme si elle était encore dans un rêve.

Première place du Sang mortel… Élite du Jin Long Wei… Chevalier du Royaume…

Yun’er avait non seulement réussi la sélection, mais il avait également obtenu des résultats exceptionnels, faisant de lui un Chevalier du Royaume du Royaume Divin Tai Ah ?

Jiang Xiaorou savait que Yi Yun avait eu un événement fortuit, et après avoir obtenu l’aide d’un «Vieux Su», il n’était pas étonnant que sa force ait augmenté énormément. Mais elle ne s’attendait pas à ce que Yi Yun devienne noble.

Jiang Xiaorou prit un long moment avant qu’elle ne puisse accepter les nouvelles car c’était trop incroyable.

– Sœur Xiaorou, tu connais même les robes de poissons volantes…

Les connaissances de Jiang Xiaorou surprit Yi Yun. Yi Yun avait l’impression que Jiang Xiaorou n’avait que sept ans lorsqu’elle avait quitté son clan familial.

Pour un enfant de sept ans, lire autant de livres et en savoir autant ; c’était loin d’être ce qu’un enfant moyen pouvait faire.

Yi Yun était curieux de connaître les origines de Jiang Xiaorou.

– Sœur Xiaorou, j’aimerais que tu pratiques les arts martiaux avec moi. Yi Yun y réfléchissait depuis longtemps.

La durée de vie des mortels était trop courte. Yi Yun ne voulait pas que Jiang Xiaorou meure jeune, alors il voulait que Jiang Xiaorou pratique aussi les arts martiaux.

Dans le passé, Yi Yun n’avait même pas de quoi manger et ne pouvait pas laisser Jiang Xiaorou pratiquer les arts martiaux.

Mais maintenant, il était un Chevalier du Royaume. Il avait beaucoup plus de ressources, donc laisser Jiang Xiaorou pratiquer les arts martiaux n’était pas impossible.

Yi Yun avait le cristal pourpre qui pouvait absorber l’énergie, mais c’était dans son corps. Il lui serait difficile de transférer l’énergie absorbée par le Cristal Pourpre à Jiang Xiaorou.

Pour que Jiang Xiaorou cultive, il devait utiliser d’autres ressources.

– Je me demande quel est le niveau de talent de Sœur Xiaorou…

Yi Yun savait que Jiang Xiaorou avait une formation extraordinaire, alors elle pourrait même avoir un meilleur talent que lui ?

Dans le futur, Yi Yun serait rassurée si Jiang Xiaorou avait la capacité de se protéger.

– Yun’er, je vais faire ce que tu me demandes.

Jiang Xiaorou hocha la tête et répondit doucement. Dans le passé, Jiang Xiaorou prenait les décisions pour Yi Yun. Maintenant que Yi Yun avait grandi, Jiang Xiaorou commençait à s’habituer à ce que Yi Yun prenne les décisions pour elle.

– Mais assures-toi que ça n’affectera pas ton propre entraînement, ajouta Jiang Xiaorou.

Elle savait que cultiver nécessiterait beaucoup de ressources. Si elle cultivait, elle devrait utiliser certaines des ressources de Yi Yun.

– Cela n’arrivera pas dit Yi Yun en riant, allons-y Xiaorou, je te ramène au village !

Yi Yun était partie pendant environ une heure. Les membres du clan de la tribu Lian attendaient à l’entrée du village que Yi Yun revienne.

Jiang Xiaorou était assise sur la monture lorsqu’elle réalisa qu’environ cinq mille personnes du clan Lian étaient ici. Pendant un moment, Jiang Xiaorou fut stupéfait.

Il était rare de voir une telle scène même lors de cérémonies.

Les cinq mille personnes de la tribu entière, y compris les hauts et puissants doyens, regardaient Jiang Xiaorou avec des expressions compliquées.

Les filles du village enviaient Jiang Xiaorou. Pourquoi ne pouvaient-elles pas avoir un frère aussi jeune dans la famille ?

Dans le futur, Jiang Xiaorou pourrait suivre Yi Yun et entrer dans les cercles de la classe supérieure sans se soucier des vêtements ou de la nourriture. Ils n’osaient pas penser à une telle vie.

Quant à ces gens maléfiques qui avaient précédemment intimidé Jiang Xiaorou, ils avaient tous peur de leur comportement passé. Devant Jiang Xiaorou, ils étaient comme des souris devant un chat.

Les enfants qui avaient jeté la bouse de vache s’étaient cachés dans la foule. Ils n’osaient pas regarder Jiang Xiaorou. Leur chef était sur le sol en train de vomir du sang. Que pouvaient-ils faire ? Ils regrettaient profondément leurs actions.

– Ai, Mademoiselle est de retour. Ce ne fut pas trop dur pour la Mademoiselle ?

Liu Tie était attentif. Il changea immédiatement la salutation de Jiang Xiaorou en «Mademoiselle». Cela prit un certain temps à Jiang Xiaorou pour réaliser qu’il s’adressait à elle.

– Grande Sœur Xiaorou !

Zhou Xiaoke courut dans les bras de Jiang Xiaorou.

La relation entre Jiang Xiaorou et Zhou Xiaoke avait toujours été bonne. Ils avaient été séparés pendant deux mois, et on pouvait presque dire qu’il s’agissait d’une séparation entre la vie et la mort. Jiang Xiaorou avait quitté la maison avant que sa maison ne brûle. Quand cela arriva, Zhou Xiaoke croyait que Jiang Xiaorou ne reviendrait jamais.

Une fille qui se promenait seule dans les vastes étendues sauvages équivalait à se suicider.

En voyant Jiang Xiaorou se tenir bien là, Zhou Xiaoke ne put s’empêcher de pleurer.

Maintenant, ils étaient tous de retour. Frère Yi Yun et Grande Soeur Xiaorou étaient en sécurité. Les choses ne pourraient que s’améliorer à l’avenir.

Les yeux de Jiang Xiaorou étaient gonflés. Elle toucha la tête de Zhou Xiaoke et ressentit de la joie. Les choses dont elle se souciait n’avaient pas été perdues. N’avoir rien perdu était un tel soulagement.

Les deux filles s’étreignirent pendant un long moment avant de se séparer. Jiang Xiaorou regarda la foule et demanda à Yi Yun

– Yun’er… qu’est – ce que c’est ?

– Sortez la nourriture !

Yi Yun sourit. Le Jin Long Wei avait apporté de la nourriture, il était donc naturel de la distribuer.

Il y avait une quantité limitée de nourriture apportée avec la bête. Cela semblait beaucoup, mais il n’y en avait pas assez pour toute la population du clan Lian. Avec un millier de foyers, il y avait des milliers de personnes. La quantité de nourriture nécessaire pour nourrir toutes ces personnes n’était pas négligeable.

La nourriture apportée par Yi Yun n’était pas suffisante.

Alors Yi Yun avait une manière claire de distribuer. La quantité distribuée était basée sur leur caractère. Les bons en recevaient plus, les mauvais pouvaient rester sur le côté !

Voyant Yi Yun se tenir au milieu de la place avec une montagne de céréales et de viande à côté de lui, les yeux des aînés se mirent à trembler.

La vie était pleine de hauts et de bas !

À l’époque, lorsque la tribu distribuait les rations, Yi Yun s’était disputée avec le camp de préparation des guerriers à cause d’un petit sac de céréales. Il avait presque été tabassé. Lian Chengyu était sorti et avait blessé secrètement Yi Yun. Sans le Cristal Pourpre, il serait mort.

Mais aujourd’hui…

Ceux qui en avaient voulu à la vie de Yi Yun étaient maintenant estropiés et ne pourraient plus vivre longtemps. Et maintenant, le pouvoir de distribuer la nourriture était celui de Yi Yun. C’était décidé selon ses caprices !

Ces aînés étaient amers. Ils savaient qu’en tant que classe dirigeante, ils n’obtiendraient certainement pas grand chose…

– Tante Wang, Oncle Zhou, Xiaoke !

Yi Yun fit signe à Tante Wang et Zhou Xiaoke :

– Cette nourriture est pour vous.

Yi Yun ramassa cinq lourds sacs de céréales, trois sacs de légumes et quelques kilos de viandes de bêtes nettoyées et les tendit à tante Wang.

Un tel tas de nourriture rendait jaloux. Avec cela, la famille de Tante Wang n’avait plus besoin de manger de la bouillie. Ils pouvaient manger du riz blanc parfumé, de la viande cuite et des légumes frits. C’était le paradis sur terre.

Tante Wang ne put s’empêcher de sourire. Le visage de Zhou Xiaoke brillait et tenait les mains de Yi Yun. Elle était ravie.

– Oncle Sun, c’est pour toi…

Yi Yun distribua de la nourriture basée sur ses souvenirs des familles. Après avoir reçu la nourriture, ces gens se réjouirent.

Mais après avoir transmigré dans ce monde, Yi Yun n’avait pas de souvenirs avant ses douze ans. Yi Yun ne connaissait pas la plupart des membres du clan Lian. Il ne savait pas qui était bon ou mauvais et il devait demander à Zhou Xiaoke et Jiang Xiaorou.

Ceux qu’ils disaient bons étaient nourris. Ceux qu’ils disaient mauvais étaient priés d’aller aussi loin que leurs jambes les amenaient.

– Qu’en est-il de cette personne ?

Yi Yun pointa du doigt un homme qui était prêt à ramasser la nourriture. Sur cette question, l’homme devint tendu.

– Frère Yi Yun, c’est un homme bon, dit Zhou Xiaoke.

– Oh.

Yi Yun hocha la tête, et sans bouger un doigt, Liu Tie avait déjà donné la nourriture.

– Et cette personne ? Demanda à nouveau Yi Yun.

Il s’agissait d’un homme mince. Il força un sourire et regarda Zhou Xiaoke, lui lançant un regard de sorcière.

Mais Zhou Xiaoke l’ignora et dit d’un air dégoûté :

– Frère Yi Yun, cet homme s’appelle Zhou Chang. Il est très mauvais.

Zhou Xiaoke était direct. Le visage de Zhou Chang devint vert et sa mâchoire se décrocha. Il n’osa pas la réfuter. Comme les choses changent ! Il ne s’était jamais attendu à ce qu’il tombe sous le contrôle de cette petite fille.

– Putain, pourquoi te tiens-tu là ? M’obliges pas à te frapper. Liu Tie releva sa manche et gronda.

– Jeune Maître Yi, je… même pas juste… juste un peu ?

Zhou Chang plissa le visage, essayant de se faire pitié.

– Pauvre merde ! Comme si tu pouvais parler au Jeune Maître Yi, dégage ! Il n’y aura pas assez de nourriture pour ceux qui le mérite et tu voudrais qu’on t’en donnes, tu rêves.

Liu Tie donna un coup de pied à Zhou Chang. Il était rempli de dédain. Il avait totalement oublié qu’il n’était pas considéré comme une bonne personne.

Zhou Chang fut impitoyablement frappé par Liu Tie, mais Yi Yun ne ressentit rien. Ceux qui avaient été des brutes et qui avaient vécu leur vie en extorquant les autres avaient plus de nourriture stockée dans leurs maisons. Avec les racines et les légumes sauvages, ils ne mourraient pas de faim.

Les villageois s’alignaient dans l’inquiétude. Ils avaient peur d’avoir offensé les deux filles à côté de Yi Yun. S’ils l’avaient fait, ils seraient condamnés.

Les deux filles avaient maintenant le pouvoir de contrôler le destin du peuple. Lorsque les deux filles hochèrent la tête, la béatitude les éclaira. Quand les filles secouaient la tête, elles savaient se perdre, empêchant le laquais Liu Tie de faire le job.

Avec Yi Yun qui soutenait les deux filles, elles étaient maintenant les princesses du village. Tout le monde les regardait avec crainte et respect. Les intimidateurs du village et les membres du camp de préparation des guerriers étaient maintenant tous des poussins obéissants. Devant Yi Yun, même les dragons devaient se tordre et les tigres devaient s’accroupir. De plus, ils n’étaient ni des dragons ni des tigres, au mieux des singes capables de sauter.

Après que les rations aient été distribuées, certains étaient dans la misère et d’autres étaient en jubilation.

Ce soir-là, de la fumée sortait de plusieurs maisons. Sous le soleil couchant, la fumée découpait le ciel bleu.

Les arômes souvent absent de riz et de viande rôtie étaient dégustés avec appétit par les familles. Il y avait du rire et de la joie dans les champs. Elle peignait un joyeux tableau de famille agricole.

C’était le plaisir le plus primitif et c’était ce qui rendait les gens heureux et satisfaits.



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