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Chapitre 722 – Les statues des treize Transcendants, disciples du Sage
Chapitre 721 – Le nombre d’Épées autorisées à voler est limité ! Menu Chapitre 723 – Ce jour-là, Shuhang se souvint de la peur des examens

– « Ah bon ? » Song Shuhang était abasourdi. Le nombre d’Épées volantes autorisées à voler était limité dans une journée ? Pourquoi ? Ce n’étaient pas des voitures et elles n’avaient pas de plaques d’immatriculation, alors comment pouvait-on simplement songer à limiter leur circulation dans le ciel ?

La Fée Litchi était tout aussi confuse. Elle demanda avec perplexité : « Il y a une limitation au nombre d’Épées volantes à l’intérieur de la ville ? Pourquoi ? »

– « C’est très simple : la grande cérémonie que nous, Érudits, organisons une fois tous les trois ans aura lieu dans environ deux semaines. Il se trouve que notre Académie des Nuages Blancs l’organisera cette fois-ci. Par conséquent, un grand nombre d’Érudits du monde entier se rassemblent dans la Cité, ainsi que d’autres Daoïstes sans lien avec nous. La ville est ainsi surpeuplée. Comme il y a une Formation Défensive mise en place dans l’espace aérien, le plafond n’est pas bien haut. Voilà pourquoi, nous avons pris cette décision pour les prochains jours. Il faut éviter tout risque d’embouteillage et de carambolage, » avoua l’homme d’âge moyen, un peu embarrassé.

– « Mais comment limiter leur nombre ? Contrairement aux voitures, les Épées volantes n’ont pas de plaques d’immatriculation ! » insista Song Shuhang.

– « Camarade Daoïste, vous n’avez pas à vous inquiéter à ce sujet. Si quelqu’un dont la force est supérieure au Quatrième Rang entre dans la Cité, il obtiendra un “code d’Épée volante”. Les restrictions de vol sont appliquées selon cette catégorisation. »

– « Et ça marche comment ? »

– « Nous avons emprunté la méthode des mortels pour limiter la circulation de leurs véhicules et nous l’avons un peu modifiée. Nous partons sur la maxime “Gouverner le Pays, Gérer la Famille et Apporter la Paix au Monde”. Les Épées dont le code est le mot “Gouverner” sont interdites de vol le lundi, celles désignées par “Pays” le mardi, et ainsi de suite pour tous les jours de la semaine. De plus, nous encourageons autant que possible le covoiturage. »

– « … » Le jeune homme ne savait pas par où commencer pour rire du ridicule du monde des cultivateurs ; entendre ça l’estomaquait !

Heureusement, le Vénérable Blanc intervint : « Très bien. Dans ce cas, vous pouvez donner un “code d’Épée volante” à la Fée Litchi et à moi-même. »

Le puissant pratiquant se montrant si raisonnable, l’Érudit poussa un soupir de soulagement. Il pouvait voir à quel point le Vénérable était fort, et si ce dernier s’était mis en colère à cause de cette restriction, cela aurait été plutôt alarmant.

– « Dans ce cas, s’il vous plaît, Estimés Daoïstes, confiez-moi vos Épées volantes pendant un instant. J’imprimerai le code par-dessus. »

Ils coopérèrent.

L’Érudit alluma un ordinateur et quelque chose qui ressemblait à une imprimante. Puis il plaça les armes à l’intérieur de ce dernier appareil et tapa quelque chose sur le clavier du premier. Immédiatement, ce qui ressemblait à une marque fut gravé sur les lames.

– « Estimés Daoïstes, cette marque disparaîtra automatiquement une fois que vous aurez quitté la Cité des Nuages Blancs, ne vous inquiétez pas. » Le code de l’arme du Vénérable Blanc était [Paix 777]. L’Érudit siffla d’admiration. « C’est un très bon numéro. »

Les Épées volantes dans la catégorie “Paix” étaient interdites de circulation le samedi. Ce jour étant un lundi, il avait les coudées franches.

– « Merci, » répondit l’Aîné.

Quant au code gravé sur l’Épée volante de la Fée Litchi, c’était [Apporter 80085]. Elle eut l’impression qu’on se foutait d’elle.

Le Vénérable Blanc demanda : « Et maintenant, pouvons-nous entrer ? »

– « Tout est bon. Oh… Chers Daoïstes, j’ai failli oublier. La vitesse à l’intérieur de la Cité des Nuages Blancs est limitée à 100 km/h. Merci d’avance. »

À ces mots, Blanc fronça les sourcils. Le meilleur de l’Épée volante n’était-elle pas sa grande vitesse ? Comment pouvait-on s’amuser autrement ? Cependant, il soupira. Ils étaient sur le territoire du Véritable Monarque Feu Éternel et il n’avait pas d’autre choix que de respecter la volonté de son vieil ami.

– « Shuhang, Seize, préparez-vous à partir. » En se retournant, il vit que le jeune homme tenait son téléphone portable, semblant scanner une annonce publique collée sur un mur à l’entrée de la ville. « Shuhang, que faites-vous ? »

Il sourit : « J’ai vu quelque chose d’intéressant sur cette publicité. Ça parle d’une application mobile. Elle pourra m’être utile plus tard, alors j’ai décidé de scanner le code QR pour la télécharger. »

Le Vénérable Blanc et Seize du Clan Su y jetèrent un œil.

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– « … » Le Vénérable resta silencieux.

– « … » Tout comme Seize.

Seule la Fée Litchi, curieuse, ouvrit la bouche. « Jeune ami Shuhang, n’êtes-vous pas un sabreur ? Vous devriez plutôt apprendre à monter un Sabre volant ! Et je me souviens aussi avoir entendu le Septième Cultivateur de la Vraie Vertu dire que vous aviez déjà obtenu une assez bonne technique pour cela, Technique de Lame Traîneau. Sa vitesse de vol est deux fois plus rapide que celle d’une technique au sabre ordinaire. Êtes-vous vraiment sûr de vouloir la laisser prendre la poussière ? »

Dès qu’elle le mentionna, il se rappela avoir vu un sabre pointé vers l’avant, son propriétaire traîné derrière. Cette posture était tout simplement trop horrible à regarder.

– « Maman Litchi, tant que vous ne mentionnez pas la Technique de Lame Traîneau, nous pouvons toujours être en bons termes, » dit-il en insistant sur le premier mot.

L’instant d’après, il put expérimenter ce que le Maître Immortel à l’Amulette de Cuivre avait vécu en tant que moulin à vent. D’une seule main, elle souleva l’énorme corps musclé et le fit tournoyer. Il allait si vite qu’il faillit s’évanouir.

Après lui avoir fait faire une centaine de tours, elle le reposa et annonça : « Tant que vous n’utilisez plus ce mot, nous pouvons rester en bons termes. »

Les jambes du Roi Guerrier étaient devenues molles et sa tête tournait.

Étrangement, l’Érudit était dans le même état…

– « Très bien, arrêtez ça. Entrons dans la Cité des Nuages Blancs, » ordonna le Vénérable Blanc avec un sourire.

Le Véritable Monarque Feu Éternel lui avait affirmé que la Cité était très animée en cette ère. Par conséquent, il avait hâte de s’y promener.

❄️❄️❄️

Le Vénérable Blanc et la Fée Litchi montaient leurs Épées volantes ; ils emmenaient Song Shuhang et Seize du Clan Su avec eux dans la Cité des Nuages Blancs.

Après avoir franchi la barrière défensive, un bourdonnement résonna dans les oreilles de Song Shuhang. Elles percevaient d’innombrables bruits. Il semblait que le mot “animée” à lui seul ne suffisait pas à décrire la ville !

Il regarda autour de lui.

Le ciel était bondé de cultivateurs sur leurs Épées. Il y avait des Érudits, des Daoïstes et des Bouddhistes. Quant au sol, il était également noir de monde.

– « Pas étonnant qu’ils aient décidé de limiter le nombre d’Épées volantes autorisées à voler, » murmura-t-il pour lui-même. Puis, il jeta un coup d’œil à un endroit lointain, le centre de la Cité des Nuages Blancs.

Il y avait là treize grandes statues. Toutes portaient une tenue d’Érudits, mais leurs traits étaient complètement différents. Une personne élégante, une autre distinguée ; une de bonne humeur, une autre pleine de vigueur… Leurs matériaux étaient également très différents. Une était en jade, une autre en calcaire ordinaire. L’une était complètement rouge, une autre d’un blanc immaculé.

Ses yeux se posèrent finalement sur une statue transparente qui émettait un éclat brillant. Il fronça légèrement les sourcils et demanda : « Aîné Blanc, que sont ces statues ? »

– « Ces treize-ci ? Ce sont les statues des treize célèbres disciples du Sage, des Transcendants. On raconte qu’en leur temps, le niveau de cultivation du Sage Érudit était extrêmement élevé et qu’il avait trouvé sa propre voie vers l’immortalité. Mais ce n’est pas tout. Même la force de ses disciples était incroyable. Il y avait un total de treize Transcendants de Neuvième Étape sous ses ordres. À cette époque, la Faction des Érudits était sans égale. »

– « Les treize disciples du Sage, des Transcendants… » murmura le Roi Guerrier. Puis,il regarda une fois de plus la statue qui semblait faite de verre brillant.

Bien que les traits de ce visage fussent différents, il fit immédiatement l’association avec l’Érudit qui avait emprunté de force son Esprit Fantôme. Il n’avait aucun doute… C’était bien lui, un des treize.

Dans ce cas, son dernier message, “Renversez la montagne des myriades de livres, l’étang tranquille de la sagesse…” S’était-il référé à cette fameuse montagne à l’extérieur de l’Académie des Nuages Blancs ?

❄️❄️❄️

Alors que Song Shuhang était en pleine réflexion, le morceau de cristal brillant dans son sac à main réducteur de taille trembla légèrement.

Ce fragment était le présent que l’Érudit puissant lui avait envoyé en guise d’excuse pour ne pas avoir pu lui rendre son Esprit Fantôme. À l’époque, la pierre lui avait permis d’apprendre une technique de mouvement, le Sprint Céleste, puis Song Shuhang avait gardé le fragment dans son sac lapin.

Là, alors que le Vénérable Blanc le conduisait à travers la Cité des Nuages Blancs et qu’ils s’approchaient des treize statues, le fragment vibrait.

Peu de temps après, les statues semblèrent s’activer. Un doux rayonnement pulsait de leur corps et la voix tonitruante du Sage résonna.

Les Érudits s’arrêtèrent et écoutèrent en silence sa voix.

Ce son était semblable à une version renforcée de la Pierre d’Illumination. Chaque Érudit en tira de grands bénéfices. Ils étaient transportés de joie. C’était comme recevoir soudainement une bénédiction !

Le discours prit fin aussi abruptement qu’il avait commencé. Après environ cinq secondes, le calme était revenu. Le rayonnement émis par les statues s’éteignit lentement…

Sauf celui de la première statue des Transcendants. Au contraire, il devenait de plus en plus intense. Son visage était solennel, mais teinté d’un soupçon de douceur. C’était la statue du disciple principal du Sage ; son nom était Daozi.

La lumière émise par la statue de Daozi devint de plus en plus aveuglante. Enfin, elle se rassembla et forma un texte doré qui flotta dans le ciel de la Cité des Nuages Blancs.

Les mots étaient écrits avec des anciens. Chaque traits et chaque lettres étaient imprégnés d’un pouvoir mystérieux.

Le Vénérable Blanc regarda le texte éblouissant et dit : « Est-ce… La Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage ? »

– « La Poésie en Prose d’Auto-Cultivation du Sage ? Est-ce une technique de cultivation ? » demanda Song Shuhang.

– « Non. C’est un texte pour travailler son caractère. Chaque fois que les Érudits se sentent troublés dans leur cœur et dans leur esprit, ils l’écrivent de mémoire. Il paraît que c’est très efficace. »

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