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La caisse s’ouvrit sur une montagne de vêtements, uniquement pour femmes. Chacun avait un style lui étant propre. Ils rappelaient les habits que portaient les Fées dans les légendes. Plusieurs runes et Formations y étaient tracées, les rendant encore plus beaux.

En voyant tout cela, Seize du Su Clan cligna des yeux.

Où Song Shuhang avait-il obtenu tous ces vêtements ?

Il prit l’initiative de lui expliquer : « Cette boîte était un cadeau préparé par un certain Aîné, elle était conservée dans un entrepôt du Bureau d’Escorte Armée des Trois Âges. Je l’ai récemment récupérée, sans savoir ce qu’elle contenait. »

Heureusement, outre des vêtements, il y avait aussi eu une petite boîte contenant 33 cristaux de bêtes spirituelles et l’Encyclopédie de la Domestication des Animaux. Sinon, il aurait pleuré toute la journée. À ce moment-là, il avait tout de même utilisé son ultime pierre spirituelle pour récupérer le paquet scellé.

– « Quand j’ai ouvert ce colis, j’ai tout de suite vu que certaines tenues t’iraient à merveille. J’ai décidé de te les proposer à notre prochaine rencontre. » Il souleva les habits qu’il lui destinait et les étala sur le lit.

Les yeux de Seize brillaient. Puis elle sourit : « Puis-je les essayer ? »

– « Bien sûr. J’attendrai devant la porte. Appelle-moi quand tu auras fini. » Il agita la main et sortit de la pièce.

– « D’accord. »

❄️❄️❄️

Song Shuhang attendait devant la porte en lisant l’Encyclopédie de la Domestication des Animaux. Ce livre était comme un manuel pour débutant, il était très facile à comprendre. De plus, les différentes méthodes décrites étaient liées à la Technique des Trente-Trois Bêtes Divines. Selon l’Encyclopédie, celle-ci était une excellente technique de cultivation pour apprivoiser d’autres créatures. Ainsi, il était possible d’utiliser le Vrai Qi des Trente-Trois Bêtes Divines pour fortifier la bête spirituelle, lui permettant de grandir plus vite, de devenir plus forte et d’un rang plus élevé… Et il y avait encore d’autres effets mystérieux.

En d’autres termes, la Technique des Trente-Trois Bêtes Divines permettait d’élever rapidement des bêtes spirituelles !

De plus, Song Shuhang découvrit quelque chose d’important… À chaque technique de cultivation qui faisait partie de la Technique des Trente-Trois Bêtes Divines correspondait une méthode similaire à la Technique de la Baleine Avaleuse pour engloutir et absorber l’énergie à l’intérieur des cristaux de bêtes spirituelles.

Par conséquent, il n’avait pas été rare que des disciples de la Secte des Trente-Trois Bêtes Divines eussent rencontré le même problème que lui, leur corps se remplissant de trop de Vrai Qi et étant au bord de l’explosion. À l’époque, ces disciples avaient pu utiliser la méthode décrite dans l’Encyclopédie de la Domestication des Animaux pour transmettre à leurs bêtes spirituelles leur trop-plein de pouvoir, ce qui avait contribué à les fortifier. Pendant ce processus, ils avaient même pu obtenir un flux d’énergie pure en retour, celui-ci sortant du corps de la bête. Bien que la quantité d’énergie avait été inférieure à celle initialement fournie, sa qualité avait été supérieure. De plus, tout cela avait renforcé la constitution des disciples.

– « … » Je le savais, la Secte des Trente-Trois Bêtes Divines avait bien un moyen de gérer les effets négatifs de la Technique de la Baleine Avaleuse.

S’il pouvait apprivoiser une bête spirituelle, il utiliserait cette méthode pour lui transmettre son excédent de Vrai Qi ou de Vrai Fluide, la renforçant par la même occasion. La qualité de son énergie interne augmenterait, et même sa chair se fortifierait ! C’était une tricherie presque comparable au fait de posséder un Esprit Fantôme !

Song Shuhang soupira. « Maintenant, je comprends pourquoi cette technique de cultivation a pu piquer l’intérêt de l’Aîné Blanc. »

Une fois que ce dernier serait sorti des ruines antiques, le jeune homme lui enverrait une copie de l’Encyclopédie de la Domestication des Animaux.

Il pensa à autre chose. Il avait encore deux bêtes spirituelles chez lui, les deux hippocampes possédant la lignée d’un dragon aquatique que l’esprit d’étalon lui avait offert en gage de sa sincérité. Il se rappela que le Jeune Maître Tueur de Phénix avait presque tué le canasson à coups de fouet en apercevant les deux créatures.

Peut-être pourrait-il utiliser ces bêtes pour tester l’Encyclopédie de la Domestication des Animaux et vérifier si sa puissance était vraiment aussi incroyable.

Alors qu’il était plongé dans ses pensées, il entendit la voix de Seize. « Shuhang, j’ai fini d’essayer les vêtements. Tu peux entrer. »

Il regarda l’heure. C’était inattendu. Seulement sept minutes avaient passé.

Cela avait été plutôt rapide !

Habituellement, les femmes prenaient leur temps pour essayer des vêtements. C’était un processus fastidieux, long… Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle eût terminé aussi tôt.

Il poussa la porte.

L’instant d’après, il vit que Seize s’était transformée. Elle portait un cheongsam court rouge et blanc. Il semblait presque que cet ensemble avait été fait sur mesure. Il lui allait à la perfection. Il mettait vraiment en valeur sa taille fine. De plus, ses jambes étaient longues par rapport au reste de son corps. Un rapport parfait de 5 pour 7 !

– « Est-ce que ça me va ? » Elle tourna la tête et poussa ses cheveux courts derrière son oreille, observant attentivement la réaction de Song Shuhang.

– « C’est parfait ! » Il leva le pouce et dit : « Est-ce que les autres te vont aussi ? »

– « Oui, ils ont tous la même taille après tout. » Elle avait presque l’impression que quelqu’un avait pris ses mensurations.

– « Super. Dans ce cas, tous ceux de cette taille sont pour toi. » Il estimait qu’il valait mieux offrir ces vêtements le plus tôt possible.

– « Merci. » Elle sourit, même si les autres habits étaient trop mignons à son goût et ne lui plaisaient pas vraiment.

– « Avec plaisir ! Ça me soulage que tu acceptes. »

Elle hocha doucement la tête. « Et les autres vêtements, qu’est-ce que tu vas en faire ? »

– « Il y a plusieurs tailles différentes… Hmm, je pense que les premiers, ceux qui sont légèrement plus grands, pourraient convenir à Douce Plume. Je lui dois quelques faveurs. Je vais essayer de les lui offrir, mais je ne sais pas si elle les aimera. »

Le père de Douce Plume était un certain Vénérable Papillon Spirituel, il avait son propre domaine et une quantité incroyable de ressources et d’argent. Par conséquent, il était probable que sa fille ne manquât de rien. Le Vénérable se ferait-il des idées si Shuhang offrait des vêtements à sa fille ? Dans le Groupe des Neuf Provinces #1, il était connu comme un Aîné puissant qui accordait une importance excessive à certains détails, mais le jeune homme l’avait rencontré et le trouvait très doux, impartial envers la jeune génération. Bref, il ne devrait y avoir aucun problème ! Voilà ce que le Roi Guerrier se disait.

Mais ce qu’il ne savait pas, c’était que le Vénérable s’était senti mal lorsque l’étudiant avait offert des sandales à Douce Plume. S’il lui donnait des vêtements et qu’elle les portait tous les jours, l’Aîné ne quitterait-il pas son propre domicile en larmes ?

– « Hmm. Et il y a encore des vêtements d’une taille supérieure dans le fond. Je pense qu’ils pourraient convenir à d’autres Fées du salon. Le moment venu, je verrai si je peux les leur offrir. »

– « … »

Au bout d’un moment de silence gênant, il regarda Seize du Clan Su et demanda prudemment : « Est-ce incorrect ? »

Il l’avait craint, offrir des vêtements pour femmes à gauche à droite n’était pas très approprié ! Mais s’il ne pouvait pas les offrir, n’aurait-il pas d’autre choix que de les laisser prendre la poussière dans la caisse ? Il n’allait certainement pas les porter lui-même !

Seize du Clan Su réfléchit un instant et dit : « Tu veux les donner à quelqu’un, n’est-ce pas ? »

– « Oui. Après tout, je n’en ai pas l’utilité… Et je ne pense pas qu’il sera simple de les échanger contre des pierres spirituelles. Par conséquent, autant les offrir. »

– « Dans ce cas, donne-les-moi tous ! »

– « Hein ? Mais ils sont d’une taille… »

Seize carra les épaules et dit, débordant d’assurance : « Je peux encore grandir. »

– « … » Devait-il vraiment la croire sur ce sujet ?

Elle toussa. « De toute façon, je peux offrir les plus grands à mes Sœurs Aînées du Clan Su. »

Effectivement, pour ce qui était des habits les plus larges, Seize elle-même ne se faisait pas d’illusion.

Il réfléchit un instant et hocha la tête. « Eh bien, c’est parfait ! »

Après tout, son objectif était d’offrir ces vêtements. Tous les lui donner l’arrangeait et résoudrait son problème d’un seul coup.

Seize sourit. « Ces vêtements ont de la valeur, je vais te donner quelque chose en échange. »

– « Ce n’est vraiment pas la peine. Je ne manque de rien. »

– « Et d’une méthode pour restreindre ton aura ? »

– « … » Si, il connaissait une technique similaire. Dans la dernière partie du Manuel des 20 ans de scolarité obligatoire des guerriers oursins se trouvait une technique permettant de se dissimuler. Cependant, il avait besoin de la broche métamorphe de Douce Plume pour l’utiliser, un bijou qu’il devait lui rendre. Et puis, la technique n’était pas terrible.

– « Maintenant que tu as atteint le Troisième Rang, tu peux étudier des techniques de cultivation de haut niveau. Compte tenu de ton double attribut – foudre et feu – tu peux apprendre des techniques qui peuvent attirer les éclairs et créer un brasier. C’est dommage que tu n’aies pas l’attribut vent. Sinon, tu aurais pu étudier plusieurs techniques pour augmenter ta vitesse, ce qui est utile pendant un combat. »

Lorsqu’il entendit parler de jouer avec l’électricité et de devenir un pyromane, ses yeux s’illuminèrent. Effectivement, il manquait de techniques magiques. Il se rappelait que quand il avait vu la Paume Éclair pour la première fois, il en avait été tellement excité qu’il n’avait pas pu dormir de la nuit.

Seize ajouta : « Et est-ce que tu as une technique de cultivation pour le Troisième Rang ? »

– « Oui, c’est déjà réglé. Le Vénérable Blanc assure le suivi de la technique que je pratique. Je dois juste attendre qu’il sorte des ruines antiques pour continuer mon entraînement. »

L’Aîné Blanc ne s’était pas attendu à ce que son protégé progressât si rapidement. Par conséquent, il ne lui avait pas transmis le troisième volume de la Technique des Trente-Trois Bêtes Divines.

De plus, il pourrait apprendre un autre jeu de jambes, étant alors au Troisième Rang. À l’époque, le Vénérable Blanc lui en avait montré plusieurs et le jeune homme les appréciait tous.

Ensuite, après avoir appris plusieurs techniques différentes… Il se mettrait peut-être à la recherche de Tueur de Phénix !

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