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Chapitre 62 – Ouais, je me sers de toi.
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Lin Tao savait qu’un jour, il devrait quitter le campus, et alors cet homme de deux mètres de haut le trouverait et lui ferait voir ses poings aussi gros que des melons de plus près… Alors, il pourrait seulement réserver un lit d’hôpital proche d’une fenêtre, avec un courant d’air agréable et un beau paysage.

Par conséquent, il était complètement terrifié et se dirigea vers le toit du dortoir avec Song Shuhang et Nan Haomeng tout en souriant amèrement.

Derrière eux, et bien que plusieurs de ses colocataires furent intrigués, ils n’osèrent poser aucune question. Voyant l’énorme armoire à glace, ils eurent peur d’être entraînés dans son problème.

Bien que l’idée de l’aider leur vînt, ils n’en eurent que la volonté, pas la force.

❄️❄️❄️

Tout comme pour le dortoir de Song Shuhang, le toit était également verrouillé et ils n’avaient pas les clefs…

Cependant, ce n’était pas un problème pour lui. Après tout, ce n’était pas son dortoir…

Sous les yeux écarquillés de Nan Haomeng et de Lin Tao, il saisit la poignée de la porte et tira sans effort. La serrure et les vis furent arrachées d’un seul bloc.

Aussi simplement que de cueillir une fleur.

On ne pouvait le décrire comme ayant de la force, il était plutôt comme un tyrannosaure de forme humaine.

Lin Tao ne put s’empêcher de frissonner.

Parcourant le toit, le jeune prodige commença à interroger ce dernier. « D’abord, peux-tu me dire qui t’a demandé d’enquêter sur moi ? »

« Je ne connais pas ce type. » Il sourit amèrement. Comme prévu, il lui avait immédiatement posé une question à ce sujet. Parmi toutes les questions possibles, c’était la question qu’il ne voulait pas entendre. Il ne connaissait tout simplement pas la réponse !

Au moment où il prononça ces mots, il vit le visage de Song Shuhang devenir froid.

Il se creusa la tête pour s’en sortir. « Attendez ! Je me souviens vaguement à quoi il ressemble. Il a une tête de plus que moi, il mesure environ 1m83. Ouais, il est aussi plutôt maigre et ses doigts sont longs et fins. Comme son visage était couvert par une énorme paire de lunettes de soleil, je n’ai pas pu voir correctement son visage, cependant, ses lèvres étaient assez épaisses, enflées comme des saucisses.

« C’est tout ? » Le visage de l’étudiant était comme un volcan refoulé pouvant éclater à tout moment.

« Il y a autre chose ! Bien qu’il essayait de le cacher pendant qu’il parlait, j’ai remarqué que son accent est celui de la zone autour de la Cité-J et du district de Jiangnan. J’y ai vécu quand j’étais petit, je peux le reconnaître facilement » s’exprima-t-il précipitamment.

Le quartier entre la Cité-J et le district de Jiangnan était également appelé le Quartier de la rue Luo Xin.

Comme prévu, c’ es t à cause du Fantôme Spirituel ? Song Shuhang put vaguement confirmer ses soupçons.

« À part ça, je ne sais rien. Et puis, je n’ai pas donné trop d’informations, juste votre lieu de résidence et les noms de quelques amis proches ainsi que de la famille. Tous vos camarades de classe doivent connaître ces informations, et elles doivent également être enregistrées sur le réseau de l’université. Sinon, je n’ai pas réussi à trouver quoi que ce soit, même sur le réseau. Oh ! oui… voici l’argent que cet homme m’a donné, il est pour vous… » Lin Tao sortit précipitamment un paquet de bons rouges de son portefeuille, dans l’espoir d’obtenir la clémence du jeune homme.

En regardant cette liasse, le dernier fil de raisonnement dans son esprit le retenant se brisa.

Juste pour de l’argent, ce gars avait donné à un étranger ses propres informations personnelles dans le détail, mettant ainsi sa vie en péril. Et… si cette affaire n’était pas réglée le plus vite possible, sa famille et ses amis seraient également en danger.

Le misérable !

Song Shuhang attrapa le col de Lin Tao et le tira férocement vers lui tandis que sa main droite se serrait en un poing qu’il fracassa soudainement sur son visage.

C’était un mouvement interdit parmi les techniques de combat, appelé Poing dans la Face Brisant l’Amitié !

Il fut frappé si fort qu’il s’envola, du sang frais coulant de sa bouche mélangé avec des morceaux de dents brisées. Son visage gonfla rapidement.

Finalement, Song Shuhang avait même bridé la majorité de sa force. Sinon, avec son poing exprimant sa colère, un seul coup aurait été suffisant pour que sa victime restât alité et incapable de prendre soin d’elle-même.

Là, il lui avait seulement cassé quelques dents et fait une tête au carré. Parce qu’il s’était retenu.

Lin Tao était étourdi après avoir été frappé, et ne parvint à gémir qu’à cause de la douleur après un certain temps. Cependant, avec son visage enflé et la moitié de ses dents en miettes, même ses cris semblaient étranges tandis qu’il ne parvenait pas à hurler de toute la force de sa voix.

« À partir de maintenant, tout ce qui me concerne doit disparaître de ton esprit. Sinon, la prochaine fois, ce ne sera pas un coup de poing aussi ridicule. » Il essuya les traces de sang sur ses mains. « Pour ton visage et tes dents, tu ferais mieux de penser à une bonne explication à donner aux autres. J’espère ne plus jamais avoir l’occasion de te rencontrer. »

Il n’y aurait pas de seconde chance. S’il y avait effectivement une prochaine fois, Song Shuhang ne pouvait vraiment pas garantir qu’il ne ferait pas quelque chose de plus extrême. Même un Bouddha ne pouvait se retenir que trois fois.

Les deux forces de la nature quittèrent le toit.

Seul Lin Tao était toujours là-haut, pleurant avec les bons éparpillés sur le sol. Il ne savait pas s’ils suffisaient pour s’occuper de la moitié de ses dents, les dentistes étant assez chers…

❄️❄️❄️

« Tu n’as pas peur qu’il rapporte aux autorités que tu l’as battu violemment ? » demanda Nan Haomeng avec curiosité.

« Non, je n’ai pas peur. » Song Shuhang était étonnamment imperturbable.

Son calme fit naître une prémonition inquiétante chez le grand gaillard.

« Parce que je n’admettrai jamais l’avoir battu… Et puis… » Il tourna la tête et lui jeta un coup d’oeil tout en marchant. « Pourquoi penses-tu que je t’ai laissé m’accompagner ? »

« Qu’est-ce que veux-tu dire ? Est-ce que je ne suis pas venu de ma propre volonté ? »

« Dis, entre toi et moi, qui est le plus visible ? » répondit-il indifféremment.

Nan Haomeng s’écria férocement : « Tu es en train de te servir de moi ? »

« Ouais, je me sers de toi. » Song Shuhang hocha la tête. « Si tu penses que c’est injuste, pourquoi tu ne me frappes-tu pas ? »

Et puis quoi encore ? Je vais juste me faire démonter si j’essaie . Je n’ai aucune chance de te frapper !

Nan Haomeng grinça des dents et se retourna avant de courir en direction du toit. Il ressentit la nécessité de menacer davantage l’étudiant pour éviter de faire quelque chose d’inutile dans un moment d’égarement.

❄️❄️❄️

Dans les cieux, le soleil avait atteint le zénith tout en dispensant continuellement sa lumière et sa chaleur. En fait, sous un tel climat, tout le monde espérait le voir faire grève pendant un jour ou deux.

Avant le début des cours, Song Shuhang passa à la résidence du Maître Praticien. Il avait énormément de questions à lui soumettre.

Dans la cour de ce bâtiment de cinq étages était garée une ancienne Volkswagen Santana, le genre de voiture utilisée par les auto-écoles des dizaines d’années en arrière, de forme carrée. Elles n’étaient plus disponibles sur le marché depuis de nombreuses années en raison de leur obsolescence.

Qui aurait pensé que quelqu’un conduisait encore ce genre de voiture ? Il doutait qu’elle pût encore être autorisée sur la route.

« Il y a des invités ? » pensa-t-il avant de sortir ses clés pour ouvrir la porte.

Cette dernière s’ouvrit juste à ce moment-là.

Une femme aux cheveux mi-courts sortit. Elle avait une petite silhouette, environ 1m50 de haut, mais son aura était très puissante. Elle avait une manière de se mouvoir imposante, similaire à celle d’un vieux tigre inspectant son territoire.

Elle pencha la tête et regarda Song Shuhang. Ils se croisèrent, chacun s’occupant de ses affaires. Puis, elle alla derrière la vieille Santana et ouvrit le coffre, sortant un four à pilule d’un volume d’environ un mètre cube.

Après quoi, elle leva son pied et écrasa férocement ce chaudron. Le pauvre récipient émit alors de misérables hurlements.

L’humeur de cette femme semblait vraiment mauvaise, tout comme son tempérament.

Elle a vraiment une rage hors-norme. Song Shuhang frissonna et sentit qu’il valait mieux éviter cette demoiselle.

Juste au moment où il se décida à se faufiler furtivement dans l’appartement et à chercher le Maître Praticien, un son étrange se fit entendre derrière lui.

Le four à pilule maltraité avait augmenté de volume, comme s’il avait été gonflé. En un instant, il atteignit une taille similaire à celle de la voiture.

Il pou v ait se transformer et devenir énorme juste en lui donnant un coup de pied ?

Était ce un sort pour compress er le volume d’un objet ?

Il y avait des milliers de techniques différentes, et toutes sortes de capacités remarquables. Certaines choses dépassaient tout simplement l’imagination. Voilà exactement ce qu’était la culture !

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