Cependant, il valait mieux ne pas recourir à ce plan si possible.

Après tout, le Vénérable Septième Cultivateur de la Vraie Vertu était très difficile à manipuler. En fait, chaque Vénérable l’était ! Seule la mort attendait ceux qui ne faisaient pas assez attention.

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La petite araignée métallique entra tranquillement dans la maison de Song Shuhang. Tout se déroula parfaitement et la bête ne fut arrêtée par aucune barrière défensive, ni repérée.

Le Jeune Maître Hai poussa un discret soupir de soulagement. Il lui ordonna d’escalader un mur jusqu’à atteindre une lampe suspendue au plafond. Puis il lui intima de se cacher à l’intérieur. Ensuite, il lui transmit un autre ordre. Il lui dit de se coucher et de couper temporairement toutes les connexions avec le monde extérieur, ceci afin d’éviter d’être découverte par l’expert séjournant chez Stressé par une Montagne de Livres.

Ainsi, il suspendit son plan B.

Dommage pour lui, il était très occupé. Sinon, quelqu’un de sa trempe aurait préparé un plan C, voire D pour être sûr de son succès.

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Alors que le Jeune Maître Hai coupait la connexion avec la petite araignée métallique, le Prêtre Daoïste Nuage Opaque, qui avait la tête baissée et buvait du thé, leva légèrement les yeux vers la lampe où se cachait la bête… Il n’insista pas.

Il continua à discuter avec Monsieur Song.

Joseph se joignit rapidement à leur conversation.

Nuage Opaque utilisa son énergie mentale pour prêter une attention particulière à la créature métallique. Est-ce que cette chose est une sorte de caméra cachée ? Qu’est-ce que le type qui l’a placée là veut… ?

Après y avoir réfléchi un court instant, il décida de ne pas la détruire, ceci afin d’éviter d’alerter l’ennemi. Il devait d’abord savoir si l’inconnu cherchait ou non la Pierre d’Illumination… Cependant, il devait quand même prendre quelques mesures de précaution ! Après tout, il ne pouvait pas rester toute la journée chez Song Shuhang, il devait aussi s’entraîner et sortir pour s’amuser.

Par conséquent, après avoir discuté avec Monsieur Song et les autres pendant encore une demi-heure, il se leva pour partir. En quittant la pièce, il bougea doucement sa main droite, et l’énergie spirituelle au-dessus de lui se transforma en fils fins… Le Miracle des Mains Videuses était sur le point de se réaliser.

En un clin d’œil, il coupa les huit pattes de l’araignée, ne laissant qu’un corps immobile.

Ayant réussi ce qu’il voulait faire, il quitta la maison, satisfait.

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Dès son départ, Joseph devint tout excité. Il avait l’intention de se lever et d’exécuter L’Heure de l’Appel ! devant Monsieur Song pour lui demander des conseils.

Mais à ce moment-là, sa femme et sa fille Ji Shuangxue entrèrent depuis une autre pièce.

– « Chéri, il est déjà tard. Nous devrions y aller nous aussi. »

– « Papa, les gens de l’entreprise de déménagement sont arrivés. Nous avons besoin de toi, il y a trop de choses. »

Sur ce, Joseph ne put que quitter Monsieur Song, à regret.

Mais cela n’avait pas d’importance. Lui et Song Shuhang étaient voisins, il pouvait venir chez lui à tout moment !

Il y aura forcément un jour où je deviendrai moi aussi un expert en arts martiaux et créerai des bruits d’explosion avec mon poing, tout comme mon Maître !

Depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte, Joseph rêvait de devenir un expert en Kung Fu chinois ! Il n’était plus qu’à un pas de réaliser son rêve !

Oh ! Le Kung Fu chinois est vraiment le meilleur !

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À Jiangnan, à l’intérieur du logement de Gao Moumou.

Ce dernier se sentait vraiment mal à l’aise. Assis devant son ordinateur de bureau, assis par terre avec son ordinateur portable, allongé sur son lit avec sa tablette, ou utilisant n’importe quelle autre position pour écrire, il avait l’impression que quelque chose n’allait pas.

Il avait déjà l’intrigue de son histoire dans sa tête, mais ses doigts se raidissaient à chaque fois qu’il essayait de taper quelque chose. Il était vraiment mal à l’aise.

– « Est-ce que c’est le cancer du bras droit, encore ? »

Chaque mois, il y avait quelques jours où il n’avait pas envie d’écrire. Il faisait donc une pause. Heureusement, il était du genre à toujours garder des chapitres en réserve en cas d’urgence, et chaque fois qu’il n’avait pas d’énergie, il pouvait simplement se contenter de publier ce qu’il avait déjà écrit. Et heureusement. Ses lecteurs ne commenceraient-ils pas à douter de son sexe s’il prenait une pause de quelques jours chaque mois ?

– « Puisque c’est ça, autant faire une pause. »

Il ferma donc le fichier texte et ouvrit son application de messagerie instantanée. Il se connecta à la fois à son compte personnel et à celui réservé à ses activités d’écrivain.

Sur le premier, il vit que Li Yangde et Tubo avaient envoyé des réponses à ses messages. C’était les vacances d’été et il n’y avait pratiquement rien de nouveau ou d’intéressant à dire. Par conséquent, il leur renvoya les mêmes banalités.

Peu de temps après, il ouvrit la page de ses conversations avec Song Shuhang.

Comme il s’était ennuyé la veille, il lui avait écrit quelque chose de très concis : « Tu es connecté ? »

Et ce matin-là, il avait enfin répondu : « Oui ! »

Gao Moumou tapa : « Tu es toujours là ? Où est-ce que tu es parti t’amuser ? »

Song Shuhang envoya rapidement son retour : « Si tu savais. Je flotte dans l’espace, là. Il n’y a que des météorites, je m’ennuie. » Et c’était vrai. Après tout, il dérivait sans but dans l’espace.

– « Tu es devenu astronaute et tu as décidé de te promener dans l’espace parmi les météorites ? Ahaha ! Non, vraiment, qu’est-ce que tu fais maintenant ? Est-ce que tu as rendez-vous avec une beauté ou quelque chose comme ça ? »

– « Si tu ne veux pas me croire, tant pis. Mais c’est la vérité. Bref, comment ça va de ton côté ? » En même temps, le Vrai Maître pensa : Attends que j’aie fini ma pratique et que j’apprenne une technique incroyable. À ce moment-là, je t’emmènerai faire une balade dans l’espace, tu vas crever de peur !

– « J’ai prévu de partir en voyage avec Yayi. Cette fois, je ne vous laisserai absolument pas tout gâcher, wahaha ! Alors, quoi qu’il arrive, ne me cherchez pas pendant une dizaine de jours ! Même si c’est la fin du monde, je surmonterai cette crise avec ma chérie ! »

Alors, Gao Moumou vit une notification apparaître dans le coin inférieur droit de la messagerie instantanée. C’était la photo de profil de la fille dont il avait accepté l’invitation la veille. Apparemment, son nom était Yu Jiaojiao.

Song Shuhang écrivit : « Pfff… Un jour, il faudra vraiment qu’on t’attache pour te démolir. Espèce de putain de vainqueur dans la vie ! »

– « Ahaha ! J’aime vraiment vous voir vous tordre d’envie devant ma Majesté, moi qui ait réussi à trouver une petite amie. Il semble que j’ai un certain charme. Hier encore, une autre fille m’a envoyé une demande d’ami. Jaloux ? »

– « … »

– « Malheureusement, j’ai déjà une petite amie. Est-ce que tu veux que je mène l’enquête pour voir si elle est mignonne ? Je peux te la présenter si elle te plaît. Son pseudo est également agréable à prononcer. “Yu Jiaojiao.” Rien qu’avec ça, j’imagine qu’elle est mignonne. Alors, intéressé ? »

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Dans l’espace lointain.

Dès que Shuhang vit le dernier message de son ami Gao Moumou, il faillit s’étouffer.

Yu Jiaojiao ?

Est-ce juste une coïncidence ? Après tout, “Jiaojiao”, c’est vraiment mignon, beaucoup de filles aiment probablement l’utiliser dans leur pseudo…

De plus, Gao Moumou n’est pas du genre à écrire sur Chireads , n’est-ce pas ?

Cependant, Song Shuhang n’était pas parfaitement à l’aise. Il écrivit : « Moumou, j’ai une question. Tu sais ce qu’est un auteur de novels ? »