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Chapitre 280 – Jamais par la force, toujours avec honneur ?
Chapitre 279 – Vite, demandez-lui qui nous poursuit ! Menu Chapitre 281 – Ne vous en faites pas, je peux jouer l’entremetteur !

Guoguo frissonna en prenant son portable.

Par la suite, il eut envie de pleurer, mais les larmes ne coulèrent pas. « Aîné Doudou, mon téléphone est cassé. L’éclair l’a fait griller. »

Ainsi, il ne pouvait appeler son Frère Aîné Shuhang.

Doudou était sans voix.

– « Aîné Doudou, que nous arrive-t-il exactement ? Avons-nous commis un crime odieux qui a offensé les Cieux ? » Le petit moine anxieux, se mit à réciter des textes sacrés pour soulager son sentiment de culpabilité.

Le pékinois soupira. « Une seule chose m’inquiète… Et si la personne qui nous pourchassait pour nous ramener à la maison n’était pas Song Shuhang, mais le Vénérable Blanc… ? »

– « Que se passera-t-il si c’est le cas ? »

– « Nous sommes des hommes morts ! » affirma-t-il… Oui, des hommes, pas des chiens morts.

Le petit moine en fut immédiatement terrifié. « Qu’allons-nous faire ? »

– « Ne paniquez pas. Nous ne pouvons toujours pas être catégorique. D’abord, il faut trouver une cabine téléphonique, appeler Shuhang, et confirmer qui nous pourchasse. Si c’est vraiment le Vénérable Blanc… »

– « Allons-nous nous rendre ? » l’interrompit-il.

– « Non. Nous devrons immédiatement appeler le Maître Praticien pour qu’il nous réserve un lit d’hôpital. Alors, nous nous y précipiterons à toute vitesse, et nous pourrions y attendre notre destin en toute tranquillité. »

– « Réserver un lit ? Ne vaudrait-il pas mieux se rendre ? »

– « Peuh ! Il existe un ancien dicton : “Jamais corrompu par la richesse ou le statut, jamais secoué par la pauvreté, jamais soumis par la force. C’est seulement alors qu’on peut devenir un homme de caractère !” Peu importe la menace, nous ne nous soumettrons pas ! »

Alors … C ’est pour ça qu’il insiste pour se faire soigner par le Maître Praticien plutôt que de se rendre ? Il pousse la notion de fugue un peu trop loin ! pensa le petit moine.

– « Profitons du fait que Zhou Li ne nous a pas encore rattrapés pour trouver un endroit où passer un coup de fil ! » reprit Doudou.

Il continua de voler avec son passager et trouva finalement un petit magasin offrant la possibilité d’utiliser un fixe.

– « Il est de plus en plus difficile de trouver un lieu où on peut téléphoner… » Le monstre-chien atterrit à côté du commerce et entra avec l’enfant.

❄️❄️❄️

– « Allez passer l’appel, je vous donnerai le numéro de Song Shuhang par transmission sonore secrète ! » dit le pékinois.

Le petit moine acquiesça.

Une personne et un chien entrèrent dans le magasin. L’enfant alla au comptoir, y posa les paumes de ses mains et dit : « Mademoiselle, j’ai besoin de passer un coup de fil. »

– « Waouh ! Quel mignon petit maître, » sourit-elle. « Avez-vous besoin de moi pour vous aider à composer le numéro ? »

– « Merci, mademoiselle. Mais ce petit moine sait comment faire. »

Après avoir pris le combiné, il entra les nombres que Doudou lui soufflait et appela Song Shuhang.

Aussitôt, une voix désincarnée lui répondit quelque chose.

Le petit moine tourna la tête et regarda Doudou. « Grand Frère Shuhang… son téléphone est éteint. »

Doudou était sans voix.

– « Je suis désolé, mademoiselle, l’appel n’a pas abouti. » Face à la jeune femme, il s’excusa platement.

Le trouvant à croquer, elle faillit saigner du nez.

❄️❄️❄️

Pourquoi son téléphone est il éteint ? Doudou s’interrogeait. Song Shuhang avait appris la Technique de Charge de Batterie, il ne pouvait donc être en panne.

Alors qu’il réfléchissait, son expression changea soudainement. Il se retourna et renifla vivement.

– « Guoguo, dépêchons-nous. Je peux sentir l’odeur de Zhou Li qui approche. Il me semble un peu étrange aujourd’hui… Incroyable, dire qu’il nous a déjà rattrapé ! »

Le petit moine fit rapidement ses adieux à la demoiselle et courut derrière Doudou.

❄️❄️❄️

Le pékinois le porta sur son dos et s’envola bien haut dans le ciel à toute vitesse en direction de la capitale.

– « Aîné Doudou… Devons-nous appeler le Maître Praticien ? »

– « Commençons par creuser l’écart avec Zhou Li ! »

Alors, il s’arrêta brutalement.

Puis il fonça à toute berzingue. Il utilisa même un trésor magique qui ressemblait à quatre roues de feu qu’il plaça sous ses pattes.

Il vola vers le haut à la vitesse de l’éclair, gagna plus de cent mètres d’altitude en un instant !

– « Aîné Doudou ? »

– « Ne dites rien. Zhou Li nous a déjà rattrapé. » Ils se battaient depuis tant d’années à cause de ses fugues, ils connaissaient donc parfaitement leurs techniques.

Un peu plus tôt, leur poursuivant avait attaqué !

Juste au moment où Doudou avait commencé à monter, une chaîne en forme de serpent avec un crochet s’était enroulée là où il s’était trouvé.

S’il n’avait pas fait cette manœuvre d’esquive, il aurait été attrapé !

Mais il avait réussi à s’échapper.

– « Hehehe ! Zhou Li, ce n’est pas suffisant. Tant d’années ont passé, et il utilise toujours la même tactique. Son Crochet Couvrant le Ciel est peut-être invisible, mais j’ai découvert son secret il y a bien longtemps. Tant que j’en détecte une toute petite trace, je peux l’esquiver. Qu’il est naïf ! Il ne peut pas changer un peu ses tactiques ? » se complut-il.

– « Hehehehe ! Moi, naïf ? » Une voix se fit entendre quelque part au-dessus d’eux.

Une chaîne tomba du ciel sous la forme d’un grand filet, engloutissant Doudou et le petit moine.

En dessous, le crochet de Zhou Li se tortilla et s’approcha sous le même maillage.

Une attaque en tenaille !

– « Putain, deux Crochets Couvrant le Ciel ! » Doudou aboya. Les quatre roues de feu sous ses pattes tournoyèrent à la vitesse de l’éclair, le lançant en avant à pleine vitesse.

Mais alors… Un fort vent de face commença à l’affecter.

Même s’il n’avait pas un énorme impact, cette petite différence fit tout basculer.

Le filet implacable se resserra donc autour du pékinois.

Après quoi, les deux crochets s’enroulèrent fortement autour des pattes du chien. En un clin d’œil, il fut lié comme un saucisson !

Pareil pour le petit moine.

– « Bon sang, je refuse de me rendre ! » hurla Doudou. Sans ce vilain tour des éléments, il n’aurait pas été attrapé.

P ourquoi y a -t- il deux crochets ? Il n’en a toujours utilisé qu un seul !

– « Hehe ! Vous ne voulez pas abandonner ? » Zhou Li, sur l’éclat d’épée, descendit le narguer. « Il y a toujours eu deux Crochets Couvrant le Ciel… Sauf que je n’étais pas assez entraîné, je ne pouvais donc en utiliser qu’un seul. Je ne maîtrise la technique que depuis peu. Juste à temps, heureusement. Je me devais de la tester sur vous ! »

À côté du cultivateur, le chasseur de monstres fixait Doudou comme un tigre devant sa proie.

– « Je refuse d’accepter la défaite. Sans le coup de vent plus tôt, vous n’auriez pas été capable de m’attraper ! Même si, au lieu de deux, vous aviez eux 4 Crochets Couvrant le Ciel ! »

– « Hehe ! Peu importe ce que vous dites… En ce moment précis, vous êtes à ma merci ! » Il prit une pipe et l’alluma avant d’en prendre une longue bouffée.

Doudou serra amèrement les dents.

Son adversaire aspira une seconde fois avant de souffler deux longs nuages de fumée de ses narines.

Après avoir été trompé par Doudou, ses yeux étaient devenus rouges. Il n’avait pas arrêté de détailler comment il allait battre le sale cabot. Mais là, il agissait différemment. Étrangement.

Il était trop calme. Le pékinois s’était attendu à le voir laisser éclater sa colère. Mais non. Il fumait sa pipe en silence. Le monstre-chien commença à paniquer.

Le calme avant la tempête… Le prélude à l’éruption d’un volcan !

Après un long moment.

Zhou Li souffla de la fumée par les narines et dit finalement : « Doudou… l’incident d’hier. Oublions-le. »

– « ? » Instantanément, il se demanda ce qu’il voulait.

– « L’incident d’hier. Faisons comme s’il ne s’était jamais produit. » D’une voix larmoyante, il ajouta : « Hier, vous ne m’avez pas dit que vous étiez ma chérie, et je ne sais rien à ce sujet non plus. Il ne s’est absolument rien passé hier ! »

– « ?? » Le chien était encore plus confus. Pardonnez ce pauvre chien … P arfois, je ne peux pas comprendre la façon de penser des êtres humains.

Zhou Li prit une longue bouffée de sa pipe, et après avoir recraché la fumée par son nez et par sa bouche, il conclut : « Plus tard, je vais continuer à bavarder avec ma chérie. Ne vous en faites pas, vous n’avez qu’à continuer à jouer votre rôle. »

Il était si misérable que les autres en auraient presque pleuré.

– « Monsieur, ne pleurez pas. » La jeune fille le tapota doucement dans le dos.

Ses efforts pour le consoler lui donnèrent envie d’éclater en sanglots.

Le pékinois était sans voix.

Il comprit finalement. Zhou Li avait perdu la tête.

Mais ce qu’il voulait de lui était effrayant !

Insinuait-il qu’il avait décidé d’avoir une histoire d’amour en ligne avec lui, un chien ? En dehors de leur espèce, n’avait-il pas de problème avec le fait qu’il fût un mâle ?

La situation était critique ! Sa chasteté était en jeu !

S’il avait su, jamais il ne lui aurait fait cette blague.

Non, il devait rattraper son erreur.

La vision du monde de Zhou Li, qui venait d’être brisée, devait être restaurée !

– « Zhou Li, » dit-il gravement. « Hier, ce n’était qu’une plaisanterie ! »

– « Une plaisanterie ? » Il releva la tête. De la fumée sortait de ses narines et de sa bouche, engloutissant son visage, ce qui lui donnait une apparence terrifiante.

– « Oui, je l’admets, c’était nul. Votre chérie est vraiment une personne réelle. En fait, j’ai juste obtenu discrètement ses identifiants. S’il vous plaît, croyez-moi ! »

Doudou n’avait jamais semblé aussi sérieux de toute sa vie !

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