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Chapitre 276 – Un homme qui rend envieux
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– « Zhou Li, lâchez l’affaire ! » lança Doudou.

– « Hehehe… dans vos rêves ! Je ne vous laisserai pas partir maintenant que je vous ai attrapé ! » Il sortit le reste de la chaîne de sa manche. Un crochet pointu était accroché à son extrémité.

C’était son arme préférée, ainsi que la raison pour laquelle il était surnommé Crochet Couvrant le Ciel. Outre sa capacité meurtrière, cette chaîne au crochet pointu lui permettait de capturer vivants ses ennemis. Ce qui était l’une des principales raisons pour lesquelles il était chargé de courir après Doudou. Peu importait la nature de son adversaire, humain ou chien, il était un expert en capture.

– « Je ne te laisserai pas t’échapper, sale monstre ! » cria la fille entre les deux de sa voix enfantine.

– « Mes amis… je meurs… Pouargh… » Le petit moine commença à cracher de la mousse. Incapable de tenir plus longtemps, il bascula doucement vers le bas.

Il avait terminé la Constitution de ses Fondations relativement peu de temps auparavant, et avant de quitter le Temple, il n’avait ouvert que son Acupoint de l’Œil. Sa force était inférieure à celle de Song Shuhang.

Par conséquent, il avait rapidement atteint ses limites et s’était évanoui, la chaîne ayant été enroulée autour de son cou pendant trop longtemps. Ainsi, tiré par le chasseur de monstres, il glissa du dos de Doudou.

– « Aaaaaaah ! » Un cri perçant retentit, ne sortant pas de la gorge de Guoguo, mais de celle de la demoiselle.

Sa cultivation était trop basse pour voler !

Lorsque le petit moine quitta sa monture, plus rien ne la retenait en l’air. La chaîne autour du cou de sa victime se relâcha.

Zhou Li poussa un léger cri, puis son arme lâcha la jambe de la fille avant de s’enrouler autour des deux jeunes gens comme un serpent géant.

Sa chaîne les amena à ses côtés. À ce moment-là, elle se balançait de gauche à droite dans le ciel comme un énorme serpent.

Un pratiquant de Quatrième Rang avait la capacité de contrôler et de monter une arme volante. Puisque celle de Zhou Li était un crochet, il pouvait le chevaucher de la même manière.

Bien qu’une telle arme fût adaptée à la capture de cibles, sa vitesse était assez faible comparée à celle d’une épée ou d’un sabre volant.

Mais cela n’avait pas beaucoup d’importance. Après tout, qui avait décrété qu’un pratiquant ne pouvait avoir qu’une seule arme ?!

Un orbe d’épée sortit de la manche gauche de Zhou Li et se changea en lumière.

Le Véritable Monarque Mont Jaune avait spécialement préparé cet orbe à son intention afin de lui permettre de facilement poursuivre Doudou. Il n’était pas très utile en combat; son seul point fort étant sa vitesse étonnamment élevée.

– « Doudou, n’imaginez même pas me fuir ! Même le petit moine est tombé entre mes mains, pensez-vous vraiment pouvoir vous échapper ? »

Le pékinois s’arrêta et se retourna, souriant comme un humain. « Je vous l’ai laissé exprès. Il avait une chaîne enroulée autour de son cou, et je ne pouvais pas le libérer tant qu’il était sur mon dos. »

– « Haha… Peu importe, vous pouvez oublier l’idée de vous échapper ! » Zhou Li avait un air grave. Pour l’amour de sa bien-aimée, il devait attraper Doudou et le livrer à Song Shuhang. Après cela, il pourrait enfin passer sept journées de rêve avec sa petite amie !

Une semaine de vacances ! Il pourrait faire ce qu’il voulait pendant ce temps béni !

Son sang se mit à bouillonner d’excitation, même ses yeux s’injectèrent de sang.

Il se mit en position sur la lumière d’épée et resserra fermement sa prise sur sa chaîne, regardant Doudou comme un chasseur devant sa proie, semblant sceller des yeux toutes les voies de fuite possibles.

– « Ne soyez pas si pressé. J’ai quelque chose à vous montrer. » Le monstre-chien leva sa patte gauche et l’agita, toujours aussi souriant. Il utilisa son autre patte pour sortir un téléphone portable de sa fourrure et se connecta à un certain compte.

Zhou Li le regarda avec vigilance, craignant une diversion.

Puis le pékinois fit la grimace en commençant sa lecture : « Ahem… Ma chérie, tu me manques teeeeeeeeeeellement ! Je pense à toi chaque nuit, j’en perds le sommeil ! Ma biche, je n’en peux plus d’attendre, je voudrais être avec toi pour toujours, je te protégerai ! … Beurk, ça dégouline de sentimentalisme, je n’arrive même pas à lire la suite. »

Quand Doudou eut fini de lire ces quelques lignes, Zhou Li eut l’air bien moins enthousiaste et fixa le téléphone.

Le pékinois reprit : « Dois-je me forcer à continuer ? Oh ! Celle-ci date de la nuit dernière… Ah, ma douce ! Je pense à toi 365 jours par an… Je vais bientôt avoir une semaine de vacances ! Je n’en peux plus, j’ai hâte de m’envoler pour te rejoindre et passer sept journées merveilleuses à tes côtés ! Je sais déjà où je vais t’emmener, nous nous y ferons de fantastiques souvenirs… Eheheh… »

Un soupçon de surprise traversa les yeux du cultivateur. Peu de temps après, il s’exclama avec indignation : « Doudou, comment avez-vous obtenu mon historique de conversation ?! »

Il s’agissait d’extraits de sa conversation langoureuse avec sa petite amie sur son compte secret. Ce foutu toutou avait-il pris malgré lui une capture d’écran ?

Il n’avait pourtant pas lié ce compte au Groupe des Neuf Provinces #1, ni n’avait contacté une seule fois un pratiquant avec celui-ci. En conséquence de quoi, il ne l’avait pas particulièrement protégé… Son mot de passe avait dû être facile à trouver.

– « Pensez-vous vraiment que j’ai piraté votre compte ? » sourit le chien. « Vous êtes trop naïf ! »

Il tourna le téléphone et lui montra l’écran, lui laissant découvrir sur quel compte il était connecté.

La photo de profil était celle d’une incroyable beauté. Les doux messages envoyés par Zhou Li étaient bien visibles.

– « Maintenant, je suis sûr que vous pensez que j’ai piraté le compte de votre chérie… » Doudou dévoila malicieusement toutes ses dents. « Mais c’est encore une erreur ! Vous allez à présent comprendre à quel point le monde est cruel… Dès le début, cette nana avec qui vous discutiez jusque tard dans la nuit, à qui vous envoyiez de doux messages, parliez de votre avenir et partagiez des moments heureux… C’était moi, Doudou ! » Il éclata d’un rire bruyant, heureux et fier.

Son interlocuteur était abasourdi. « … impossible, je l’ai rencontrée dans la vraie vie ! »

– « Hehehe… Je suis un pékinois plutôt charmant, j’ai juste eu besoin d’aller dans la première secte venue et de faire le beau devant une jeune fille pour la convaincre de m’aider. Vous vous souvenez de cette rencontre, n’est-ce pas ? Elle s’est contenté de sourire et de dire oui à tout, sans jamais accepter de s’avancer sur ce dont vous discutiez habituellement par message… »

– « Impossible ! C’est un mensonge ! »

– « Héhé… Impossible, vraiment ? Vous êtes vraiment trop niais ! » Il jeta la tête en arrière en laissant son hilarité éclater sans retenue. « Vous croyez vraiment qu’il existe une seule femme dans ce monde capable de vous supporter, vous, un individu qui n’a jamais de temps à lui consacrer et qui court derrière un pékinois tous les jours de sa vie, jamais derrière elle ? » Il rangea son téléphone. « La réponse est non ! Une telle femme n’existe pas ! Et si quelqu’un prétend l’être, c’est soit dans un rêve, soit un mensonge ! C’est ça, la vérité derrière votre relation amoureuse ! »

Zhou Li était sous le choc.

Alors… Doudou s’approcha, aussi vif que l’éclair, choppa le petit moine dans sa gueule, puis s’enfuit rapidement.

Guoguo, alors réveillé, regarda Zhou Li, toujours immobile, d’un air inquiet. « Aîné Doudou, n’êtes-vous pas trop cruel avec lui ? » demanda-t-il prudemment. Il avait de la peine pour lui.

La jeune fille qu’il aimait n’était qu’une pure invention… Après l’avoir imaginé envoyer des mots doux à un pékinois, il se dit qu’il aurait perdu la tête à sa place.

– « Peuh ! Il ne mérite nulle pitié, uniquement une jalousie mordante. Il court après un pékinois tous les jours et il a tout de même une femme prête à attendre son retour. Il a une vie de rêve… Quel crétin. Et je le pense. Qui sait combien d’hommes sur cette terre envient cet imbécile. »

– « Ah ? Aîné Doudou, cette femme n’est-elle pas une personne de votre invention ? »

– « Vous croyez vraiment que je suis du genre à lui envoyer – à lui ! – des messages aussi répugnants tous les jours ? J’ai simplement eu accès à son compte parce que je suis allé jouer au mignon petit pékinois chez elle pendant quelques jours. »

– « Aîné, oui, je pense qu’il y a de grandes chances que vous en soyez capable, » affirma le petit moine. Avec n’importe qui d’autre, il n’aurait pas osé être aussi catégorique, mais lui ? Difficile de faire mieux dans le genre enfoiré et méchant. « De plus, il ne faut pas mentir, sinon vous aurez une fessée ! »

– « … Vous me croyez si je vous dis que j’ai envie de vous lâcher, maintenant ?! Bâtard, c’est pour vous sauver que j’ai menti ! »

– « Je vous prie de me pardonner ! » Mais, après un bref instant, il reprit en toute sincérité : « Pourtant, mentir, c’est mal. »

A ce moment-là, Doudou se demanda s’il n’aurait pas dû le laisser derrière lui…

❄️❄️❄️

Zhou Li se tenait sur l’éclat d’épée volante, amorphe, le visage pâle.

– « Monsieur, ne pleurez pas… » finit par le consoler prudemment le chasseur de monstres.

– « Ah… Ahah… Doudou… Doudou ! Alors il jouait avec mes sentiments tout du long… » Il se mit à rire étrangement. « Nous avons besoin d’avoir une bonne conversation ! »

La couche de lumière s’illumina. Il s’élança en avant avec la jeune fille, à la poursuite du pékinois.

– « Monsieur, n’abandonnez pas ! Nous allons tuer ce méchant monstre-chien ! » dit-elle de sa voix fluette.

– « À mort ! À mort ! À mort ! » scanda-t-il.

❄️❄️❄️

Ville de Wenzhou, maison de Song Shuhang.

Il ouvrit les yeux. Il venait de terminer sa méditation du jour.

– « Toujours pas de nouvelles de l’Aîné Blanc. Sera-t-il capable de ramener Doudou et Guoguo demain ? De plus… Je n’ai pas pu m’entraîner ce matin. Je vais devoir sortir pour cultiver après que mes parents se soient endormis. La quantité de Qi Sanguin augmente plus vite que je ne l’aurais cru dans mon Acupoint de l’Oreille. Demain au plus tard, je serai capable de percer. »

Aurait-il une nouvelle compétence innée à ce moment-là ?

Lors de l’ouverture des Acupoints de l’Œil, du Nez, de l’Oreille et de la Bouche, il y avait une petite chance d’obtenir une compétence innée. Il espérait en obtenir une utile !

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