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Chapitre 252 – Une lame assez affûtée
Chapitre 251 – Absolument interdit ! Menu Chapitre 253 – Comment découper cet oignon vert ?

Avant même d’entrer, Song Shuhang pouvait entendre sa mère gronder son père et les deux autres.

Zhao Yaya le rejoignit en rigolant et toqua.

Ce fut Alice qui lui ouvrit.

– « Vous êtes enfin là. » Elle plissa les yeux, hilare. Puis elle tendit la main et leur désigna silencieusement le salon.

Le Vieux Song, le Vieux Lu et Lu Tianyou étaient assis côte à côte sur le canapé et se faisaient le plus petit possible.

Madame Song, bien droite et debout, les disputait : « À quoi pensiez-vous, bande de gamins ?! Conduire en état d’ivresse ! Vous vouliez mourir ou quoi ? »

Blah Blah Blah Blah… Elle était comme une mitrailleuse infatigable.

– « Tatie, un peu de thé ? » lui proposa la petite Maisui, inquiète qu’elle n’arrivât plus à parler.

Cette fille aimait vraiment causer des problèmes.

Après avoir tant hurlé, la ménagère avait la gorge sèche. Après cette tasse de thé, elle eut l’impression d’avoir été rechargée. Elle était prête pour une nouvelle salve.

En voyant Song Shuhang, debout dans l’entrée, son père lui suggéra immédiatement par gestes d’entrer en scène pour les sauver. Il se sentait vraiment en position d’infériorité.

Mais il n’y pouvait rien. Ils étaient montés complètement pétés dans un véhicule et avaient même eu un accident. Ils n’avaient aucune excuse.

Par conséquent, son épouse ne les avait pas laissés s’en tirer sans rien dire, même si Zhao Yaya et ses deux amies étaient là. Ils se faisaient donc gronder depuis le moment où ils étaient rentrés. Et vu les circonstances, elle pouvait continuer encore une bonne heure.

Quand Zhao Yaya vit sa copine Maisui lui servir du thé, le coin de sa bouche sauta, pris d’un spasme nerveux. Elle était vraiment incorrigible ! Elle avança donc avec Alice, bien décidée à emporter l’importune dans un lieu où elle ne causerait plus de problèmes.

Song Shuhang les suivit. En passant, il posa l’esprit d’oignon sur le placard à l’entrée du salon.

Après tout, Dame Oignon était alors sous la forme d’un bulbe. Il ne pouvait pas la mettre n’importe où. Et si sa mère la cuisinait ?

– « Restez tranquille et ne bougez pas, sinon le Talisman dans ma main ne vous montrera aucune pitié, » l’avertit-il en lui montra le dernier Talisman d’Épée.

Lorsqu’elle sentit le terrifiant Qi en sortir, elle fut si effrayée qu’elle se mit à trembler.

Puis Song Shuhang arriva rapidement à la rescousse.

– « Maman, je suis de retour. » D’un sourire éclatant, il ajouta : « Maman, nous avons des invitées aujourd’hui. Tu devrais aussi t’occuper d’elles. Et puis, je pense qu’ils ont compris avoir commis une erreur. Une fois qu’elles seront parties, il sera toujours temps de les réprimander. »

La petite Maisui éclata de rire et agita la main devant son nez : « Vous savez, ça ne nous dérange pas ! »

Monsieur Song toussa : « Chérie, tu ne peux pas négliger nos invités. C’est vrai, le Vieux Lu et moi-même avons trop bu, si bien que nous ne savions pas ce que nous faisions. Nous regrettons sincèrement nos actions ! »

– « Tout est de ma faute. Tout ça parce que je n’ai pas su me contrôler ! » s’inclina le Vieux Lu.

– « Je suis également en faute. J’aurais dû les arrêter ! » Et Lu Tianyou suivit leur exemple.

La maîtresse de maison leur lança un regard noir. Mais puisque Song Shuhang était intervenu en leur faveur, elle décida de les laisser temporairement tranquilles.

– « Je vais vous préparer du thé, les filles. Asseyez-vous en attendant, » dit-elle.

❄️❄️❄️

Après son départ, son mari poussa un soupir de soulagement.

Alors, le Vieux Lu lança : « Shuhang, je suis désolé de ce qui est arrivé à ton tracteur. Il n’y a pas trop de dégâts ? »

Il s’agissait d’un engin capable de dépasser 150 km/h ! S’il avait été endommagé, comment pourrait-il le rembourser ? Même un riche ne pouvait pas forcément se permettre une telle dépense sur un projet expérimental !

– « Quelques problèmes, mais rien d’important. Je m’occupe de tout. Ne t’en fais pas, Oncle Lu. »

Après avoir entendu ces mots, le Vieux Lu poussa un soupir de soulagement. Cependant, il décida d’attendre quelques jours avant de chercher une opportunité de se faire pardonner. Il était un homme, un vrai. Puisqu’il avait causé un accident et renversé le véhicule, il se devait de faire quelque chose.

Le problème étant de savoir quoi. Il allait devoir y réfléchir longuement une fois de retour chez lui.

– « Vieux Lu, n’y pense pas trop. Tianyou, allons bavarder un peu, laissons les jeunes discuter entre eux, » déclara Monsieur Song en éloignant les deux Lu.

Lu Tianyou voulait pleurer… J ‘ai seulement deux ans de plus que Shuhang ! Bien que j’ai une grande carrure, je suis jeune !

❄️❄️❄️

Song Shuhang discuta un peu avec Yaya et les deux autres. Quand il vit sa mère faire bouillir de l’eau pour le thé, il se souvint du Thé Vert Spirituel.

– « Yaya, attends un instant. Je vais te donner quelque chose. »

– « C’est ce dont tu m’as parlé ? »

– « Exactement. »

Il prit congé, mais pas seulement pour le Thé Vert Spirituel. Il voulait jeter un œil à l’état du Vénérable. De plus, sa grande valise avait été placée à côté de la porte de sa chambre après que Zhao Yaya l’ait ramenée.

À l’intérieur, il y avait un million de RMB, des pilules, un sabre, des Perles d’Âme, le Thé Vert Spirituel, et bien d’autres choses encore.

Si sa mère venait à ouvrir la valise et à découvrir l’argent et le sabre, quel lien tordu ferait-elle avec les blessures du Prêtre Daoïste Nuageux Opaque ?

Ainsi, il saisit l’opportunité de se rendre tranquillement dans sa chambre.

L’Aîné Blanc était allongé sur le lit, toujours plongé dans sa méditation. Heureusement, il n’avait encore créé aucune illusion.

Song Shuhang poussa un soupir de soulagement.

Tout d’abord, il sortit quelques Perles d’Âme de la valise et les plaça sur sa poitrine.

L’Esprit Fantôme sortit de son Acupoint du Cœur et les engloutit immédiatement. Après quoi, il retourna dans sa cachette, satisfait. Quand il l’avait aidé à ouvrir son Acupoint du Nez, il avait dépensé beaucoup d’énergie.

Song Shuhang prit un peu de Thé Vert Spirituel et le sabre Brise-Tyran.

Le Thé parce qu’il voulait en donner une petite partie aux autres, et le sabre au cas où.

Cette arme avait été le plus grand trésor de la Secte du Sabre Lunaire et pouvait même trancher le corps d’un pratiquant de Quatrième Rang. Avec cette lame tranchante, même si l’esprit d’oignon se rebellait, il pourrait le couper en deux morceaux d’un seul coup.

– « Je vais le suspendre dans le salon, en prétendant que c’est pour décorer. »

Puis il cacha la valise sous son lit et sortit, Brise-Tyran dans une main et une petite boîte de Thé Vert Spirituel dans l’autre.

❄️❄️❄️

Au moment où il quittait la chambre, il tomba sur sa mère.

– « Shuhang, dis à Yaya et à ses amis de rester pour dîner. Puisque le Vieux Lu devait venir, j’ai largement préparé de quoi manger. »

– « Ça marche. »

– « Peux-tu aussi aller au magasin dans la rue voisine pour m’acheter un couteau de cuisine ? Un assez lourd pour couper des os… » Elle remarqua enfin le sabre. « D’où sort cette arme ? »

– « C’est un cadeau d’un ami. On peut s’en servir pour la décoration. »

– « Vraiment ? Il coupe bien ? » Elle était assez confuse. « Tu peux me laisser y jeter un œil ? »

– « C’est un peu lourd. Fais attention. » Quel autre choix avait-il que de lui donner la lame ?

Elle prit le sabre. « Effectivement, il pèse son poids… et semble assez solide. »

Évidemment ! Il peut même découper en rondelles un pratiquant de Quatrième Rang malgré ses mesures défensives , pensa-t-il.

– « Tu veux l’accrocher dans le salon, je me trompe ? Mais cela m’inquiète un peu, c’est une lame assez tranchante. J’espère qu’elle ne blessera personne si elle tombe… » Elle le lui rendit. « Après l’avoir accroché, va vite au magasin m’acheter ce couteau. Tu as besoin d’argent ? »

– « Ne t’inquiète pas, j’en ai ! »

❄️❄️❄️

Dans le salon, Zhao Yaya et ses amies papotaient de tout et de rien, et de temps en temps, elles pouffaient joyeusement.

Shuhang arrivant, Zhao Yaya regarda d’un air étrange le sabre. « Shuhang, c’est ça le truc bien dont tu parlais ? »

– « Non, ce n’est qu’un objet décoratif qu’un ami m’a offert, je vais l’accrocher au mur. » Il secoua la petite boîte dans son autre main. « C’est de ça que je te parlais. »

Après avoir posé Brise-Tyran, il donna à chacune une tasse d’eau bouillante, puis ajouta à chaque fois deux feuilles de Thé Vert Spirituel.

– « Du thé ? » Sa cousine regarda sa tasse avec curiosité. Puis elle réagit exactement comme ses colocataires : « Shuhang, tu es un vrai radin ! Même si c’était le fameux thé Oolong du Mont Wuyi, tu n’en mettrais pas si peu dans chaque tasse ! »

– « Hehe ! Ne te fies pas aux apparences. Tu comprendras après avoir goûté ! »

Zhao Yaya et ses amies observèrent leur thé, doutant de son honnêteté. Puis, après avoir soufflé, elles en burent une gorgée.

Leurs yeux s’illuminèrent.

Ce n’était que du thé, et pourtant, une sensation étrangement rafraîchissante se répandit depuis leur gorge et remplit leur ventre. Cet été-là, il faisait chaud. Elles eurent alors l’impression d’avoir été purifiées de l’intérieur. Elles se sentaient revigorées, en pleine forme.

Le parfum du thé resta longtemps sur leurs papilles…

– « … et il n’y a que deux feuilles. » La petite Maisui était sous le choc. Elle avait goûté à de nombreux thés célèbres, mais n’avait jamais bu quelque chose s’en approchant. « Est-ce que ça ne serait pas meilleur si tu ajoutes plus de feuilles ? »

– « Non, bien que le thé soit très bon, il ne faut mettre que deux feuilles par tasse, et une tasse par jour, pas plus. »

Puis il donna la petite boîte à Zhao Yaya : « Ces feuilles de thé m’ont été offertes par quelqu’un. Dans cette boîte, il y a trois paquets, c’est un cadeau pour vous les filles. »

C’était pour les remercier pour leur aide.

Il leur laissa le contenu de la boîte. Un autre jour, il en préparerait une spécialement pour sa cousine.

Après tout, il n’avait qu’une quantité limitée de Thé Vert Spirituel. Il ne pouvait en offrir qu’en petites quantités.

❄️❄️❄️

Song Shuhang finit par les quitter pour aller acheter un couteau dans la rue voisine.

Cependant, il n’oublia pas d’emporter le petit oignon. Il n’osait pas le laisser tout seul chez lui !

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