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Chapitre 236 – Question : Un tracteur à manivelle, bien ou quoi ?
Chapitre 235 – Trois choses étranges dans le lot ! Menu Chapitre 237 – Les riches voient les choses différemment

– « Nous y allons en voiture ? D’accord. » Rayonnant, le Vénérable ajouta : « C’est moi qui choisis le véhicule ! »

– « Oui, Wenzhou n’est pas très loin, à peine quelques centaines de kilomètres. Conduire est plus simple. Choisissez-en une avec beaucoup d’espace, nous avons beaucoup de valises. »

Song Shuhang avait d’ailleurs une grande boîte en main où il avait placé un million en liquide, des pilules, le précieux sabre Brise-Tyran, des Perles d’Âme, du Thé Vert Spirituel, etc.

– « En fait je m’étais décidé à la seconde où je l’ai vue. Prenons celle-là, elle correspond tout à fait à mes goûts ! » Puis l’Aîné pointa joyeusement du doigt un énorme engin.

L’étudiant suivit la direction indiquée du regard. Bouche bée, il resta muet.

Le meilleur endroit pour apprendre à utiliser une pelleteuse ? Sur un chantier, un terrain vague… Euh, aucune importance.

– « Aîné Blanc, c’est une pelleteuse. Ce n’est pas un véhicule de transport, mais un engin de terrassement. On s’en sert pour creuser le sol. Si elle vous intéresse vraiment, nous pouvons toujours trouver un coin discret pour l’essayer, mais après notre retour de Wenzhou. »

Le cultivateur de Septième Rang venant de sortir d’une longue période passée à méditer, même s’il avait acquis beaucoup de connaissances sur la technologie grâce à Internet, toutes ces informations n’étaient guère ordonnées. Aussi, beaucoup de détails étaient encore hors de sa portée.

– « Oh… Alors celui d’à côté ? Est-ce aussi un appareil de chantier ? » demanda-t-il en désignant un autre véhicule avec la même aura de puissance.

– « Oui, c’est un bulldozer. Il est utilisé pour niveler le sol, construire des routes, etc. Si vous voulez l’essayer, attendons notre retour. »

Puis, coupant l’herbe sous le pied de son interlocuteur, le jeune homme prit l’initiative de présenter le troisième véhicule sortant du lot. « Un tracteur. Utilisé pour transporter des… choses dans les zones rurales, je suppose ? »

Au final, il n’en était pas très sûr. Même si ce genre d’appareil était réservé à des fins agricoles, lorsqu’il était plus jeune, il en avait vu avec toutes sortes de chargement passer devant chez lui : sable, ciment, terre… Il se souvenait parfaitement de la traînée de fumée noire dans le sillage de l’appareil.

Au fait, où le Véritable Monarque Mont Jaune a-t-il dégoté une antiquité pareille ? Une antiquité qui semble parfaitement neuve… Ne me dites pas qu’il a fait faire des heures supplémentaires aux ouvriers d’une usine quelconque ?

En effet, ils se tenaient devant un modèle nécessitant de tourner une manivelle manuellement à l’avant pour le faire démarrer. Sauf erreur de sa part, ce genre de véhicule n’était plus autorisé sur la plupart des routes.

Peut-être que dans certaines zones isolées, certains en utilisaient encore…

Après quoi, il se rendit compte qu’un baril de carburant était attaché dans une remorque à l’arrière du tracteur… Un genre de jerrican ? Le Véritable Monarque était vraiment méticuleux.

– « … pour transporter des choses ? À côté du siège conducteur, il semble qu’il soit possible de faire entrer une deuxième personne. Nous pouvons nous en servir ! Prenons celui-ci ! » s’exclama le Vénérable avec enthousiasme. D’un seul regard, il avait pu déterminer quels étaient les véhicules les plus puissants. Les deux premiers étaient des engins de chantier et le dernier pouvait non seulement déplacer des choses, mais également eux deux. Il n’y avait donc aucun problème à l’emprunter !

– « Non, Aîné. Ce véhicule n’est pas autorisé à prendre la route ! Prenons-en un autre ! »

– « Non, je me suis décidé. Et même s’il n’est pas autorisé, ce n’est pas grave, nous pouvons y graver une Formation d’Invisibilité et l’enlever en arrivant chez vous ! » Tout en parlant, il s’assit à la place du conducteur et s’accrocha curieusement au volant. Comparé à celui d’une simple voiture, celui-ci avait un charme particulier. Et comme il avait piqué sa curiosité, il avait choisi de s’y tenir !

– « Aîné. Celui-ci n’est pas très rapide. Il doit atteindre au maximum 30 km/h ! »

Song Shuhang était inquiet. Même s’il avait dû reprendre une voiture de femme, au moins il aurait pu être protégé du vent et de la pluie. Ce vieux truc n’avait rien à l’avant, pas le moindre semblant de pare-brise.

– « Pas de soucis, je peux augmenter sa vitesse. J’ai de l’expérience maintenant, je ne casserai pas le véhicule. Dans le pire des cas, je peux tracer une Formation pour réduire la résistance de l’air et diminuer son poids. Bref, nous prenons celui-ci ! »

Devant un ton si catégorique, l’étudiant se creusa la tête. Ses yeux s’illuminèrent soudain : « Aîné Blanc, il faut un permis spécial pour ce type de véhicule. Nous, nous ne pouvons conduire que des voitures. »

L’Aîné regarda son permis de conduire : « Mais si. Je peux conduire n’importe quoi avec ça, je me trompe ? »

Song Shuhang s’approcha et vit que toutes les cases étaient remplies, jusqu’à DE. Autant dire qu’il pouvait tout conduire. Le Véritable Monarque avait vraiment pensé à tout !

– « Et puis, nous serons invisibles de toute façon. Avoir ou pas le permis n’a aucune importance. » Le Vénérable éclata de rire, visiblement fier de lui.

Song Shuhang en fut sans voix.

❄️❄️❄️

En fin de compte, l’étudiant ne put le faire changer d’avis. Le Vénérable était tombé amoureux de ce véhicule si particulier, un “tracteur à manivelle”. Alors qu’il n’avait pas encore démarré, il était déjà assis à l’avant, les deux mains sur le volant, et faisait tourner celui-ci à gauche, à droite, et encore à gauche, tout son corps se balançant au même rythme…

Tout était perdu.

Allait-il vraiment conduire cette chose jusqu’à Wenzhou ? Rien qu’en imaginant la scène, Shuhang se sentait mal.

… Si j’avais su, je ne l’aurais pas laissé choisir. J’aurais fait mon choix et tout aurait roulé comme sur des roulettes.

Bah, c’est ainsi. Puisque je n’y peux rien, autant prendre les choses comme elles viennent.

Ainsi, il plaça leurs valises dans la remorque, et l’instructeur Li par-dessus.

S’installant à l’avant, il balança les 30 et quelques liasses de papiers qui lui avaient été remises par l’agent dans un petit compartiment à côté du siège.

– « Allons-y ! » L’humeur de l’Aîné Blanc était au beau fixe !

Et…

Un instant plus tard, après avoir appuyé sur tous les boutons, il demanda : « Shuhang, comment je démarre ? »

– « … » Il soupira et prit la manivelle, alla à l’avant, puis l’inséra à l’emplacement prévu. Les fesses en avant, il la saisit fermement la poignée et tourna de toutes ses forces.

Quand il était petit, il avait vu des adultes faire, d’où sa maîtrise inattendue. Mais plutôt que d’en être fier, il pensait à sa posture… Une si belle vue, du genre que les passants n’osaient pas regarder trop fixement.

Papapa, papapa, papapa… Le moteur se mit en marche et de la fumée noire commença à sortir par l’échappement.

Euh… Une minute !

Est-ce que je viens de faire quelque chose de stupide ? S’il n’avait pas démarré, j’aurais pu choisir une autre voiture, non ? Pourquoi ai-je utilisé autant de force… ?

Ses larmes refusaient de couler…

– « Oh ! Il faut le faire à chaque fois ? Intéressant ! La prochaine fois, laissez-moi essayer. »

– « Ah… Hé, héhé ! » Song Shuhang se força à rire, puis récupéra la manivelle.

– « Allez, allons-y ! »

Auparavant, lorsqu’il jouait tout seul avec son volant, il avait saisi la manière de s’en servir. Une fois Song Shuhang à ses côtés, il fit avancer le tracteur hors du parking souterrain, laissant derrière lui une brume noire et âcre.

– « Génial… Même si c’est un peu lent, l’adhérence est excellente ! »

Evidemment. Il n’y avait pas de direction assistée et l’avant était très lourd.

… Bah ! S’il veut prendre le tracteur, qu’il en soit ainsi. Tant qu’il est heureux…

❄️❄️❄️

Après être sorti de la zone de stationnement, Song Shuhang appuya sur la télécommande et la porte du garage se referma.

D’un claquement de doigts, l’Aîné Blanc activa la Formation Défensive en place sur ce dernier. Tous les véhicules ayant été livrés, la responsabilité du garage leur incombait, comme l’agent l’avait mentionné à leur première rencontre.

Ainsi, l’Aîné conduisit son tracteur, transportant Song Shuhang et l’instructeur Li vers le Centre de Formation de l’Aviation Civile de Jiangshui…

Ils arrivèrent dans une grande artère. Entre 9h et 10h, il y avait énormément de monde sur la route. Ses sens lui jouaient-ils des tours ? Le Surhomme avait l’impression que tout le monde le regardait… D’innombrables paires d’yeux fixés sur son corps, quel effroi !

❄️❄️❄️

Wenzhou, rue Baijing.

Il s’agissait de la ville natale de Song Shuhang. Ce jour-là, un mercredi, son père avait pris un jour de congé et flemmardait à la maison.

En fait, il attendait quelqu’un, un invité très important.

– « Le Vieux Lu n’est toujours pas là ? » Son épouse arriva avec du poulet coupé en dés et le posa sur la table, septième plat trônant entre les assiettes. Elle s’efforçait toujours de faire en sorte qu’il en restât à la fin du repas.

– « Ce vieux machin ! Il ne se pointe pas de toute l’année, et maintenant il veut amener son fils ? Peuh ! Il y a anguille sous roche, » maugréa-t-il en remontant ses lunettes sur son nez, l’air mécontent. « Je vois clair dans son jeu. J’ai entendu dire qu’il y a quelques années, après avoir abandonné l’école, son fils est allé monter sa propre entreprise. Il veut certainement se pavaner avec lui ! On parie ? Dès qu’il franchira la porte, Monsieur chantera ses louanges ! “Et l’entreprise de mon fils, et sa voiture de luxe, et son grand manoir…” Peuh ! »

– « Pfff… » pouffa-t-elle. « C’est toi qui as commencé, non ? » Elle se souvenait parfaitement que l’année précédente, alors que Song Shuhang avait étudié très dur et était entré dans la réputée Université de Jiangnan, son père l’avait fréquemment emmené chez le Vieux Lu. Et une fois sur place, il avait systématiquement vanté les résultats de son fils. À quel point ils étaient excellents, lui qui s’était fait une place à l’Université de Jiangnan… Rien à voir avec le délinquant que son interlocuteur avait pour fils. Il avait eu l’air si fier et si heureux qu’il en aurait mérité une raclée.

Au bout d’un moment, la mère de Song Shuhang ne l’avait plus laissé faire. Ce ne fut qu’alors qu’il avait cessé de se pavaner.

Depuis, le Vieux Lu, qui ne trouvait rien dont il pouvait se vanter, avait passé près d’un an à déprimer chez lui, sans trouver la moindre occasion de se dresser avec fierté devant cet homme… Le pauvre.

Les deux étaient des rivaux de longue date. Depuis qu’ils étaient petits et jusqu’à l’âge adulte, ils s’étaient toujours comparés l’un à l’autre.

La taille, les études, le boulot, les belles-filles, les petits enfants… Chaque fois que l’un des deux semblait mieux s’en tirer que l’autre, il déboulait chez l’autre pour s’en vanter, heureux de sentir qu’ils se cassaient mutuellement les pieds.

Dépité, le père de Song Shuhang soupira. « Rien que de penser que son fils conduit une voiture de luxe me file la gerbe ! »

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