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Chapitre 235 – Trois choses étranges dans le lot !
Chapitre 234 – Combattre et tendre le bâton jusqu’à la fin Menu Chapitre 236 – Question : Un tracteur à manivelle, bien ou quoi ?

L’instructeur Li regarda l’épée à ses pieds, brillante et tranchante, sa lame reflétant un rayon aveuglant ! Visiblement, cette arme était de haut calibre, sans doute aiguisée au point de pouvoir facilement trancher une mèche de cheveux tombant sur son fil immobile.

Si quelqu’un est frappé avec ça, il meurt, non ? Il était mort d’inquiétude. Même dans le cas d’un tournage, jamais utiliser de vraies armes n’était justifié ! Certaines équipes tordues en intégraient peut-être pour donner un sentiment de danger plus réaliste, mais elles n’étaient pas affûtées à ce point !

Par conséquent, il babilla à toute vitesse : « Attendez une seconde, jeune homme, ne m’avez-vous pas entendu ? Je ne suis pas Petit Blanc. Et je ne suis pas un acteur ! S’il s’agit bien d’un plateau, sachez que je viens juste d’avoir un accident et que je n’ai rien à faire ici ! »

Cependant, à moins de trouver le mot de passe ou la bonne manière de procéder, le scénario continuait sans changer d’une ligne.

– « Petit Blanc, prenez l’épée ! » L’homme à la robe verte leva la sienne et se rapprocha à la vitesse de l’éclair. Sa main trembla, le reflet sur la lame se transforma en trois rayons brillants. Trois coups d’épée fleurirent en visant l’épaule, l’abdomen et la cuisse du pauvre pilote.

Ce dernier n’était qu’un mortel ordinaire, il était totalement incapable d’éviter cette attaque. Comme un pantin d’entraînement, il observa passivement le métal transpercer son corps.

Du sang gicla de son épaule, de son ventre et de sa jambe…

Argh ! Il tomba à terre comme une petite frappe de banlieue et pleura sous la souffrance. Mais pourquoi ? Qu’est-ce que je lui ai fait ? Que me veut-il ? Qu’est-ce qui le pousse à m’attaquer dès notre première rencontre ?

Heureusement, le jeune homme n’était qu’un partenaire d’entraînement et n’avait lancé aucune attaque mortelle. Contrôlant sa force, il avait à peine entaillé la peau de Li Xihua. Retirant son épée, il regarda son interlocuteur gésir à terre avec une expression déconcertée : « Hein ? Petit Blanc, pourquoi ne pas avoir esquivé ? »

Esquiver mon cul ! Je ne pouvais même pas voir l’épée !

L’instructeur pleura devant une telle injustice. Certains clamaient qu’un homme, un vrai, ne cédait pas facilement aux larmes, mais il se sentait ce jour-là particulièrement à fleur de peau. Par conséquent, à sa propre surprise, il commença à crier comme un nouveau-né.

Peut-être était-ce un contrecoup de sa perte de mémoire ? Avait-il l’impression que, pendant ce vide dans ces souvenirs, il avait été traité de la pire façon imaginable ? Ajouté au fait qu’il venait d’être poignardé par un étranger sans raison apparente, ses émotions étaient devenues incontrôlables…

Il voulait vraiment arrêter de pleurer, convaincu qu’un homme ne devait pas chialer devant un petit garçon. Quel embarras ! Cependant, plus il voulait se retenir, moins il en était capable. Ses larmes brouillèrent tant sa vision qu’il ne vit plus rien.

En le voyant dans cet état, l’apparition se raidit puis se précipita à ses côtés avec inquiétude. « Petit Blanc, Petit Blanc, qu’est-ce qui ne va pas ? »

Il tendit à nouveau le doigt et toucha doucement les trois plaies. Le saignement s’arrêta aussitôt.

– « Je ne suis pas Petit Blanc, ce n’est pas moi ! » s’étouffait-il. Je suis Li Xihua, l’instructeur de vol Li Xihua !

– « Petit Blanc, vous ne voulez pas d’un entraînement à l’épée ? » L’intrigue se poursuivant, la phase suivante se déclencha. « Alors aujourd’hui, apprenons quelque chose de différent. Et demain, quelque chose d’autre encore. La dernière fois, n’avez-vous pas parlé de techniques du poing ? Pourquoi ne pas commencer par là ? »

Si Song Shuhang avait été là, il aurait reconnu un schéma similaire à celui où il avait appris les bases des techniques d’épée.

– « Je ne veux pas, je veux rentrer à la maison ! »

Cependant, le jeune homme l’ignora complètement et le releva en le tirant par la main. « Regarde bien, Petit Blanc ! C’est la Technique basique du poing ! » Puis il effectua une série de mouvements devant le nez de son interlocuteur.

Pour un pratiquant, cette technique était vraiment d’entrée de gamme, du même genre que celle que le Maître Praticien avait voulu confier à Song Shuhang au départ. Cependant, ayant obtenu la Plante du Dragon Venimeux, il avait opté pour la Technique basique du poing bouddhiste.

Après avoir terminé sa démonstration, le jeune homme tourna la tête, regarda son élève et demanda : « Avez-vous retenu le tout ? »

Celui-ci était abasourdi. Quoi ? Retenu quoi exactement ? Ce n’est pas une émission de gymnastique, comment puis-je apprendre tous ces mouvements en une seule fois ?

Et même dans le cas de la gymnastique, il lui aurait fallu du temps pour apprendre la série !

– « Si oui, passons à la pratique, d’accord ? » sourit de toutes ses dents son tortionnaire.

– « Quoi ? Je n’ai rien retenu ! » Il n’eut cependant pas le temps de poursuivre ses lamentations. Un cultivateur bondit tel un tigre féroce descendant d’une montagne et lui donna un coup de poing à la tête. Sa vision devint sombre… Et il s’évanouit avant même d’atteindre le sol.

Pourtant, même dans ces conditions, le jeune homme n’avait pas l’intention d’en rester là.

Ses poings ressemblaient à des gouttes d’une pluie drue, l’attaquant sans pitié. Son sort était similaire à celui subi par le pantin du Maître de Branche Jing Mo.

Heureusement pour lui, ils étaient passés au corps à corps. Avec une épée… Le corps de l’instructeur aurait été tellement transpercé qu’il aurait fini par ressembler à une passoire.

Inconscient, l’instructeur gémissait sous la souffrance et se recroquevilla comme une crevette.

Suis-je en enfer ?

❄️❄️❄️

Song Shuhang ne savait pas combien de temps avait passé lorsqu’il reprit connaissance.

Aïe… Tout son corps l’élançait.

– « Shuhang, vous êtes enfin réveillé ! » À ses côtés, l’Aîné Blanc posa ses doigts sur lui et lui injecta de l’énergie spirituelle pure.

Sa douleur et ses blessures disparurent rapidement.

L’Aîné a enfin fini de cultiver ! Il en eut les larmes aux yeux.

– « Shuhang, quand je cultivais, que s’est-il passé ? Comment se fait-il que vous ayez eu l’air d’avoir été frappé par la foudre ? Votre corps était noir comme du charbon ! »

– « Rien, rien du tout ! C’est juste que j’avais la tête dans les nuages et j’ai mis mes doigts là où il ne fallait pas… On peut être électrocuté avec une prise ! »

– « Hum… Vraiment ? » Le Vénérable était sceptique. « Et qu’est-il arrivé à l’instructeur Li ? Heureusement, je l’ai trouvé à temps et je me suis occupé de lui. »

Song Shuhang soupira. Le pauvre homme n’avait finalement pas pu éviter cette calamité… L’air profondément touché, il soupira : « Il vient d’être sauvé par l’envoyé du Véritable Monarque Mont Jaune. Le pauvre, il a dû être maltraité aux États-Unis, n’est-ce pas ? Tout est de ma faute, j’ai récupéré la mauvaise personne dans la station, et il a tant souffert… »

Dubitatif, son Aîné hocha malgré tout la tête.

– « Au fait, quand l’instructeur nous a été ramené, l’employé du Véritable Monarque a dit qu’ils avaient eu des problèmes pour effacer ses souvenirs des États-Unis. Par conséquent, il aimerait vous demander votre aide pour éviter les effets secondaires… »

– « Laissez-moi faire. Même si je ne suis pas si doué pour cela. »

Il fallait faire attention car l’effacement répétitif des souvenirs d’une personne dans un court laps de temps pouvait causer des dommages irréversibles.

Il s’approcha donc de l’instructeur Li et lui prit la tête entre ses mains.

Il utilisa à nouveau sa technique de suppression de la mémoire et s’occupa de la partie du 9 juillet, à partir du moment où il avait rencontré deux débutants…

– « C’est bon. Par contre… Comme leur essai de suppression n’a pas été achevé, il est possible que des fragments de souvenirs restent. Mais il ne devrait pas y avoir de problèmes. »

– « Ces fragments vont-ils ressurgir à l’improviste un jour ? » Song Shuhang était inquiet. Il craignait qu’un retour soudain de son expérience de la torture américaine le poussât dans la dépression, voire au-delà.

– « Tant qu’il n’y a pas de déclencheur, il ne devrait pas y penser. » L’Aîné Blanc n’était pas non plus totalement confiant, car il n’était pas un spécialiste.

Bah, tant qu’il peut vivre heureux pour le restant de ses jours… pensa-t-il.

Après tout, ces expériences avaient été particulièrement traumatisantes.

❄️❄️❄️

Le matin, à 9h23.

L’Aîné Blanc, sur son épée volante, emmenait avec lui Song Shuhang, l’instructeur Li, ainsi que quelques valises, et volait pour rejoindre leur parking souterrain de la région de Jiangnan.

Quelques jours plus tôt, l’agent embauché par le Véritable Monarque Mont Jaune avait appelé pour les informer que toutes les voitures avaient été livrées, n’attendant plus que leur inspection.

Song Shuhang voulait partir à Wenzhou ce jour-là avec le Vénérable et l’avait donc rappelé pour prendre rendez-vous et signer les papiers.

Il y avait 31 voitures au total dans ce lot, tout comme la fois précédente, de toutes sortes de marques, toutes sortes de prix et toutes sortes de modèles. Toutes étaient immatriculées au nom de Song Shuhang, tout comme pour les retours des contrôles techniques.

Ses yeux balayèrent le parking de long en large. Il y avait plus de voitures de luxe dans le deuxième lot, ainsi qu’un certain nombre de voitures de sport.

Stop ! Je vois quelque chose d’étrange au milieu !

L’étudiant fixa les trois véhicules qui ne semblaient pas être à leur place au milieu des voitures de luxe. Énormes, ils étaient portés sur l’aspect utile et pratique plutôt que sur l’apparence. Un tracteur, une petite pelleteuse et un bulldozer…

– « Ces trois-là aussi nous ont également été envoyés par M. Huang Wenzhong ? » demanda-t-il avec embarras.

– « Oui, tout à fait. » L’agent essuya la sueur de son front. À vrai dire, lui-même avait été complètement abasourdi.

– « Je vois. Merci pour tout. » Song Shuhang soupira et signa.

L’agent en trembla de plaisir : ce lot valait des millions !

❄️❄️❄️

Après le départ du commerçant, Song Shuhang s’étira. « Aîné Blanc, choisissons quelle voiture nous prenons pour aller à Wenzhou. Et déposons l’instructeur Li au Centre ! »

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