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Chapitre 170 – Promener le chien
Chapitre 169 – Un coup oblique capable d’enflammer les cieux Menu Chapitre 171 – Regardez-moi m’en faire six!

Une heure plus tard, Song Shuhang cessa son entraînement.

Il sentait avoir obtenu de bien meilleurs résultats qu’auparavant suite à ses efforts. Mon corps est-il devenu plus fort après l’ouverture de mon Acupoint de l’Oe il ? Mais quand j’ai ouv ert celui du Cœur, l’amélioration n’ a pas été aussi franche .

Il ignorait alors que la bague sur son doigt était gravée d’une Formation de Rassemblement Spirituel qui lui permettait de rester constamment en pleine forme et augmentant sa vitesse dans sa pratique.

– « Très bien! Il est temps d’aller en cours. » Il ramassa le sabre Brise-Tyran et envisagea de prendre une douche.

En arrivant au troisième étage, il vit que Doudou était rentré. Le pékinois était alors devant l’ordinateur avec l’Aîné Blanc, cherchant des informations sur le web.

– « Bonjour. Doudou, vous êtes de retour! »

– « Bonjour à vous, jeune ami Shuhang. » Le Vénérable Spirituel leva la tête et lui adressa un sourire magnifique, comme toujours. Mais étrangement, il semblait éviter de le regarder dans les yeux.

– « Ça fait un moment. Tenez, c’est pour vous. » Doudou, lui, ne leva pas la tête, mais lui lança quelque chose avec sa queue.

En voyant un objet noir voler à toute vitesse dans sa direction, le cerveau de Song Shuhang se débrancha. Il brandit inconsciemment son sabre et frappa.

Clash ~ L’objet volant non identifié fut facilement coupé en deux, preuve de la qualité de son arme.

Une seconde plus tard, le jeune homme regarda le cadavre tombé au sol et eut envie de pleurer. « Mon appareil photo… »

Celui qu’il avait acheté pour rien grâce au charme du Vénérable Blanc. Il ne l’avait même pas encore utilisé.

Doudou tourna enfin la tête. « Ouaf… C’est votre faute, pas la mienne, ok ? »

L’étudiant au cœur brisé s’accroupit et prit les deux moitiés de son appareil photo clairement irréparable.

– « Ouaf. J’ai pris avec ça une vidéo de cette armoire à glace au joli minois. Essayez de voir si la carte mémoire est intacte. Et je vous préviens, je n’y retournerai pas! »

Song Shuhang ne put que retirer en silence la carte externe de l’appareil. Miraculeusement, elle était entière.

Soupirant, il se blâma intérieurement pour son geste irréfléchi et rebrancha son cerveau.

– « J’en déduis qu’il y avait bien un problème avec lui ? »

– « Ouaf. C’est la Secte Démons Sans Frontières. Il veut voler le Cristal du Dieu de Sang, mais c’est juste un insecte isolé. Pour les détails, regardez la vidéo. »

Ce qu’il avait craint se réalisait!

– « Il est fort comment ? »

– « Premier Rang, cinq Acupoints ouverts, pas très loin d’être un Poisson Sautant la Porte du Dragon. »

Après avoir réfléchi, Song Shuhang ajouta : « Est-ce que je peux le battre ? »

– « Bien sûr… Si vous lui tendez une embuscade, avec vos talismans plus la magie de l’anneau de bronze à votre doigt, vous avez une petite chance. Mais s’il esquive, vous êtes foutu. »

Autant dire que je suis dans la mouise.

Surtout qu’il peut venir n’importe quand!

Le jeune homme se mit à rire jaune. « Doudou ? Voulez-vous faire un petit tour aujourd’hui ? »

– « Hein ? Vous voulez aller me promener ? » Il le regarda plus attentivement. « D’accord. Je suis de bonne humeur, je vais vous autoriser à sortir le chien! »

Il tapa quelques touches du clavier, termina un mini-boss, et dit au revoir à sa chérie en ligne.

– « Attendez-moi, je vais aller me changer, » dit-il en éteignant son ordinateur portable.

Song Shuhang s’adressa alors au Vénérable Blanc. « Aîné, je dois aller en cours. Ça va aller de votre côté ? »

– « Oui, j’ai encore quelque chose à faire ce matin. J’ai reçu un appel d’une certaine administration à propos d’une résidence principale. Je vais en profiter pour faire quelques papiers. »

– « Oh! je vois. Doudou et moi allons vous laisser! Aîné Blanc, si vous avez le moindre souci, n’hésitez pas à me contacter. »

Son interlocuteur acquiesça silencieusement, et posa brièvement son regard sur un grand placard contenant ses “trophées” de la bataille de la nuit précédente. Une grande télévision, une machine à soda, deux haut-parleurs, un cuiseur à riz, une plaque à induction…

Heureusement, son jeune ami ne s’en était pas aperçu.

Après son départ, il allait devoir organiser un nouveau décollage vers l’infini et au-delà.

❄️❄️❄️

À 7h30, Song Shuhang et Doudou quittèrent la maison.

Le pékinois avait mis tout seul son propre collier après avoir pris une taille plus raisonnable et déambulait en affichant une expression clamant que Sa Majesté canine était clémente à laisser ainsi sa laisse entre les mains du jeune homme.

Je prom è n e le chien ?

Le Surhomme avait cru que Doudou sortirait de la maison avec lui, tout au plus. Il ne s’était pas attendu à le voir porter un collier et être sous une forme visible aux êtres humains ordinaires.

Même si la Cité Universitaire de Jiangnan était assez tolérante et que les employés vivant sur le campus pouvaient avoir des animaux de compagnie, les étudiants ne bénéficiaient pas d’un tel traitement.

Bah! Faisons juste un tour et voyons ce qu’il se passe.

Si ça ne va vraiment pas, je dirai que c’est l’ animal d’un ami que je promène exceptionnellement .

Dans la première partie de leur balade, Doudou resta assez passif, et Song Shuhang se contenta de le suivre docilement. Non l’inverse.

Mais quand ils furent sur le point d’arriver dans la Cité même, les yeux du chien s’illuminèrent soudainement, et il se mit à courir aussi vite que ses petites pattes le lui permettaient!

Ce puissant monstre, une fois lancé, pouvait-il être arrêté par le pauvre étudiant ? Il dut faire de son mieux pour ne pas se vautrer sur le bitume, entraîné par la course folle du cabot.

– « Doudou ? Où courez-vous ? »

– « Ouaf ouaf! Je veux faire quelque chose d’amusant. Allons jouer quelque part! »

Ainsi, un mignon petit pékinois traîna sauvagement un jeune étudiant derrière lui.

Heureusement, il trouva bien vite ce qu’il cherchait.

À l’extérieur de la Cité Universitaire, une longue rivière traversait tout Jiangnan. Grâce aux efforts de plusieurs générations, la rivière était limpide, ses deux rives couvertes d’une herbe verte et parfumée.

À ce moment-là, un vieil anglais aux traits sévères et aux cheveux soigneusement peignés y marchait tranquillement, tenant en laisse un énorme berger allemand.

Le professeur d’anglais de la classe de Song Shuhang, monsieur Smith. Il avait eu un adorable petit chien de compagnie, mais… Douce Plume avait exécuté une certaine technique, et son compagnon à quatre pattes l’avait mordu.

Par la suite, en sortant de l’hôpital, la première chose qu’il fît fut d’en faire un pot-au-feu.

Ainsi, cet énorme berger allemand était devenu son nouvel ami.

Doudou traînait toujours son chargement, fonçant droit sur le professeur Smith.

Réalisant être incapable d’échapper à leur rencontre, Song Shuhang se força à sourire. « Bonjour professeur Smith. »

Il le regarda et lui rendit sa salutation sans le reconnaître. Il y avait tellement de chinois! À ses yeux, ils se ressemblaient tous, et rares étaient ceux qu’il identifiait au premier coup d’œil.

Alors que le jeune homme voulait tirer Doudou en arrière, celui-ci le traîna derrière le gros chien.

Oua f , oua f ! aboya-t-il férocement en remuant la queue.

Le gros chien baissa la tête, intrigué, regardant le petit pékinois d’un air amusé.

Ouaf ouaf! Il continua de le titiller bruyamment, puis agita son arrière-train devant son museau. M ords moi, mords moi, espèce de corniaud !

Seul Song Shuhang l’entendit. Visiblement, les deux chiens se heurtaient à la barrière de la langue, le berger allemand continuant à regarder son interlocuteur d’un air confus.

L’étudiant sourit amèrement au professeur, embarrassé, et tira de toutes ses forces sur la laisse. « Doudou, c’est bon, il faut y aller! »

Monsieur Smith rit et fit de même.

Mais alors, le pékinois bondit et frappa le museau du grand chien. Incapable de réagir à temps, le berger allemand se prit une bonne gifle.

Paf !

Gr rrr ! Ce nabot avait osé l’attaquer ? Il n’était pas un bon pépé à sa mémère! Il grogna avec toute la férocité dont il était capable.

Le professeur grimaça en regardant le jeune homme. C e petit chien a vraiment de sacrées tripes !

Quant à ce dernier, il souhaitait se faire tout petit et se cacher dans un trou… Que diable faisait Doudou ?

Les deux hommes perdirent alors le contrôle de leurs chiens, qui se lancèrent dans un combat sans merci.

Song Shuhang ne pouvait rien pour retenir le monstre-chien, ni le professeur pour son animal. Ils lâchèrent les laisses.

Bah! Si le pire arrive, je filerai un peu d ’argent à cet étudiant. Un pékinois ra ne vaut probablement que quelques milliers de RMB .

Des aboiements rageurs montaient sans cesse, des poils de chien s’élevant en un dense nuage.

❄️❄️❄️

Une minute plus tard.

Le gros berger allemand, déplumé, était allongé sur le sol. De ses yeux vides, il fixait le petit être qui lui marchait dessus.

Ce dernier transpirait la joie. Il se retourna et lança à Song Shuhang : « Ouaf ouaf ouaf! »

L’étudiant avait envie de cacher son visage dans sa main. V ous êtes un monstre-chien capable de pourchasser le Monarque D émon Anzhi qui est de Q uatrième Rang, un cultivateur avec une épée volante, et de le pousser à fuir pour sa vie . Qu’ avez-vous à être fier d’avoir gagn é contre un simple berger allemand ?

Le professeur Smith, quant à lui, se frotta les yeux. Est ce que je perds la tête ou la vue ? C’est mon Big Black qui a perdu ? Ce petit pékinois a gagné ? Qu’est ce qu’il vient de se passer ?

Voyant que le jeune homme n’avait pas l’intention de le féliciter, Doudou en fut plutôt irrité. Il se retourna et courut ventre à terre vers la Cité Universitaire de Jiangnan.

– « Doudou, stop! » Il prit rapidement congé : « Professeur, je suis navré, je dois le rattraper. »

– « Bien sûr, bien sûr… »

L’anglais attendit que Song Shuhang et le petit Doudou fussent à bonne distance, puis s’accroupit à côté de son chien.

La fourrure au sol était la sienne, le pékinois n’avait pas perdu un poil!

La bave de Big Black était teintée de rouge, et quelques blessures parsemaient son corps. Toutefois, il n’y avait aucune trace de morsure. Toutes avaient été infligées par des coups de griffes.

– « Les pékinois chinois sortent de l’ordinaire, hein ? » Il prit son menton entre ses doigts. Devrais je essayer d’en prendre un ?

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