Le Salon de Discussion des Cultivateurs | Cultivation chat group | 修真聊天群
A+ a-
Chapitre 114 – C’était une expérience
Chapitre 113 – L’Art de Contrôle d’Épée Limité Menu Chapitre 115 – Est-ce qu’on peut se tenir la main ?

Song Shuhang ouvrit joyeusement le dernier dossier, et le ferma aussi sec, déçu.

Cet ensemble, l’Art de Contrôle d’Épée Limité, était un produit raté d’une époque où le Grand Maître Profond Principe avait essayé de baisser les exigences de rang pour la technique originale.

Ainsi, le Grand Maître avait donné à ses disciples la possibilité de faire l’expérience plus tôt que prévu de l’Art de Contrôle d’Épée.

Tout d’abord, il mettait une formation spéciale dans une épée volante, y stockant ainsi une partie de son énergie. Ensuite, ses disciples de rang inférieur pouvaient utiliser des mots-clés, des incantations ou des sceaux avec leurs mains pour utiliser temporairement la beauté de cette technique. Mais la quantité d’énergie stockée étant limitée, cette expérience ne durait pas longtemps. C’est pourquoi son nom complet était “Introduction Limitée à l’Art de Contrôle d’Épée”.

Ainsi, cela ne lui était pas utile. Il avait donc entièrement parcouru le dossier, avant de le refermer directement.

– « Plus l’espoir est grand, plus la déception est grande. J’ai promis d’inviter à dîner Yangde, Tubo et les autres au restaurant Dix Parfums de Tête de Poisson ce soir. J’ai encore six ou sept heures devant moi, autant faire quelques séries de cultivation. Le temps c’est de l’argent. Si je ne travaille pas dur maintenant, ce qu’il me restera quand je serai vieux seront des regrets! »

Pour une raison ou pour une autre, lorsqu’il commença à pratiquer la Technique basique du poing bouddhiste, le visage de cet idiot d’employé de bureau apparut devant ses yeux.

Il frappa avec plus de force à chaque coup de poing!

Lorsqu’il termina la dernière série de coups de poing, la quantité de Qi Sanguin générée n’était-elle pas plus grande ?

❄️❄️❄️

Hôpital Populaire n°4 de la région de Jiangnan, dans une chambre.

Sima Jiang quitta son lit et alluma une cigarette. Il regarda par la fenêtre.

– « Monsieur Sima, nous l’avons amené, » annonça l’homme en costume et aux lunettes de soleil qui gardait l’entrée.

Il serra les dents. « Amenez-le moi. »

La porte s’ouvrit et un groupe d’hommes musclés jeta le voleur dans la pièce.

Sima Jiang tourna la tête et le fixa, glacial. « Connard, tu te souviens de moi ? »

Il leva la tête pour le regarder et rit malicieusement. « Bien sûr. »

Plus tôt, face à tant d’armes à feu, sa force était insuffisante et il n’avait pu qu’admettre sa défaite. Mais là… Dans cette petite salle, et avec les gardes du corps à l’extérieur, rien ne pouvait l’arrêter!

Pour mettre l’ennemi en échec, capturez le roi! Tant qu’il pouvait prendre cette homme en otage, il pourrait l’utiliser pour s’échapper.

Quant aux cordes qui l’enserraient, comment pouvaient-elles le retenir ?

Il se secoua légèrement, et ses liens se détachèrent. Comme un éclair, il s’élança vers sa cible à toute vitesse.

Sa main droite prit la forme d’une griffe. Il visa la gorge de Sima Jiang, bien décidé à le capturer.

Toutefois, alors même que le voleur s’était libéré, aucune trace de peur n’apparut dans les yeux du bel homme.

À la porte, un garde repoussa ses lunettes. Il appuya sur un bouton d’une télécommande dans sa main droite.

Bang! Bang! Deux faibles bruits retentirent.

Les yeux de l’agresseur, qui avait sauté, s’élargirent. Ses genoux s’étaient brisé, et du sang coulait le long de ses jambes.

Les subalternes de Sima Jiang avaient fait quelques préparatifs. Ils avaient placé deux petites bombes aux endroits cruciaux. Ils pouvaient l’empêcher non seulement de s’échapper, mais également de tenter une folie.

– « AHHHHHH… » On aurait dit qu’un cochon sur le point d’être abattu criait. Le voleur tomba et se roula par terre, souffrant d’une douleur atroce.

Sima Jiang hocha la tête. En réponse à ce signal, deux hommes ressemblant à des médecins s’avancèrent, et commencèrent calmement à s’occuper de lui. Ils pansèrent ses blessures.

Après un certain temps.

Le voleur était silencieusement appuyé contre le mur, ses yeux perdus dans le vague. Ses jambes… Brisées ?

C’ est fini. Tout est fini!

Sans ses jambes, à quoi bon parler de cultivation ?

Sa vie était foutue.

Sima Jiang éteignit sa cigarette. « Imbécile, arrête de sauter en tous sens. »

Le voleur était inexpressif, défait, et ne dit rien.

– « Je suis trop paresseux pour te demander ton nom ou d’où tu viens. Je veux juste savoir quelque chose. Le paquet que tu m’as volé, où est-il ? »

– « Ha ha. » Le blessé lui jeta un regard méprisant.

– « Tu ne dis rien ? Ceux que je préfère sont ceux qui résistent! » Sima Jiang leva son pouce. Puis, de Dieu sait où, il sortit une barre en acier et frappa cruellement la tête du voleur. Le sang coula. « Je te renvoie l’ascenseur! Tu vas me dire tout ce que tu sais, je te le promets! »

Puis il ajouta : « Faites-le descendre et donnez-lui un aperçu de nos méthodes! »

Moins de dix minutes plus tard, il avoua tout.

Très franc, il devint même bavard. Ce n’était pas qu’il avait peur de ses tortionnaires. Il voulait se venger!

Il donna la position de son aîné et décrivit avec force détails son apparence. Il n’avait plus qu’à attendre l’intervention de Sima Jiang et de son équipe!

Son aîné était un disciple interne de la Secte du Sabre Lunaire. Au 2ème Rang, il allait être difficile à capturer par des gens ordinaires comme eux.

Mais s’il était défait misérablement par le commun des mortels… Quelle joie ce serait pour lui!

Ce bâtard avait volé son épée invisible, et avait même affirmé faussement qu’il voulait la donner au Maître de leur Secte! S’il n’avait pas été si faible, il l’aurait défié dans un combat à mort!

Sima Jiang et son aîné étaient les cibles de sa haine! Les voir se mordre comme des chiens enragés l’apaiserait! S’ils pouvaient souffrir tous autant qu’ils étaient…

Naturellement, il n’était pas stupide au point de révéler aux hommes cravatés le rang et la force de son aîné. Il leur affirma simplement qu’ils étaient complices, et que le colis et tout le reste étaient entre ses mains.

Sima Jiang alluma une cigarette fraîche et inhala la fumée, sévère.

– « J’espère que tout ce que tu as dit est la vérité. Si tu oses me mentir, je m’assurerai que ton destin soit pire que la mort! » cracha-t-il avec cruauté. Dans une société régie par des lois, tuer quelqu’un n’était pas recommandé. Après tout, ils étaient tous de bons citoyens respectueux des lois.

Toutefois, ils avaient de nombreuses méthodes pour faire de sa vie un enfer.

Par exemple, le jeter dans une cellule avec des gros bras aux penchants douteux, et verrouiller la porte pendant un certain temps… Ses nouveaux compagnons prendraient alors bien soin de lui.

– « Vous avez sa description, traquez son complice! » ordonna Sima Jiang, placide.

– « Avec une description aussi détaillée, nous pourrons le retrouver d’ici demain. Laissez-nous faire. » L’homme lui ayant répondu rehaussa ses lunettes de soleil, confiant.

– « Le plus vite sera le mieux! » approuva-t-il.

Espérons qu’il n ’y aura pas d’autre problème

❄️❄️❄️

16 h 30.

Song Shuhang avait complété sept fois la technique du poing, et utilisé deux pilules de Qi Sanguin.

La quantité de pilules à sa disposition diminuait de plus en plus. Toutefois, la quantité de Qi Sanguin dans son Acupoint du Cœur était de plus en plus grande. Il s’y trouvait alors une vingtaine de brins énergétiques.

Dès l’instant où il fermait les yeux et se concentrait, il pouvait sentir des courants chauds qui y circulaient! Il devait juste condenser trente autres brins pour que son corps subît un autre changement qualitatif. À ce moment-là, il pourrait former quotidiennement bien plus de brins de Qi Sanguin.

Puisque l’heure tournait, Shuhang mit fin à son entraînement.

Il passa par la salle de bain pour prendre une douche et se débarrassa des impuretés et de la sueur sur sa peau suite à cet entraînement. Il se changea alors et enfila les vêtements qu’il avait préparé ce matin-là.

Ensuite, il courut d’une traite vers les Dix Parfums de Tête de Poisson et y réserva une salle.

Il passa alors un coup de fil. « Yangde, amène Tubo et Gao Moumou aux Dix Parfums de Tête de Poisson. J’ai déjà réservé une pièce, la 303! »

– « Pas de problème, on arrive! » Il rit et se tourna vers les autres. « C’est bon, allons-y. Shuhang est en train de tout préparer. »

Tubo, Gao Moumou et Zhuge Zhongyang étaient à côté de lui.

– « Il nous invite aux Dix Parfums de Tête de Poisson ? » Les yeux de Gao Moumou se mirent à luire. Il prit son téléphone et composa un numéro.

– « Hey, Lu Fei ? C’est moi, Gao Moumou. Tu te souviens que Shuhang disait qu’il allait inviter tout le monde ? Oui oui, tu es également la bienvenue. Tu peux venir dès que tu es prête ? La réservation ? Mm, c’est la salle 303! » Il haussa ses lunettes d’un doigt, et la lumière de la sagesse y brilla…

🏆 Top tipeurs
  • 🥇1. Thomas
🎗 Tipeurs récents
  • Thomas


Rejoignez-nous et devenez correcteur de Chireads Discord []~( ̄▽ ̄)~*
Chapitre 113 – L’Art de Contrôle d’Épée Limité Menu Chapitre 115 – Est-ce qu’on peut se tenir la main ?