Le Restaurant d'un Père dans un Univers Extraordinaire | A Stay-at-home Dad's Restaurant In An Alternate World | 奶爸的异界餐厅
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Chapitre 60 – Les clients font la queue à l’extérieur
Chapitre 59 – Miaou, Miaou, Miaou, Miaou Menu Chapitre 61 – Mag, vous êtes un génie !

Le riz frit Yangzhou était bon, tout comme le roujiamo, mais ne manger que cela tous les jours allait être plutôt lassant.

Il savait qu’il aurait accès au pudding au tofu après cette nouvelle mission, mais il voulait toujours gruger le système pour débloquer un ou deux autres plats.

« Puisque vous n’avez pas pris la dernière mission au sérieux et que vous avez utilisé un raccourci pour la réussir, vous avez déclenché une mission cachée : faites manger 1 000 clients au restaurant. Vous débloquerez la recette du poulet braisé avec du riz. Il vous reste 15 jours. Chaque individu sera considéré comme un client. Si vous échouez, votre force sera réduite de 0,5. Vous avez déjà atteint 155 clients » déclara le système après un certain temps.

Cela signifie que je dois avoir 845 nouveaux clients différents en 15 jours ? Mag haussa un sourcil. C’était beaucoup plus difficile que de vendre 1 000 roujiamo. Après tout, certains clients pouvaient en manger plusieurs chaque fois, et il y avait les habitués. Un homme pouvait donc en acheter une douzaine en quelques jours.

Cependant, attirer 1 000 clients était une autre histoire. S’il avait pu le faire, son restaurant serait certainement complet.

Malheureusement, il n’en avait attiré que 155 depuis le début de son activité. S’il échouait à cette mission cachée, sa force diminuerait. C’était un vrai problème pour lui.

Il ne s’inquiéta plus pour son commerce, mais plutôt à propos des clients réguliers. Les nouveaux clients pouvaient ne pas être en mesure d’obtenir leur nourriture à cause des habitués, ce qui finirait par ralentir l’augmentation du nombre de nouveaux clients.

Manger au restaurant sont les mots clés. Il semble que je doi s contrôler la quantité de produits à emporter. Je dois faire de la publicité et en même temps essayer de répondre aux besoins des clients , pensa Mag, et ses yeux se mirent à briller en imaginant la recette promise.

Le poulet braisé avec du riz, les nouilles au boeuf de Lanzhou et les délices de Shaxian étaient peut-être les trois plus grands modèles commerciaux de Chine.

Dans sa vie passée, il avait essayé la méthode authentique dans plusieurs restaurants. Bien que, comme toujours, il s’était étendu en critiques vicieuses, le goût était vraiment excellent. Le poulet était tendre et de première fraîcheur, et le bouillon très savoureux. Après avoir fini la viande, il avait ajouté un bol de riz dans l’assiette, un vrai délice !

Puisqu’il y réfléchissait, il se trouva en effet trop pointilleux. Son visage devint aigre quand il se souvint de ses commentaires acerbes. Bon sang ! Même si je finis la mission et que j’obtiens la recette, je dois me prépar er à passer des centaines de jours sur le terrain de test.

On récolte ce que l’on sème.

Mag se plaignit du dieu qui avait mis en place un tel standard pour la cuisine dans son esprit et s’endormit rapidement.

Le lendemain matin, il fut réveillé par la voix d’Amy. Il alluma la lampe de chevet, s’assit et regarda le petit lit. Elle était assise sur celui-ci, semblant venir de se réveiller. Elle se frotta les yeux et regarda autour d’elle. « Père, où est Vilain Petit Canard ? » demanda-t-elle en le regardant, confuse.

Mag était surpris. Il ne s’était pas endormi sur le bras de sa maîtresse ?

« Miaou ! » Le miaulement était un peu malheureux, et venait de sous le lit.

Ils regardèrent sous le sommier en même temps. Quand avait-il atterri là ? Il regardait Amy tristement comme un locataire éjecté d’un appartement. Ses yeux étaient inondés de larmes.

Amy éclata de rire. « Vilain Petit Canard, est-ce que je t’ai poussé hors du lit ? » demanda-t-elle joyeusement en s’allongeant sur le ventre au bord du matelas.

Il hocha la tête comme s’il l’avait comprise. Il sembla encore plus blessé. Il leva sa petite patte, semblant quémander des câlins.

Mag sourit à son tour et se sentit désolé pour lui.

Sa fille haussa les épaules. « Je t’ai dit que tu serais peut-être poussé et tu ne m’a pas crue. Tu ferais mieux de dormir dans ton petit panier la prochaine fois. » Ensuite, elle se tourna vers l’adulte et demanda en baillant : « Père, est-ce qu’on doit lever maintenant ? »

Il regarda l’horloge : à peine 4h50. Il descendit de son lit, ramassa le chat de la taille d’une paume et le posa sur le petit lit. « Il est trop tôt » dit-il en souriant. « Dormez, vous deux. Je vais préparer la nourriture. »

Amy manifesta de la tête son assentiment. « Alors je vais dormir encore un peu. » Elle tint la tête de l’animal essayant de se placer entre ses bras. « Vilain Petit Canard, ne griffe pas mes vêtements. Père me les a achetés récemment. Si tu les abîmes, je ne te laisserai pas revenir sur le lit. »

Il s’arrêta immédiatement et hocha la tête. « Miaou… » Puis il ferma les yeux, confortablement installé sur la couette.

Amy était satisfaite. « Bien. » Elle s’allongea sur le lit, ferma les yeux et se rendormit.

En souriant, Mag les couvrit mieux avec le drap. Une bonne température corporelle était très importante à son âge.

Il se changea, se lava et descendit préparer les ingrédients pour les roujiamo. Ce matin-là, il prévoyait de faire quatre lots de pain : 64 sandwich. Il devrait être capable de les vendre dans l’heure et demie que durait le déjeuner.

À 7 heures, il monta à l’étage et réveilla Amy. Quand elle se lava, elle insista pour brosser les dents du chat.

Mag gloussa et expliqua pendant un long moment que cela ne se faisait pas. Finalement, elle lui rinça la bouche plusieurs fois.

Elle hocha la tête en se brossant les dents. « Bien. Nous brosserons tes dents quand elles grossiront » dit-elle en regardant Vilain Petit Canard se lécher les babines et déglutir.

Il fixa la brosse et le dentifrice dans la bouche d’Amy et recula lentement vers la porte, un peu effrayé.

Le lait de brebis que Mag avait acheté hier la veille était déjà terminé. Il n’eut pas le temps d’en acheter à nouveau avant la fin du déjeuner.

Pendant le petit déjeuner, allongée dans les bras d’Amy, le chat les regardait manger un roujiamo et du riz frit Yangzhou, les yeux étincelants. Comme aucun des deux ne voulut lui en donner, il se couvrit tristement les paupières avec sa patte, essayant de bloquer la vue le torturant.

Amy prit une bouchée de son roujiamo. « Vilain Petit Canard, je peux voir tes yeux derrière ta patte. Tu peux regarder si tu veux, mais tu n’en auras pas » dit-elle en le regardant tout sourire.

Il détourna le regard, retira sa petite patte et regarda en l’air, dépourvu d’expression.

Mag secoua la tête en souriant. Après le petit déjeuner, il débarrassa la table et ouvrit son restaurant à sept heures et demie.

Comme à son habitude, Mobai arriva le premier après avoir attendu à l’extérieur, mais derrière lui d’autres faisaient la queue spontanément. Leurs visages s’illuminèrent lorsque Mag ouvrit la porte. Beaucoup sourirent et dirent : « Bonjour Mag. »

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