Le Restaurant d'un Père dans un Univers Extraordinaire | A Stay-at-home Dad's Restaurant In An Alternate World | 奶爸的异界餐厅
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Chapitre 48 – As-tu une petite amie ?
Chapitre 47 – Votre riz frit arc-en-ciel Menu Chapitre 49 – Mag, puis-je vous poser une question ?

Lune avait seulement l’intention de lui apporter son soutien, mais en voyant le riz frit Yangzhou, ses yeux s’illuminèrent immédiatement.

La première pensée qui traversa son esprit fut : C’est si beau ! Puis, elle devint curieuse. Quell e maîtrise de la découpe faut-il pour apprêter chaque ingrédient en un grain de riz ? N’ a-t il pas visiblem ent fait cuire tous les ingrédients ensemble ? Mais comment les œufs on t ils fini par enrober le riz ?

L’arôme agréable des œufs et des différents éléments chatouillait son nez, et elle déglutit malgré elle.

« Professeur Lune, essayez s’il vous plaît » dit doucement Amy en la regardant, pleine d’espoir.

Mag la regardait aussi alors qu’il se tenait là tranquillement, espérant qu’elle apprécierait.

« D’accord, je vais essayer » répondit-elle avec un sourire. Elle prit gracieusement la cuillère, prit une demi-portion de riz frit et la porta à sa bouche. Elle se perdit instantanément dans le délice de cette nourriture spéciale.

Ce plat n’avait pas un goût de bouillie comme les aliments cuits dans l’eau. Elle ignorait comment exactement il avait été préparé. Chaque ingrédient avait ses propres propriétés : croquant, doux, tendre et savoureux. Chaque goût était si distinct, et pourtant ils se mélangeaient parfaitement. Elle n’avait jamais rien essayé de tel auparavant et n’aurait jamais pensé que la nourriture aurait pu être aussi bonne. Elle avait l’impression d’être entrée dans un tout nouveau monde.

Après avoir avalé, le riz frit devint un courant chaud, apaisant tous ses muscles. Tous les pores de sa peau semblaient s’ouvrir. Cette sensation agréable en était enivrante.

C’est tellement bon !

Voilà tout ce à quoi elle pouvait penser en regardant le riz frit devant elle. Elle n’avait jamais rien mangé d’aussi bon, même dans la capitale. Elle se sentait si satisfaite, rien qu’avec une simple bouchée.

Elle ne pouvait s’empêcher d’en prendre une autre cuillère, goûtant les champignons des arbres et les pousses de bambou des forêts d’altitude, les crevettes de la mer, les œufs tendres et le riz savoureux. La nourriture était vraiment divine.

Alors que sa raison et ses manières lui intimaient d’être gracieuse, ses mains semblaient être hors de contrôle devant un plat aussi délicieuse. Une cuillère après l’autre, elle portait le succulent riz frit à sa bouche. La cuillère claquait encore et encore sur l’assiette.

Son intention de soutenir une personne dans le besoin avait complètement disparu. Celle-ci lui donnait d’ailleurs envie de rire d’elle-même. Ils n’avaient pas à s’inquiéter que personne ne vint avec quelque chose d’aussi délicieux.

Quant au prix, il était encore trop élevé pour elle, mais le cadre et les aliments en valait vraiment la peine.

De plus, elle était seule dans cette ville. Cela ne lui ferait pas de mal de s’offrir un excellent repas de temps en temps. Bien manger était peut-être la meilleure des consolations pour celui qui vit dans un pays étranger.

Mag sourit chaleureusement en regardant Lune, perdue dans son riz frit. Peut-être était-ce le rêve de tous les cuisiniers de voir les clients apprécier leurs plats.

Amy était heureuse elle aussi, comme si elle avait fait quelque chose d’incroyable.

* Ting !*

La cuillère frappa l’assiette. La jeune femme regarda l’assiette vide devant elle et réalisa qu’elle était vide. Elle était si propre qu’elle pouvait même y voir son reflet. Elle était un peu embarrassée et surprise. Elle n’aurait jamais pensé manger jusqu’au dernier grain de riz dans son assiette.

Ce qui la surprit encore plus était qu’après avoir fini, elle eut l’impression d’avoir pris un bain chaud, agréable.

« Professeur Lune, vous aimez ? » demanda Amy alors que celle-ci sortait un mouchoir de sa poche pour essuyer les coins de ses lèvres.

Elle hocha la tête. « Oui. C’est délicieux. Le riz frit arc-en-ciel de ton père est vraiment bon. » Puis elle leva les yeux et regarda Mag avec un sourire. « La nourriture que vous avez préparé est particulièrement savoureuse. »

Il hocha la tête, heureux. « Merci. » Il pouvait sentir qu’elle était bien moins distante.

« Professeur Lune, à part le riz arc-en-ciel, le roujiamo de Père est très bon aussi. S’il vous plaît, essayez-le aussi » recommanda Amy en la dévorant des yeux.

Elle regarda l’heure, déjà huit heures dix. Bien qu’elle eût un peu envie d’essayer cet autre plat, elle sourit et secoua la tête. « Merci, mais je dois aller travailler maintenant. Une prochaine fois. » Puis elle sortit une magnifique bourse de sa poche.

« Oh. » Amy était un peu déçue. Elle devait attendre que son professeur passât à nouveau.

« Mademoiselle Deschamps, je vous offre ce repas. C’est pour la maison » dit Mag en regardant sa cliente.

« Je vous suggère de ne jamais faire cela » intervint sévèrement le système. « Et ne laissez jamais personne payer à crédit. Ayez du style et des principes ! »

« As-tu une petite amie ? » demanda l’homme calmement.

Le système ne répondit pas immédiatement. Après un moment, il affirma : « Je n’ai pas besoin d’une petite amie. »

« Ouais, c’est vrai. Tu es si radin. Tu n’as même pas d’ami, alors encore moins une femme » ricana Mag. Puis il jeta un coup d’œil à Lune. « Elle est si gentille avec Amy. Si je lui offre un repas, et alors ? Tu n’as même pas de copine. Occupe-toi juste de ton entreprise de légumes. »

« … » Trois points parcoururent sa tête.

Luna secoua la tête. « Merci, mais je pense que je dois payer pour ma propre nourriture. C’est normal » déclara-t-elle solennellement. Puis elle sortit six pièces d’or de son sac et les posa sur la table. Elle caressa les cheveux d’Amy et se prépara à partir.

Mag n’insista pas. Il savait que certaines personnes étaient ainsi. « Veuillez patienter un instant » dit-il en se dirigeant vers la cuisine.

« Oui ? » demanda Lune en regardant son dos. Elle s’arrêta et attendit.

Une minute plus tard, il revint avec un sac en papier. Il le lui tendit en souriant. « Voici notre nouveau plat. Il n’est pas encore officiellement au menu. Si cela ne vous dérange pas, goûtez-le et dites-moi si je peux l’améliorer. »

Elle hésita un moment. Puis elle prit le sac après avoir regardé le sourire de Mag et le visage enthousiaste d’Amy. « Merci » dit-elle. Elle sentait qu’ils voulaient sincèrement qu’elle le prît, alors elle ne voulut pas refuser leur gentillesse.

Elle y aperçut un pain blanc, ouvert et rempli de viande émettant un puissant arôme. Ce doit être le roujiamo dont Amy a parlé. Elle était presque rassasiée après une assiette de riz frit, mais elle avait à nouveau faim.

Elle regarda l’enfant et sourit. « Je vais prendre congé. Tu peux venir à l’école si tu veux, Amy. Tu peux venir à chacun de mes cours. »

Celle-ci hocha la tête. « Merci, Professeur Lune. Mais j’apprends la table de 9 avec mon père en ce moment. »

La table de 9 ? se demanda-t-elle. Elle ne savait pas ce que Mag lui apprenait, mais elle n’avait pas le temps de le lui demander. Elle fit donc un signe de tête à cet homme, se retourna et se dirigea vers la porte.

C’est alors que Mobai ouvrit celle-ci. « On dirait que je ne suis pas le premier client aujourd’hui, Mag. » Il se décala sur le côté pour laisser Lune passer, et vit le sac dans sa main. En sentant le fort arôme de viande, ses yeux se mirent à briller. « Le nouveau plat sort aujourd’hui ? »

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