« Récompense : le sac d’entraînement pour la zhi roujiamo. Veuillez entrer dans le champ de test dès que possible. » Un sac scintillant apparut alors dans la tête de Mag.
« Système, donne-moi aussi le sac d’entraînement pour tresser les cheveux » dit l’homme dans son esprit. Puisqu’il avait collecté 3 000 pièces d’or et acheté suffisamment d’ingrédients pour lui permettre de cuisiner un certain temps, il avait décidé d’utiliser les 400 pièces d’or restantes pour acheter cet autre objet.
« Le système doit déterminer si oui ou non il est possible de vous fournir d’autres sacs d’expérience. » La voix désincarnée semblait un peu réticente.
« Je vais vous donner 120 pièces d’or. En espèce » ajouta calmement Mag.
« Reçu. Le sac d’expérience est disponible. » Puis un sac bleu apparut dans sa tête.
« Pompe à fric » répondit-il dans son esprit. Puis il toucha le sac d’expérience bleu, et tout à coup, une énorme quantité d’informations se déversa dans sa tête. Après une minute, il était prêt.
Maintenant, il maîtrisait presque 100 façons de tresser les cheveux. Queue de cheval, couettes, chignon… Il pouvait tout faire. Les objets du système étaient vraiment géniaux.
120 pièces d’or était cependant un peu cher. C’était 12 000 yuans, ou 1 500 €, sur la Terre. Néanmoins, cela en valait vraiment la peine s’il pouvait rendre Amy heureuse.
Celle-ci tira légèrement sa manche. « Père, sortons. Les clients ne viendront pas avant midi, n’est-ce pas ? » Son visage révélait sa hâte.
Amy était à un âge où la plupart des enfants jouaient toujours. Quant à elle, elle restait au restaurant pour aider son père à gagner de l’argent. Elle était très attentionnée pour son âge. Bien sûr, Mag ne pouvait refuser une telle demande. Il hocha la tête avec un sourire. « Non, tu as raison. Mais attachons tes cheveux avant de partir. »
« Vraiment ? » Les yeux bleus d’Amy s’écarquillèrent. « Mais, Père, vas-tu me coiffer comme hier ? » lui dit-elle, dubitative et inquiète.
Elle se souvenait de ce que son père lui avait fait la veille, au matin. Il avait fait ressembler ses cheveux à une grosse bosse sur sa tête. Les autres enfants se seraient certainement moqués d’elle si elle était sortie comme ça ce jour-là.
Mag était un peu embarrassé en se souvenant du résultat de ses efforts. « Non ! C’est juste que je me suis souvenu d’une super jolie coiffure tout à l’heure. Ce sera parfait. Crois-moi encore une fois, s’il te plaît… » affirma-t-il sincèrement.
Amy regarda le visage de son père pendant un moment, puis hocha la tête à contrecœur. « D’accord. Je vais donner une autre chance à Père. Si tu échoues à nouveau, je pense que Maître Lune pourra t’apprendre. »
Mag hocha la tête en souriant. « Merci. » Il n’avait cependant pas besoin de l’aide de Lune. Il pouvait faire presque une centaine de coiffures différentes à ce moment-là, et peut-être que même elle n’en connaissait pas autant.
Il coupa le bandeau violet en deux et commença à coiffer Amy avec un peigne.
Quant à la coiffure, Mag n’avait pas du tout le choix.
Il n’y avait qu’une seule vraie coiffure pour les petites lolis : les couettes !
Cependant, au lieu d’en faire des simples, il décida de les séparer en deux, puis de les tresser pour montrer ses compétences.
Amy était assise tranquillement sur une chaise haute. De temps en temps, elle levait les yeux, son visage à la fois suspicieux et plein d’espoir. Mag avait rangé leur petit miroir ; il ne voulait pas qu’elle se vît jusqu’à ce qu’il ait terminé.
Il n’était plus aussi nerveux maintenant qu’il avait bénéficié de l’expérience insérée dans sa tête. Il n’était cependant pas très doué. Suivant les étapes, il fendit ses cheveux, fit deux tresses, et les attacha avec deux morceaux de bandeau. Et voilà !
Mag recula de deux pas et regarda Amy. Ses cheveux argentés libres avaient été arrangés en deux tresses exquises. Elles partaient de ses tempes, avec deux petites courbes nouées de violet au bout. Entre son beau visage, ses yeux bleus clignotants et la robe noire gothique, elle était vraiment adorable.
Amy baissa la tête et regarda ses tresses. « Père, c’est bon ? » demanda-t-elle, pleine d’espoir.
Mag ne répondit pas mais posa un miroir devant elle. « Regarde par toi-même. »
« Wow… » Amy se regarda dans le miroir, la bouche grande ouverte. Elle cligna des yeux comme si elle n’en croyait pas ses yeux. Après un moment, elle se tourna vers Mag et dit adorablement : « Père, cette coiffure est si belle. Tu es encore meilleure que Maître Lune ! Tu es tellement incroyable ! »
Celui-ci hocha calmement la tête. « C’est du gâteau. Je peux changer ta coiffure tous les jours. Allez, allons-y. » Il la souleva de sa chaise, dénoua son tablier et mit plusieurs pièces d’or dans sa poche. Puis il prit sa main dans la sienne et sortit.
« Super. » Amy leva les yeux vers lui alors qu’elle jouait avec ses tresses. « Père est capable de faire n’importe quoi, c’est tellement incroyable. »
Mag resta impassible tandis que sa petite fille le regardait avec adoration, mais à l’intérieur, il était vraiment ravi. Les 120 pièces d’or en valaient vraiment la peine.
Amy s’arrêta au magasin de potions magiques. « Père, regarde ! Cet oiseau stupide porte des feuilles comme vêtements. On dirait qu’il n’a pas de plumes » dit-elle, surprise, en désignant la cage.
Mag, étonné, se retourna pour voir. Ce stupide corbeau était encore en vie et avait une nouvelle cage.
Seules les plumes sur sa tête avaient survécu à la boule de feu d’Amy. Deux feuilles recouvraient ses parties importantes comme un pagne. Il les regardait. Il était vraiment hilarant.
« Hum… Vous deux, vous avez brûlé mon palais et détruit ma précieuse robe. Qu’est-ce que vous voulez maintenant ? » dit le corbeau avec colère, mais d’une voix faible.
« Oiseau stupide, sois sage, ou je vais te mettre le feu » dit Amy d’un air sinistre en le regardant.
« Arrête, arrête, arrête ! » L’oiseau sauta nerveusement sur son perchoir. Puis il tendit son aile et dit : « Eh bien, vu que tu es plutôt adorable, je vais te permettre de m’appeler Fama Odin Ben. Vous n’avez pas besoin de vous incliner quand vous me voyez, et ne vous inquiétez plus de ma robe ou de mon palais. »
Mag voulait rire en regardant le corbeau qui était forcé de faire des compromis. Il semblait qu’il avait peur d’Amy lui aussi.
« Vous pouvez l’appeler Charbon Noir » le coupa le perroquet vert. « Et appelez-moi Sol, s’il vous plaît. »