(NdT : Si vous avez vu la note du chap précédent vous savez de quoi il s’agit. Pour information les paroles dans les différentes langues sont, eh bien… différentes. Ici, j’ai donc mis celles en français et pas de la va ou de la vo traduite.)

Hein ? D’où connaît-elle cette chanson ? Puis il vit la boîte à musique et comprit. «Non, je ne connais pas cette chanson. »

«Tu veux que je te l’apprenne ? »

«Oui ! »

«Brille, brille petite étoile, dans la nuit qui se dévoile.»

Mag sourit. «Ça sonne faux. »

Amy s’assit, confuse. «Mais Papa, tu viens de dire que tu ne connais pas cette chanson. »

«Euh, je connais un peu cette chanson, je suppose. »

Amy sourit. «Alors chantons ensemble», dit-elle. «Brille, brille, petite étoile, dans la nuit qui se dévoile…», chanta-t-elle en battant des mains.

Elle était tout sourire, ses deux nattes dansaient, et ses oreilles pointues semblaient presque transparentes à la lumière des étoiles. Mag chantait doucement, souriant en même temps. Leur chanson flottait dans la nuit tranquille.

Vilain Petit Canard ne pouvait pas monter sur la chaise. Il courait autour d’eux anxieusement, essayant d’attirer leur attention.

«Regarde, Père, cette étoile vole ! », dit Amy soudainement, pointant le ciel avec excitation.

C’était une étoile brillante, traînant une longue queue derrière elle, volant vers l’est. «C’est une étoile filante. Si tu lui fait un vœu, il s’exaucera »

«Vraiment ? » Amy ferma les yeux, croisa les mains et pria.

‘’Je prie pour qu’Amy soit heureuse tous les jours,’’ pria Mag en regardant sa fille.

Après un moment, Amy ouvrit lentement les yeux, excitée.

«Quel souhait as-tu fait ? », demanda Mag en souriant.

«Pardon Papa, Maîtresse Luna a dit que les vœux ne se réaliseront pas si je ne les garde pas secrets. »

«D’accord, je suis sûr que ton souhait se réalisera. » Mag était reconnaissante envers Luna pour son aide dans l’éducation d’Amy. Le fait qu’Amy aie grandi en une gentille enfant pouvait principalement lui être attribué.

Amy acquiesça. «Oui, j’en suis sûr. » Elle embrassa Mag sur sa joue et appuya sa tête sur sa poitrine. «Papa, tu ne me quitteras jamais, n’est-ce pas ? »

«Non, je ne te quitterai jamais,» dit-il en caressant doucement ses cheveux.

Amy sourit et se rassit. «Tu es le meilleur, Papa, je vais danser pour toi. »

Mag hocha la tête. «Très bien. » Amy n’avait étudié que moins d’une journée.

Amy sauta de sa chaise et alla chercher la boîte à musique. « Mais, Papa, comment s’appelle cette danse ? Je ne comprends pas un mot de cette chanson. »

«Hum…» Mag ne comprenait pas le japonais lui-même. Il réfléchit un moment et dit: « Ça s’appelle ‘’Le Printemps est là’’ »

Amy frappa joyeusement dans ses mains. « J’aime ce nom ! J’aime le printemps ! Pas étonnant que la Fée aux Champignons soit si excitée et heureuse. »

Mag sourit. «J’aime le printemps moi aussi. »

«Je vais commencer à danser. » Amy s’accroupit et tapota l’écran. La musique commença. Elle avait déjà appris à utiliser cette boîte à musique en un jour, mais elle ne savait pas lire beaucoup de mots.

Amy prit un air sérieux. Elle se tenait sur le côté, les mains croisées devant. Puis elle mit ses bras en l’air et les déplaça. Elle dansait au rythme.

Ses mouvements de danse n’étaient ni précis ni gracieux, mais ils étaient vraiment mignons.

Mag sourit en regardant Amy danser.

Elle faillit trébucher en mettant son pied gauche derrière le droit. Elle avait réussi à rendre les mouvements de danse beaucoup plus adorables.

Sa danse n’était bonne en aucune façon, mais elle faisait fondre le cœur de Mag.

Vilain Petit Canard sautait aussi, dansant à sa manière.

Lorsque la musique s’arrêta, Amy se figea dans la dernière position de danse, respirant bruyamment. «Papa, comment c’était ? »

«Tu as très bien dansé, encore mieux que la Fée aux Champignons. »

Elle n’avait jamais appris à danser auparavant, mais elle se souvenait déjà de la plupart des mouvements de danse après seulement une journée. Son talent est remarquable. Je suis sûr qu’elle maîtrisera cette danse en un rien de temps.

«Merci, Père, je vais m’entraîner plus», dit-elle joyeusement.

«Allez, descendons et prenons un bain, demain sera un grand jour. Tu portera de nouveaux vêtements » Mag s’accroupit et la prit dans ses bras.

«Oui, Papa. » Elle passa ses bras autour de son cou. Vilain Petit Canard les suivait tristement – personne ne lui prêtait attention.

…

Dans le palais du second prince, un beau jeune homme discutait de manière raffinée avec plusieurs jeunes magiciens. Ils le regardaient tous avec une grande admiration.

Soudain, un homme d’âge moyen ressemblant à un majordome se précipita vers le jeune homme. «Mon prince, un messager des elfes,» murmura-t-il à son oreille.