Le système avait bien sûr de nombreuses sortes de robes de femme de chambre pour différentes occasions. Mag parcourut grossièrement le catalogue et choisit deux longues, l’une noire et blanche, l’autre bleue et blanche, toutes deux du même style.

Le système utilisait la photo de Rem pour son catalogue: une robe noire et blanche exhibant les clavicules délicates, un tablier blanc, un noeud blanc autour du cou et un bandeau blanc. Le bandeau de l’autre robe était noir. Cinq paires de bas noirs et cinq paires de bas blancs étaient empilés au-dessus des deux robes.

Quant aux chaussures, Mag avait choisi deux paires de chaussures plates en cuir, une paire noire et une paire blanche, simples mais confortables. Après tout, travailler huit heures dans un restaurant animé ne nécessitait pas de porter des talons.

“Ca fera 11 pièces d’or.” Les vêtements et les chaussures commenceront à être fabriqués après votre paiement et seront prêts dans environ cinq minutes. Voulez-vous payer maintenant?” demanda le système.

“Très bien. Oui.” Mag était plutôt content des deux robes de femme de chambre qui ne dénudait pas trop le corps. C’était une sorte de ses dépendances secrètes qu’il ne pouvait nourrir nulle part ailleurs.

“Le paiement a été reçu. Les mesures du corps ont été prises. La fabrication des robes et des chaussures. Elles seront prêtes dans cinq minutes.”

Amy était également très heureuse que son père ait engagé Yabemiya. “Sœur Miya, ce n’est vraiment pas un rêve. Ne pouvez-vous pas reconnaître la place Aden?” demanda Amy en regardant Yabemiya, toujours figée les deux pieds dans le sol.

Yabemiya fut ramenée sur terre. Elle se tourna vers Mag. “Le salaire… Le salaire est trop élevé. C’est vraiment trop. Je ne me faisais que 800 par mois, alors vous n’avez qu’à me payer 800. Je vais travailler dur”, dit-elle en secouant la tête.

Souriant, Mag secoua la tête. “Non, tu le mérites. Nos clients cibles sont des gens de classe moyenne et de classe supérieure. Tu as juste besoin de travailler plus dur et d’être plus dévouée à ce travail pour gagner ce salaire.” Il ouvrit le menu posé sur la table. “Ton repas gratuit est une assiette de riz frit Yangzhou ou deux roujiamos. Lorsque nous aurons plus de plats, tu pourras choisir n’importe quoi à moins de 600 pièces de cuivre pour le déjeuner.”

Yabemiya écarquilla les yeux. “600 pièces de cuivre!” s’exclama-t-elle en fixant le prix du menu. 600 pour une assiette de riz frit Yangzhou! L e dernier plat savoureux que je viens d’avoir a été le riz frit.

Mais ce n’est pas cher pour un plat aussi incroyable, pensa-t-elle. Seulement, elle ne pouvait pas se le permettre.

Maintenant qu’elle pouvait en manger tous les jours gratuitement, ou qu’elle pouvait manger d’autres plats au même prix. Le prix de son déjeuner gratuit était bien plus élevé que son salaire.

“C’est réglé alors. Et le salaire correspond au salaire de votre période d’essai. Sur la base de votre performance ce mois-ci, je vais peut-être augmenter ta paie. Assieds-toi. Je vais t’apporter de l’eau et tes vêtements.” Mag lui fit signe de s’asseoir, puis se dirigea vers la cuisine et posa le verre sur la table.

Les serveuses de deuxième classe gagnaient au moins 4 500 pièces de cuivre par mois et leur salaire moyen était d’environ 5 000. La beauté de Yabemiya était plus que suffisante pour qu’elle devienne une serveuse de première classe.

Donc, Mag utilisait une serveuse de première classe pour faire un travail de troisième classe, et lui donnait le salaire d’une serveuse de deuxième classe. Dans tous les sens, il obtenait la meilleure fin de la transaction.

Néanmoins, Mag n’était pas exactement un ce que l’on appelle un exploiteur, car Yabemiya ne pouvait trouver aucun emploi nulle part ailleurs, même si elle se contentait de peu. Autrement, elle ne se serait pas évanouie de faim.

Mag ne fournissait que des repas gratuits car les ingrédients étaient très chers: près de 300 pièces de cuivre pour une assiette de riz frit, bien plus que son salaire. Incessamment sous peu, il augmenterait son salaire à la place de lui fournir les trois repas gratuitement.

Il avait une chambre d’amis au deuxième étage, mais il n’aimait pas que d’autres personnes dorment chez lui. Il voulait garder ses distances avec son employé. Je la pa ierai juste à l’avance pour qu’elle puisse louer une maison.

Quand Yabemiya prit le verre d’eau de Mag, elle n’était pas encore elle-même. La chance ne lui avait jamais souri auparavant. Alors qu’elle se réveilla, elle se sentit submergée par le bonheur. Elle avait mangé de la nourriture délicieuse, obtenu son approbation et même obtenu un emploi, le travail qu’elle désirait le plus, qui lui permettrait de discuter avec les clients!

Surtout, son salaire mensuel s’élevait à 4 500 pièces de cuivre, et elle pouvait manger un délicieux déjeuner gratuitement! Elle nageait dans le bonheur.

Mag comprit que c’était trop d’informations pour elle. Lorsque le système lui dit que les vêtements et les chaussures étaient prêtes et mises dans trois sacs, il monta les chercher et demanda au système d’imprimer deux photos de bonne pour lui. Après tout, les gens ici ne portaient pas ce genre de vêtements. Si elle ne savait pas comment les enfiler, il n’était pas bon pour lui de lui enseigner.

“Voici tes vêtements et tes chaussures. Porte-les pour venir travailler demain”, dit Mag en posant les sacs sur la table. “Voici 25 pièces d’or. Trouve un endroit confortable et sûr. L’argent restant devrait être suffisant pour ta nourriture de ce mois-ci. Tu auras le reste du salaire le premier du mois prochain.” Il tendit les pièces à Yabemiya.

“Je vous remercie, patron. Je travaillerai dur.” Yabemiya prit les pièces de monnaie avec ses deux mains, les yeux larmoyants. C’était la première fois qu’on prenait autant soin d’elle et qu’on lui témoignait autant de reconnaissance.

Mag l’avait embauchée non pas par pitié ou parce qu’il convoitait son corps, mais parce qu’il croyait vraiment en sa capacité à faire ce travail. Sa confiance en elle l’aida à trouver le sens de sa vie. Elle savait maintenant qu’elle n’était pas si mauvaise, et qu’elle était capable de faire au moins un travail.

Mag hocha la tête avec un sourire. “Je t’appellerai Miya. J’aimerais beaucoup te voir sourire davantage. Tu es très jolie quand tu souris” dit-il. “Tu devrais aller trouver une maison. Il fera bientôt nuit.”

“Vous pouvez le faire, Sœur Miya! À demain!” dit Amy en agitant sa petite main.

Yabemiya hocha la tête. “À plus tard.” Elle ramassa les trois sacs, jeta un regard plein de reconnaissance à Mag et Amy, et sortit, se demandant quel genre de vêtements contenaient ces sacs. Elle portait les vêtements que sa mère lui avait laissés.

“Père, sœur Miya n’a plus besoin de vendre des allumettes, n’est-ce pas?” demanda Amy.

Mag hocha la tête en souriant. “Non. Elle sera un membre de notre restaurant” dit-il. On dirait qu’Amy va bien s’entendre avec elle.

Maintenant qu’il avait trouvé une serveuse, Mag se sentit soulagé. Il donna au système la permission d’installer le rideau et monta avec Amy pour prendre un bain. Lorsqu’ils redescendirent, le rideau avait été installé. C’était presque l’heure du dîner. Mag abaissa le store et alluma les lustres en cristal. Personne ne pouvait les voir désormais. Le produit du système était de haute qualité comme toujours.

Mag entendit plusieurs coups pendant le dîner et les ignora. Après un petit moment, ils partirent. Il était plutôt content de ce résultat.

Le lendemain matin, Mag se réveilla vers 5 heures pour préparer les ingrédients. Il marcha jusqu’à l’ombre de la fenêtre pour l’ouvrir et y trouva une fille vêtue d’une robe de chambre debout à l’extérieur, boudant et le regardant dans une position embarrassante.