Le Monde des Arts Martiaux | Martial World | 武极天下
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Chapitre 10 – Les Dames Divines de la Terre Sacrée
Chapitre 9 – Technique d’inscription  Menu à suivre...

Bien qu’il ait fusionné avec les mémoires du fragment d’âme, Lin Ming ne pouvait pas nier la difficulté de l’inscription. Pour acquérir de nouvelles connaissances et combler ses lacunes, il devait renforcer son corps et la coordination spirituelle de son esprit afin de s’approprier complètement les mémoires de l’âme.

Les matériaux nécessaires à l’inscription correspondaient au montant de son or durement gagné. Il ne pouvait se permettre d’en gaspiller ne serait-ce qu’une infime partie. Pour le moment, il n’osait pas utiliser un seul de ses précieux matériaux. Au lieu de cela, il rassemblait la véritable essence contenue dans son corps pour s’entraîner. Il faisait circuler l’énergie à l’intérieur de son corps et, à chaque fois qu’elle semblait se synchroniser avec les mémoires du fragment d’âme, il imprimait cette sensation dans son esprit.

C’était un processus rébarbatif et spirituellement épuisant. Mais dans son esprit, Lin Ming pouvait visualiser des dizaines de milliers de pages à la fois, encore et encore, à mesure que son corps et son âme s’y habituaient et que ses mouvements devenaient plus fluides.

Cela nécessitait beaucoup de force d’âme. De temps à autre, il faisait une courte pause durant laquelle il en profitait pour lire son manuel «Technique d’Inscription : Débuter sur la Voie de l’Inscription ». Après quoi, il se sentait apaisé. Bien que ce manuel ne puisse rien lui apporter qu’il ne sût déjà grâce au fragment d’âme, cela lui permettait d’avoir une compréhension plus solide et concrète des techniques de gravure d’inscription du Continent du Grand Dévers. 

Au terme d’une journée complète de pratique assidue, Lin Ming referma son livre. Celui-ci ne contenait aucune description ressemblant à la Soie de Ver Céleste. 

La Soie de Ver Céleste était une priorité absolue pour lui. Bien qu’il y ait obtenu des informations intéressantes, il n’avait rien trouvé non plus sur ce sujet à la Foire du Commerce. Il y avait bien des Vers Célestes dans le Royaume du Grand Avenir, mais ils étaient généralement utilisés pour les cordes des cithares. 

Lin Ming n’était pas certain que ces deux produits puissent être identiques… 

À cause des différences qualitatives en termes de terre et de progression, les matériaux qu’il avait recensés du Domaine des Dieux n’étaient peut-être pas nécessairement identiques, même s’ils partageaient le même nom. La Soie de Ver Céleste du Domaine des Dieux était peut-être complètement différente de celle du Continent du Grand Dévers. Lin Ming n’essayait donc pas de les identifier en fonction de leur nom mais plutôt en se basant sur d’autres facteurs comme l’apparence ou l’odeur. Si ces facteurs étaient concordants, alors cela signifiait que les deux matériaux étaient vraisemblablement les mêmes. Sauf que Lin Ming n’avait que les mémoires de la Soie de Ver Céleste du Domaine des Dieux dans son esprit et comme il n’avait jamais vu l’équivalent du Continent du Grand Dévers, il n’était pas sûr qu’elles puissent être identiques. 

Lin Ming prit le temps de réfléchir à l’endroit où il pourrait y avoir de la Soie de Ver Céleste et finit par conclure qu’il avait des chances d’en trouver à la Maison Martiale des Sept Véritables. 

La majorité des artistes martiaux utilisaient une épée, parfois un sabre, voire un arc et ainsi de suite, mais de temps en temps, certains utilisaient des armes extrêmement rares et précieuses. Par exemple, la cithare. 

Le nom des « Sept Véritables » de la Maison Martiale des Sept Véritables prenait son origine dans les Sept Profondes Vallées. Mais le nom des Sept Profondes Vallées venait aussi d’une faction de sept individus qui utilisaient chacun une arme différente. L’un de ces sept individus était une femme et son arme était la cithare !

Depuis lors, la cithare avait été un héritage antique des Sept Profondes Vallées qui fut transmis de génération en génération jusqu’à ce jour. Conséquence de quoi, la cithare devint un département à part entière au sein de la Maison Martiale des SeptVéritables.

Les difficultés d’apprentissage de la cithare étaient trop nombreuses pour être énumérées. En plus d’un talent incroyablement élevé, l’utilisateur devait avoir un tempérament calme et empli de majesté. Ce département de la Maison Martiale des Sept Véritables avait toujours été désert comparé aux départements les plus populaires, et cela à cause de ces nombreux prérequis. La large majorité, au moins 99 % de ceux qui venaient pour étudier la cithare, était des femmes qui désiraient cultiver leur caractère et leurs compétences en musique. Elles n’étaient pas du tout intéressées par les meurtres sanglants, pas plus que par l’étude des arts martiaux. 

Lin Ming se mit immédiatement en chemin et se dirigea vers l’Amphithéâtre Public du Département de la Cithare où les disciples recevaient leurs leçons. 

Chaque année, la Maison Martiale des Sept Véritables sélectionnait des talents de niveau supérieur pour rejoindre les Sept Profondes Vallées. Elle pouvait aussi, à la demande de la Famille Royale, délivrer des laissez-passer aux non-étudiants afin de leur permettre d’entrer dans les salles où ils pouvaient assister aux cours. 

Ce laissez-passer était indispensable pour pouvoir entrer. Sinon n’importe qui viendrait, les mères, les pères, les chiens de compagnie… En somme, l’Amphithéâtre Public était impénétrable sans autorisation. 

La Maison Martiale des Sept Véritables avait fixé les règles d’entrée. Il fallait être au moins à la Troisième Étape de l’Entraînement Physique, faire partie de l’aristocratie ou être un élève de la Maison Martiale des Sept Profondes Vallées ou de celle du Grand Avenir. Les autres n’avaient pas le privilège de pouvoir entrer dans l’Amphithéâtre Public. Les leçons y étaient particulièrement populaires et la demande était forte, mais le contenu sérieux était quand même réservé aux disciples principaux. 

Lin Ming comptait emprunter un laissez-passer à Lin Xiaodong. La Famille Lin était tout de même une grande famille. Un grand nombre de leurs juniors et seniors qui pratiquaient la Voie des Arts Martiaux étaient naturellement des disciples de la Maison Martiale des Sept Véritables. Ce n’était pas si difficile pour Lin Xiaodong d’obtenir un laissez-passer grâce à ses relations. 

Lin Ming était donc tout d’abord allé voir son ami, et celui-ci lui avait demandé :

— Frère ! Mon très cher frère ! Es-tu finalement guéri de ta bêtise ?

Lin Xiaodong admirait réellement le travail acharné et la diligence de Lin Ming envers les inscriptions. Il avait toujours cru, dans son cœur, qu’il allait atteindre les limites les plus élevées des artistes martiaux et qu’il allait devenir une légende, connu à travers tous les territoires. Mais il ne fallait pas seulement des convictions pour acquérir les techniques de gravure d’inscription. Peu importait à quel point vous étiez discipliné, il fallait une aptitude innée ! 

S’il était vraiment possible de devenir un maître des inscriptions en dépensant 800 liangs d’or pour quelques matériaux et une copie de ce manuel louche : «Technique d’Inscription : Débuter sur la Voie de l’Inscription», alors les maîtres des inscriptions auraient proliféré comme des fourmis. 

Pour Lin Xiaodong, Lin Ming poursuivait une chimère. En plus d’y perdre tout son argent pour finir comme un mendiant, il allait gaspiller un temps précieux. 

Mais Lin Xiaodong était un vrai frère pour Lin Ming. Considérant ces options et ne pouvant le convaincre, il avait fini par donner, désespéré, le laissez-passer à Lin Ming. 

Il comptait trouver un moment opportun pour le conduire à la maison médicale afin de le montrer à un médecin renommé. Son cerveau avait été embrouillé et son esprit perturbé, c’était la seule explication ! 

Ainsi, Lin Ming arriva à l’Amphithéâtre Public du Département de la Cithare à la Maison Martiale des Sept Profondes Vallées. C’était un beau bâtiment de trois étages. La salle de cours était spacieuse. 

Cependant, pitoyable et quelques fois borné, Lin Ming ne savait pas que l’Amphithéâtre Public du Département de la Cithare de la Maison Martiale des Sept Véritables était l’équivalent de toilettes pour femmes. C’était une véritable terre sacrée à l’intérieur de laquelle les hommes étaient formellement proscrits. 

En effet, la majorité des élèves du Département de la Cithare étaient des femmes issues de familles aristocratiques qui désiraient apprendre le Dao de la Cithare. Elles avaient été progressivement influencées par les douces mélodies de la musique depuis leur plus jeune âge. Par conséquent, elles étaient toutes incomparablement belles. Elles faisaient partie des plus beaux spécimens féminins. Le cœur de nombreux jeunes maîtres était inévitablement tenté par des pensées obscènes. Ils rêvaient de pouvoir dépraver une ou deux de ces beautés.

Ces jeunes maîtres utilisèrent leurs statuts pour obtenir des laissez-passer et ils purent ainsi fréquenter le Département de la Cithare pour y espionner les filles avec leurs sombres et impudiques intentions. Ils ne venaient pas pour les cours mais plutôt pour perdre leur regard sur les courbes féminines, ils affectionnaient en particulier les femmes avec des cuisses séduisantes et… des poitrines arrondies. 

Ils les suivaient même à la fin des cours pour prendre leurs repas à proximité d’elles, allant même jusqu’à les harceler quand elles sortaient pour des courses. Les beautés du Département de la Cithare finirent par atteindre les limites de la patience. Elles étaient venues ici pour apprendre le Dao de la Cithare et il fallait qu’elles conservent un cœur calme et un esprit paisible, ce qui était impossible avec tous ces chiens vicelards qui les traquaient inlassablement. Le Département de la Cithare entreprit graduellement d’empêcher les hommes d’entrer, jetant sans relâche et sans merci dehors les voyous masculins au regard sournois. 

Lin Ming pénétra dans l’Amphithéâtre du Département de la Cithare, le cours n’avait pas encore commencé et de nombreuses élèves attendaient silencieusement, échangeant entre elles des paroles et des conseils au sujet de la Cithare. Au centre, une fille jouait un air nouveau. C’était une mélodie agile et fraîche dont l’élégance exultait à chaque note jouée; l’air était attractif et restait à l’esprit. 

Lin Ming s’approcha pour jeter un œil. La corde sur la Cithare n’était pas faite de Soie de Ver Céleste, comme il s’y attendait. Après tout, c’était un produit cher et précieux. Les cordes étaient également particulièrement tenaces et féroces. Quelqu’un dont le niveau était trop faible pouvait aisément se blesser en essayant de jouer sur de la Soie de Ver Céleste. Les jeunes et fragiles fleurs du Département de la Cithare ne pouvaient pas utiliser des cordes d’une telle puissance. 

La fille qui jouait de la Cithare était trop concentrée pour apercevoir Lin Ming mais les deux autres femmes qui écoutaient ne manquèrent pas de noter la présence d’un mâle. Elles froncèrent les sourcils en signe de désapprobation mais ne dirent mot.

Auparavant, il y avait toujours quelques hommes pour venir planer ici comme des oiseaux. Ils attendaient leur tour et tandis qu’ils prétendaient être des amateurs de Cithare, ils en profitaient pour se rapprocher, et ce, uniquement pour pouvoir regarder les poitrines des femmes. Les élèves féminines ressentaient un véritable dégoût envers ce genre d’hommes.

Celles qui étudiaient le Dao de la Cithare avaient tendance à être minces et ne voulaient pas perdre la face en se querellant avec quelques sales prédateurs pour savoir s’ils étaient en train de les lorgner. Certains de ces pervers sexuels devenaient insistants et allaient parfois jusqu’à essayer de les peloter avec leurs mains ou leur pied. Il fallait qu’un groupe entier de sœurs se regroupent sous les directives de la Sœur Supérieure Aînée pour mettre tous ces pervers à la porte. 

Malgré tout, il y avait encore quelques voyous fripons et effrontés qui, même après avoir été jetés dehors, revenaient en rampant, annonçant être de véritables élèves du Dao de la Cithare qui désiraient étudier le « Dao de la Cithare » conjointement avec les élèves féminines. Ils ne manquaient pas de prétendre n’avoir aucune pensée dépravée. Mais ils étaient, sans une once de doute possible, d’indignes individus uniquement maîtres du Dao de la Dépravation !

Face à cette situation, la Sœur Supérieure Aînée se montra tout aussi impitoyable et dès le deuxième jour, elle plaça un panneau au-dessus de l’entrée sur lequel était écrit en gras, « Hommes et Chiens, Ne Pas Entrer ».

L’affaire devint extrêmement sérieuse au point de nécessiter l’intervention de membres supérieurs du département. Les hommes furent donc bannis de l’Amphithéâtre du Département de la Cithare. Il y avait cependant une exception concernant les élèves masculins, ils pouvaient toujours entrer à condition que leur présence soit acceptée par les élèves féminines du Département de la Cithare. N’importe quel homme manifestant un soupçon d’obscénité et de mauvaises intentions était immédiatement expulsé et perdait tous ses privilèges ad vitam æternam !

Ainsi, au fil du temps, il n’y avait plus l’ombre d’un homme dans l’Amphithéâtre du Département de la Cithare. 

Lin Ming n’était évidemment pas au courant de l’histoire sordide du Département de la Cithare et de sa guerre ouverte envers les pervers. Il prit le temps de regarder autour de lui mais ne parvint pas à trouver un seul instrument utilisant de la Soie de Ver Céleste. Il commença donc à flâner tandis qu’il descendait à un étage inférieur de l’amphithéâtre où il y avait une collection de livres, il espérait y trouver quelque chose en rapport avec ce qu’il cherchait. 

Alors qu’il partait, de nombreuses élèves avaient terminé de jouer et regardèrent au loin Lin Ming qui se tenait à côté des étagères de livres. Elles dirent en chuchotant :

— Ce gars ne semble pas étudier la cithare. 

— Mm, je pense que j’ai déjà vu ce voyou au regard fuyant observer la main de Xiao Sian un peu plus tôt. 

— Curieusement, il ne semble pas si vieux. Il a l’air d’avoir 15-16 ans. 

— Humph! C’est notre «terre natale»! Un homme de 16 ans devrait déjà être marié. Quelqu’un de mon âge pourrait déjà être parent. 

Celle qui venait de parler n’était qu’une jeune fille de 17 ans. Quelqu’un âgé de 18 ans était généralement déjà marié dans la Ville du Grand Avenir. Dans les zones plus rurales du pays, le mariage pouvait avoir lieu une ou deux années plus tôt. Une personne déjà mariée à 16 ans n’était donc pas si rare. 

— Quoi qu’il en soit, ce n’est pas sous notre contrôle. La Sœur Supérieure Aîné devrait bientôt arriver pour le cours. Elle lui demandera immédiatement de partir si ce type venait à avoir une seule pensée obscène. 

Lin Ming n’avait rien entendu de la discussion de ces filles, sinon il serait resté sans voix. Il avait effectivement regardé la main de Xiao Sian, mais c’était seulement pour essayer de déterminer de quoi les cordes étaient faites. 

Il continuait de chercher des informations sur la Soie de Ver Céleste. L’Amphithéâtre du Département de la Cithare était, par chance, très large. Si bien que même le côté où il se trouvait disposait d’un large espace pour contenir une collection d’ouvrages variés, certains historiques, d’autres concernant la musique. 

Lin Ming n’était pas le moins du monde intéressé par la musique, il fouilla encore et encore jusqu’à trouver ce qu’il cherchait! C’était un manuel nommé « Liste des Cithares Célestes ».

C’était un ouvrage encyclopédique regroupant quantité d’informations sur d’anciens instruments de toutes sortes : les origines, les utilisateurs, les fabricants, les matériaux et autres connaissances ésotériques. Tout y était décrit dans les moindres détails. Évidemment, la Soie de Ver Céleste faisait partie de ces matériaux. Lin Ming était très enthousiaste et commença à lire avec vigueur !

La « Liste des Cithares Célestes » présentait les propriétés et les méthodes de récolte de la Soie de Ver Céleste. Bien qu’il soit très complet, il n’y avait malheureusement pas d’image de la précieuse soie dans l’ouvrage. Mais Lin Ming fut capable de déterminer de manière approximative qu’il s’agissait bien de la Soie de Ver Céleste qu’il recherchait. 

Il était en train de lire sérieusement et innocemment et ne se rendit pas compte que le nombre d’élèves féminines présentes dans l’Amphithéâtre avait commencé à lentement augmenter. À l’inverse, elles n’avaient pas manqué de le remarquer tout seul dans son coin. Le contraste de la présence d’un homme dans ses habits sales parmi toutes ces beautés divines apparaissait clair comme le jour.

Heureusement, Lin Ming n’avait pas regardé autour de lui, l’attention de son cœur était focalisée sur le livre. Même si elles étaient persuadées qu’il simulait, elles n’avaient aucune raison valable de le mettre à la porte. 

Initialement, le cours aurait dû se passer sans à-coups, mais c’était sans compter avec la Sœur Supérieure Aînée du Département de la Cithare qui conservait un énorme préjugé contre la totalité de la gent masculine.

Dans les cercles sociaux des jeunes maîtres de l’aristocratie, le nom de la Sœur Supérieure Aînée résonnait comme un coup de tonnerre dans leurs oreilles et faisait bouillir leur cœur de haine. Ce panneau où était écrit « Hommes et chiens, Ne Pas Entrer » était une insulte à l’encontre de chacun d’eux. Il leur faisait également ressentir le regret d’avoir perdu de telles chances avec des dames aux… atouts si appréciables ! Ils souhaitaient que la Sœur Supérieure Ainée soit maudite et qu’elle reste célibataire toute sa vie.

En réalité, elle était une beauté parmi les beautés. Proche de la vingtaine, elle avait un impeccable visage ovale, une stature digne de la royauté, des cuisses longues et minces et des jambes qui s’élevaient vers le ciel.

Malheureusement, elle n’avait jamais montré ne serait-ce qu’une once d’intérêt envers les hommes et avait mauvais caractère, étant facilement irritable. N’importe quel homme qui oserait jeter un œil à sa majestueuse beauté se verrait offrir un rapide et décisif coup de pied dans l’entrejambe. 

Une fois arrivée, la Sœur Supérieure Aîné découvrit instantanément Lin Ming. Ses sourcils de saule se dressèrent immédiatement et elle posa sa Cithare pour se diriger vers lui. Elle frappa trois fois ses doigts sur son bureau et lui demanda :

— Comment es-tu entré ?

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