Sur le chemin de la ville de Drol, les multiples objets, précédemment chargés sur Han Shuo, furent répartis entre les étudiants du groupe.
Han Shuo était assis derrière Fanny, et leurs corps se touchaient alors que le cheval manœuvrait. Une légère odeur attirante flottait vers le nez et la bouche de Han Shuo alors que ses cheveux se balançaient devant lui.
Fanny était assise sur le cheval, le haut du corps bien droit. Ses courbes, sous sa robe de mage, étaient complètement à la disposition du regard admiratif de Han Shuo. Alors que le cheval galopait, la distance entre les deux commençait à se réduire lentement.
Vers la fin, le bas-ventre de Han Shuo et les fesses de Fanny se touchaient lentement. Le cheval au galop rapide fit déséquilibrer les deux, et le bas-ventre de Han Shuo et le beau fessier de Fanny rebondirent l’un sur l’autre. La mince robe de mage n’arrangeait rien pour arrêter la sensation merveilleuse, et les désirs incontrôlables de Han Shuo se dressèrent alors que les deux corps se heurtait l’un à l’autre.
Han Shuo lui-même ne savait pas s’il devait rire ou pleurer quand une certaine partie de son bas du corps se raidit, mais il était incapable de contrôler les réactions de son corps. Son bas du corps, alors raidi, se déplaçait avec les mouvements de haut en bas du cheval, se déplaçant constamment dans la zone entre le postérieur merveilleux de Fanny.
Des vagues de stimuli puissants vinrent du point de contact entre Han Shuo et Fanny, remuant tellement le cœur du garçon qu’il faillit pleurer. Han Shuo regarda Fanny tout en étant derrière elle, et réalisa qu’à un moment donné, une rougeur avait envahi le cou blanc et pur de Fanny, la rendant encore plus alléchante et appétissante.
La séduisante Fanny était déjà le sujet des rêveries de Han Shuo et il se trouvait qu’il était à un âge où les garçons avaient du mal à contrôler leur corps. Ajoutez à cela le fait que Han Shuo était vierge et qu’il n’avait aucune idée de ce qu’étaient les relations intimes, tout cela rendait le stimulus aussi fracassant que le tonnerre et la foudre. Tout devint difficile à contrôler après cela.
Incapable de contrôler ses désirs, Han Shuo fut audacieux, il tendit la main et la glissa lentement vers la douce taille de Fanny pour la saisir fermement des deux mains afin de relier plus étroitement le bas de leurs corps.
Deux douleurs perçantes apparurent instantanément sur le dos des mains de Han Shuo. Il leva la tête, sous le choc, et vit immédiatement le visage honteux et en colère de Fanny. Le beau visage de Fanny était rouge de colère alors qu’elle tournait la tête, ses yeux hypnotisant fixaient vicieusement Han Shuo. Elle dit à voix basse : «Bon sang, contrôle-toi Bryan, sinon je te jette du cheval.»
Mais Fanny pouvait immédiatement dire que quelque chose n’allait pas chez Han Shuo. Son visage rougit et son corps fut pris de convulsions. Il haleta lourdement et resta dans cette position pendant cinq secondes, après quoi tout son corps se figea et revint à la normale. La seule chose qui restait était une bouche haletante.
Fanny pouvait clairement sentir que quelque chose de liquide et de collant avait été ajouté à la zone derrière elle.
– «Heuu… désolé Maître Fanny ! Je… je ne voulais pas !» En voyant que Fanny était sur le point d’éclater de rage après que Han Shuo se soit libéré, il réagit immédiatement et gémit de culpabilité, mais il continua de se remémorer le moment de bonheur dans son esprit, et n’était pas aussi effrayé ou plein de remords qu’il prétendait l’être.
Fanny fit disparaître son sentiment de rage. Elle comprenait également les nuances de l’âge de Han Shuo et que leurs corps se touchaient d’une manière plutôt inappropriée. Les actions de Han Shuo étaient instinctives, et ne correspondaient probablement pas ses véritables intentions.
Mais il l’avait souillée. Même si les deux n’avaient rien fait, en tant que femme, Fanny était naturellement rancunière et furieuse que Han Shuo est pu perdre le contrôle en étant collé à elle.
Han Shuo serait probablement incapable de gérer cela si Fanny avait vraiment perdu son
sang-froid. Han Shuo avait aussi des sentiments pour Fanny, et avait vraiment peur qu’elle jette tout au vent et le batte. Il ne savait vraiment pas quoi faire de son état mental actuel, et ne savait pas comment gérer cela.
Juste au moment où Han Shuo pensait à des pensées aléatoires, il sentit soudainement une pincée sévère à l’intérieur de ses deux cuisses. Il baissa immédiatement la tête et criait de douleur, en entendant la voix de Fanny en même temps, «Maudit Bryan, je réglerai les choses plus tard avec toi».
«Maître Fanny, que se passe-t-il ? Bryan, que t’arrive-t-il ?». Lisa avait entendu les cris de Han Shuo et avait regardé en arrière.
«Non, rien. Il a glissé hors de son siège pendant un moment et a été effrayé.» Fanny s’exprima avant que Bryan n’ait la chance d’ouvrir la bouche.
Le silence reprit alors que tout le monde continuait de se précipiter sur le chemin.
Une demi-heure plus tard, Han Shuo était stupéfait de découvrir que son bas du corps se relevait à nouveau. Lorsque Fanny sentit la même chose, elle se sépara immédiatement d’une courte distance du groupe et décida d’échanger leur place, exigeant avec colère que Han Shuo dirige le cheval.
«Maître Fanny, je n’en avais pas l’intention, et je ne sais pas monter à cheval.»
Han Shuo grimpa sur le cheval avec résignation sous les mouvements de colère de Fanny et parla avec un visage pincé.
«Tais-toi et écoute-moi. Je vais t’apprendre à dompter un cheval de combat». Les deux avaient changé de position. Han Shuo à l’avant et Fanny à l’arrière. Fanny, qui avait toujours été gentille et compréhensive avec lui, n’était plus aussi clémente… Elle parlait avec colère.
Han Shuo ne parvenait pas à saisir les choses sous les ordres de Fanny au début, et le cheval de combat se mit à danser sans direction. Il se précipita violemment en hurlant bruyamment. Les corps de Han Shuo et de Fanny étaient déséquilibrés, provoquant l’écrasement de la poitrine de Fanny à plusieurs reprises dans le dos de Han Shuo. Apprendre à monter à cheval était la dernière des choses dans l’esprit de Han Shuo et il fut complètement distrait.
Après avoir lutté pendant un moment, accompagné par les cris de rage de Fanny, Han Shuo commença finalement à dompter le cheval. Fanny se maintenait avec ses deux mains sur le dos de Han Shuo, empêchant sa poitrine bien arrondie de toucher de nouveau son dos. Elle se dirigea vers le reste du groupe et se précipita en direction de Drol.
Lorsque Han Shuo et Fanny arrivèrent à Drol, le ciel fut sombre et la nuit tombait. Gêne et un groupe d’étudiants en nécromancie les attendaient, fixant anxieusement la route.
Gêne sortit à la hâte lorsque Han Shuo et Fanny apparurent: «Maître Fanny, qu’est-ce qui vous a pris si longtemps ? Je pensais que quelque chose vous était arrivé, j’étais si inquiet».
«Rien de bien grave, c’est juste que Bryan voulait essayer d’apprendre à manoeuvrer un cheval de bataille à mi-chemin. Je lui ai donné quelques conseils, d’où notre retard». Fanny avait déjà retrouvé son calme à ce moment. Elle sourit en regardant le groupe et dit doucement :
«Très bien, tout le monde est présent. Maître Gêne, sommes-nous à l’hôtel ?»
«On s’en est occupé. Nous pouvons nous reposer dès que nos chevaux seront logés dans une écurie. Nous nous dirigerons directement vers la Forêt Noire lorsque l’aube se lèvera demain».
Fanny descendit gracieusement du cheval derrière Han Shuo, affichant un corps agile. Elle s’étira et fronça les sourcils: «Nous avons transpiré toute la journée. Je vais prendre une douche à l’hôtel. Bryan, viens dans ma chambre une fois que tu auras mis les chevaux à l’abri. Nous devons parler».
«Compris, Maître Fanny». Han Shuo acquiesça et afficha une expression ironique, sachant très bien que Fanny devait aussi lui en vouloir pour l’incident précédent.
Fanny se précipita vers l’hôtel après avoir fini de parler. Han Shuo sentit l’adhérence de son bas du corps et comprit parfaitement pourquoi elle était si désireuse de prendre une douche. Un petit sourire traversa son visage.
Han Shuo et quelques étudiants masculins de nécromancie stabilisèrent les six chevaux sous la guidance de Gêne. Ils suivirent tous ce dernier jusqu’à l’hôtel.
«Maître Gêne, Drol est loin de l’Empire et fait directement face à la Forêt Noire. Il y a beaucoup de magasins étranges et uniques dans cette ville. Puisqu’il ne fait pas encore noir, pouvons-nous aller nous promener ? Nous savons à quoi ressemble l’hôtel de toute façon, alors pouvons-nous y retourner un peu plus tard ?» A en juger par leurs expressions, le groupe semblait vouloir faire autre chose.
«Non!» Gêne refusa catégoriquement, puis les regarda avec un sourire étrange.
«Pensez-vous vraiment que je ne sache pas ce que vous faites ? Cette ville de Drol est aussi appelée ville de la Dépravation en raison de son emplacement unique. Le danger peut arriver à n’importe lequel des aventuriers et des marchands qui viennent ici et donc ils cherchent tous l’excitation, que ce soit dans leurs rêves ou leurs moments de veille. Ainsi, leur industrie du divertissement est réputée dans tout l’Empire. Hmph, toute forme de dépravation opportuniste vous est interdite.»
En effet, Han Shuo observa les environs de près et réalisa que même s’il ne faisait pas encore nuit, il y avait tellement de lumières dans les larges rues de Drol qu’elles semblaient éclairées au néon. Plusieurs jeunes filles, maquillées très lourdement, se tenaient au coin d’une rue, en lançant des sourires aguicheurs et en appelant les piétons dans les rues, donnant l’impression d’une totale soumission à la volonté de tout spectateur.
Les mots de Gêne avaient visiblement frappé dans le mile alors que les garçons découragés entraient dans l’hôtel tête baissée. Ils soupirent et se plaignaient de l’absence de cœur de Gêne.
Les étudiants trouvèrent leurs chambres avec l’aide de Gêne, puis ce dernier jeta un coup d’œil à Han Shuo et sourit faiblement, «Nous avions des fonds limités cette fois et nous avons déjà sorti cinquante pièces d’or plus tôt pour les chevaux de batailles, donc pour simplifier, j’ai arrangé l’entrepôt abandonné pour toi. L’entrepôt est sur le côté gauche. Il n’y a pas de clé, juste une poignée sur la porte».
Gêne écarta les mains en s’excusant après ses mots et partit rapidement avec un sourire. Han Shuo pouvait entendre le ricanement de Gêne après quelques pas et ses murmures à voix basse : «tu as osé partager un cheval avec ma bien-aimée Fanny. Huh !»
Le Han Shuo d’aujourd’hui n’était guère le Han Shuo d’autrefois. Ses sens étaient aiguisés et dans un court laps de temps, il entendit chaque partie des rires et des murmures de Gêne. Han Shuo souriait froidement et jura à voix basse pendant un moment, puis eut un sourire malicieux.
«Attends juste que Fanny soit à moi… Je vais te voir pleurer des larmes de sang». Han Shuo réfléchit vicieusement en se dirigeant vers la chambre de Fanny.