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Chapitre 1972 – Je dois l’épouser
Chapitre 1971 – C’est lui ! C’est lui ! Menu Chapitre 1973 – Le Doyen Bai Ye veut un disciple ?

– « Ah ? » Zhang Xuan se figea. « Mais alors pourquoi me poursuivez-vous ? »

Si ce n’est pas parce que vous m avez reconnu, moi, D iscret, pourquoi courir après moi avec autant d’ anxi été ? Il m’a fait peur au point de me pousser à broyer mon J eton !

– « N’avez-vous pas vendu une bouteille d’un remède de récupération à l’Aînée Bai Ruanqing il y a un moment ? Elle nous a ordonné de vous retrouver, sous peine d’être sévèrement battus… Regardez dans quel état je suis. Tous ces bleus viennent d’elle ! Si je n’avais pas croisé votre route, elle nous aurait sans doute prochainement torturé à mort ! » pleura-t-il en montrant ses plaies.

Effectivement, le Maître Enseignant remarqua que le disciple interne était bel et bien blessé. Il faillit fondre en larmes.

Vous auriez dû le dire plus tôt ! Savez-vous combien d’années de vie j ’ai perdu lorsque je vous fuyais ?

J’ai même écrasé mon J eton É théré… V ingt P ièces, parties en fumée !

Tout ça pour ri en.

Heureusement que je n’ai rien perdu d’autre, sinon je l ’aurais étrangl é .

– « Pourquoi veut-elle me voir ? »

– « Je n’en suis pas sûr, mais il semble que votre remède est efficace. Elle doit vouloir vous acheter quelques bouteilles de plus. »

– « Vraiment ? » Comprenant enfin, il poussa un nouveau soupir de soulagement.

Tout allait bien tant qu ’on ne pouvait l’identifier . Quant au remède de récupération qu’il avait vendu, bien sûr qu’il était efficace ! Autrement, lui-même n’aurait pas pu guérir aussi rapidement.

– « Vraiment. Voulez-vous bien venir avec moi ? Allons voir l’Aîné Liu Lujie, il est le seul à pouvoir contacter l’Aînée Bai. »

Son premier réflexe était de refuser. Après tout, il ne voulait pas d’histoire. Cependant, une idée lui vint soudainement, et il demanda : « Dites, l’Aînée Bai Ruanqing est la petite-fille du Doyen Bai Ye, n’est-ce pas ? Elle doit avoir un statut élevé parmi les disciples principaux… »

Il avait entendu des choses sur cette diablesse.

Possédant à la fois honneur et influence, elle pourrait peut-être lui assurer un voyage à la bibliothèque des disciples principaux, ce qui était bien mieux que de faire le déplacement jusqu’à la Vallée de l’Averse.

– « Oui, elle est extrêmement haute dans la hiérarchie de la secte, personne n’ose l’affronter. Si elle nous a tous demandé de vous retrouver, c’est que votre remède doit vraiment lui plaire. J’imagine qu’elle doit maintenant vous apprécier, ce qui est une énorme occasion de gravir les échelons, » expliqua l’autre avec une pointe d’envie dans les yeux. « Ne m’oubliez pas une fois que vous aurez atteint le sommet. »

C’était pour le retrouver que Bai Ruanqing les avait piétinés. D’après les apparences, il semblait qu’elle avait déjà décidé d’honorer ce jeune homme. Il n’osait donc pas lui manquer de respect.

– « Bien. Allons-y ! » Les yeux de Zhang Xuan s’illuminèrent. Il acquiesça, sans plus d’hésitation

Il ne leur fallut pas longtemps pour arriver à la résidence de Liu Lujie.

– « Êtes-vous celui qui a vendu le remède à l’Aînée Bai ? » Quand Liu Lujie et Wang Jiandong virent qu’il était encore plus jeune qu’eux et qu’ils avaient le visage d’un étranger, ils furent légèrement surpris.

– « Je suis tombé dessus par hasard et je n’en ai presque plus, » dit le Maître Enseignant. « J’ai remarqué qu’il était efficace sur la plupart des plaies et des afflictions, donc je l’ai toujours considéré comme mon plus grand trésor. C’est uniquement parce que j’avais un besoin urgent d’argent que j’ai été forcé d’en vendre. Je n’imaginais pas pouvoir aider l’Aînée Bai ! »

Il connaissait l’histoire de l’homme qui faisait étalage de sa richesse et avait eu des ennuis. Sans autre option, il avait vendu de l’eau de bain de la Gourde Dongxu, mais il savait qu’il valait mieux ne pas révéler sa véritable provenance. Il devait également prétendre n’en avoir que peu, sans quoi tous ceux qui étaient blessés viendraient l’ennuyer pour avoir un peu d’eau.

– « J’ai déjà prévenu l’Aînée Bai. Elle sera là dans un instant. J’espère que vous aurez encore assez de remèdes de récupération à lui vendre, sans quoi… Je crains d’être incapable de vous protéger ! » le prévint Liu Lujie.

– « Oui, il m’en reste encore un peu. »

– « Vous pouvez l’attendre ici. J’ai encore quelques affaires à régler, je vais prendre congé ! » Puis il partit.

Se faire tuer par Discret lui avait mis une incroyable pression sur les épaules. Il réalisa manquer cruellement de maîtrise. Même s’il avait un peu peur du comportement de Bai Ruanqing chez lui, il ne voulait plus perdre une seconde.

En entrant dans la cour, il ramassa son épée et commença à parler d’escrime avec Wang Jiandong, qui l’attendait depuis un certain temps.

– « C’est le mouvement que Discret a utilisé, » dit le rang 3 en balançant son arme et en relâchant une vague de Qi.

– « Non, ce n’était pas ça. Je pense que c’est plutôt comme ceci, » affirma le rang 1 en frappant légèrement différemment.

À travers leurs échanges, ils essayaient de reproduire les mouvements de Discret tout en analysant leurs diverses maladresses.

– « Ils ont du talent… » murmura le prodige en hochant la tête, les voyant faire.

Ils en avaient bien plus que Dan Xiaotian. Mener une telle analyse de ses mouvements n’était vraiment pas simple.

Cependant, son art était bien trop profond pour être interprété aussi facilement. Même Bai Feng n’aurait pas osé clamer qu’il avait vraiment compris ce qui s’était passé, ces deux disciples internes avaient donc du chemin à parcourir.

Par conséquent, plus ils discutaient, plus ils racontaient n’importe quoi. En tant que professeur, les paupières de Zhang Xuan se mirent à trembler tandis que l’envie de les réprimander jaillit en lui.

Il ne pouvait vraiment pas supporter de voir ces deux-là s’éloigner de plus en plus de la vérité. Cependant, s’il parlait, il risquait de révéler qui il était. Ainsi, il remua sur son siège, mal à l’aise, en essayant de les ignorer.

Hu !

Alors, l’appel d’une bête résonna dans l’air. Bai Ruanqing était arrivé.

Zhang Xuan poussa un soupir de soulagement.

Quelle chance. Sans quoi il aurait pu succomber à son envie de leur tirer les oreilles.

Voir son escrime si souillée… Il ne savait vraiment pas quoi dire.

Lorsque Bai Ruanqing sauta du dos de la bête aérienne, elle le reconnut immédiatement et se précipita vers lui avec enthousiasme. « Je vous ai enfin trouvé ! Avez-vous encore de ce remède de récupération que vous m’avez vendu au marché ? »

Avec cette petite bouteille, son grand-père montrait déjà des signes de guérison. Si elle pouvait s’en procurer davantage, il pourrait peut-être se sortir complètement de cette situation !

– « Il ne me reste que trois bouteilles… » Il fit un mouvement rapide avec son poignet et montra ce qu’il avait.

– « Je les prends toutes les trois ! » Elle inspecta leur contenu avant de pousser un soupir de soulagement. « Puis-je savoir si vous avez concocté ce remède, ou… si vous les avez achetés quelque part ? »

– «Je suis tombé dessus en explorant un domaine antique. C’est tout ce qu’il me reste. Si je n’avais pas été à court d’argent, je ne les aurais jamais présentées. »

Ce n’était pas comme s’il mentait, de toute façon. Elle ne saurait jamais ce qu’il en était réellement.

– « Quel dommage… »

Elle soupira. Elle avait espéré pouvoir en acheter un peu plus, alors elle ne put s’empêcher de manifester sa déception en l’entendant. Elle lui présenta rapidement soixante Pièces du Pavillon de l’Épée.

Au lieu de les accepter, il demanda : « Aînée Bai, je n’ai plus vraiment besoin d’argent. Je voudrais plutôt que vous me fassiez une faveur. »

Ces mots troublèrent immédiatement sa bonne humeur. Avec un soupçon de mécontentement, elle voulut savoir ce qu’il voulait. « Oui ? »

S’il avait accepté son argent, ils auraient été quittes. Cependant, s’il réclamait quelque chose, c’était probablement qu’il ne pouvait pas l’obtenir normalement.

Néanmoins, son remède avait sauvé la vie de son grand-père. Il pouvait donc être considéré comme leur bienfaiteur. Tant que ce n’était rien d’exagéré, elle ferait de son mieux pour l’aider.

– « Aînée Bai, vous devriez être en mesure de dire que ma cultivation a atteint le parachèvement du royaume Ancien Sage 4ème Dan. Je suis à un pas d’une percée. »

– « Vous voulez de l’aide pour progresser ? Devenir un Pseudo Immortel signifie passer de disciple interne à disciple principal. Cela vaut bien plus que 60 Pièces. »

– « Je le comprends bien, et je n’ai pas l’intention de faire preuve d’une telle insolence. Mon problème actuel est le manque de documents de référence. J’ai cherché ce qu’il me fallait dans la bibliothèque des disciples internes, sans succès. J’espère que vous pourrez me faire entrer dans celle des disciples principaux un moment. Ce ne sera pas long. Six heures suffiront ! »

– « Vous souhaitez entrer dans la bibliothèque des disciples principaux ? » Elle s’était attendu à quelque chose d’impossible, pas à ça.

Elle avait mentionné qu’une percée valait plus de soixante Pièces du Pavillon de l’Épée, et c’était un fait. Cependant, s’il avait insisté, elle lui aurait obtenu une Pilule de Percée à l’Immortalité pour augmenter ses chances de succès.

Si nécessaire, elle aurait pu lui transmettre son savoir.

Pourtant, il voulait seulement entrer dans leur bibliothèque pendant six heures ?

Même elle avait l’impression de profiter de ce pauvre garçon si elle ne lui donnait rien d’autre en échange d’un remède aussi précieux. « C’est trop peu, demandez autre chose ! »

Il serra respectueusement le poing et dit : « C’est pourtant tout ce qu’il me faut ! »

Il n’y avait rien de plus précieux que des livres à ses yeux.

Tant qu’il en avait assez, faire des percées serait aussi facile que de réciter l’alphabet.

Elle le fixa un moment avant de hocher lentement la tête. « Très bien, comme vous voulez. »

Tout le monde savait que l’on pouvait trouver la sagesse de grands hommes dans les livres, mais la lecture était à la fois longue et fastidieuse. Ainsi, beaucoup cherchaient des raccourcis. Il était difficile de trouver quelqu’un qui appréciait autant la lecture.

– « Aînée Bai ! »

Au moment où ils allaient quitter la zone, Liu Lujie et Wang Jiandong les rejoignirent et la saluèrent.

– « Est-ce que vous étudiez actuellement l’escrime de Discret ? » demanda-t-elle.

Elle avait simulé son combat plusieurs fois dans son esprit après sa défaite tragique. Quand elle était descendue de la bête aérienne, elle les avait vus s’exercer et elle avait rapidement compris ce qu’ils essayaient de faire.

– « Oui ! » acquiesça le rang 1.

– « Avez-vous appris quelque chose ? »

– « Oui, mais nous avons de nombreux doutes et nous aimerions vous consulter ! »

Il était peut-être l’expert numéro un des disciples internes, mais cette femme était un disciple principal, ainsi que la petite-fille de l’un des Trois Grands Doyens. De plus, il y avait de fortes chances qu’elle fût un Vrai Immortel. Sa maîtrise de l’épée était bien supérieure à la sienne !

– « N’hésitez pas, j’écoute ! »

– « La frappe horizontale de Discret est simple et fluide. Malgré sa lenteur, il est impossible de l’éviter. Wang Jiandong et moi en avons discuté un moment, mais nous sommes toujours incapables d’en saisir les principes fondamentaux… »

En parlant, il leva son épée et frappa. Il répéta le même geste trois fois, mais aucun ne semblait se rapprocher des coups de Discret.

Le voyant faire, Zhang Xuan en était sans voix.

Ce n’était pas du tout un art de l’épée, mais une simple frappe. Un coup horizontal lui permettrait de dissiper plus efficacement tout son Qi d’épée tout en passant de la défense à l’offensive d’un seul geste, économisant ainsi beaucoup d’énergie. La clé ne résidait pas dans sa vitesse mais dans l’angle et la trajectoire du Qi d’épée.

C’était évident, mais ce disciple était incapable de le comprendre après avoir passé tant de temps dessus ?

Dire qu’il l’avait appelé plus tôt “génie !”

– « Cette technique allie attaque et défense à la perfection. Seul le plus ingénieux épéiste est capable d’y parvenir. Il est parfaitement normal que vous ne puissiez pas la comprendre, » expliqua Bai Ruanqing. « Même après une discussion intense avec Grand-père Feng, je suis encore un peu confuse par rapport aux bases de ce coup. »

Après avoir dit ces mots, elle leva son épée et frappa horizontalement.

Elle n’avait pas la même puissance absolue que Discret, mais la ressemblance était de 40%.

– « Cette attaque n’est pas réellement une technique, mais simplement un coup banal de Discret ! » Elle répéta ce que son Grand-père Feng lui avait dit plus tôt. Puis elle ajouta : « Une simple frappe est si incroyablement puissante. Je suis vraiment stupéfaite de voir à quel point son niveau est élevé. Si vous trouvez qui il est, prévenez-moi. Je n’ai jamais éprouvé autant d’admiration pour quelqu’un de toute ma vie. J’ai déjà juré aux cieux que je l’épouserai dans le futur ! »

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