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Chapitre 1930 – L’étonnement de Cao Chengli
Chapitre 1929 – C’est la faute du cheval ! Menu Chapitre 1931 – Une fois de plus dans le Hall Éthéré

Xue Chen avait eu confiance en son plan. Il avait eu la certitude que cette bande de bandits serait en mesure d’éliminer le dernier reliquat du Clan Dan et de laver ainsi l’honneur de la Deuxième Jeune Maîtresse…

Mais les assassins étaient morts, et même leur chef semblait avoir perdu la tête…

C’est la faute du cheval et de la calèche ?

I mpressionnant ! Pourquoi ne pas ajouter à cette histoire un canon et un éléphant ?

Pense-t-il peut-être que nous formons un jury cherchant de jeunes talents ?

– « Vous vous foutez de moi !? Je vous ai demandé qui a tué vos hommes ! Répondez ! » hurla Xue Chen.

– « J’ai répondu ! Le cheval et la calèche ! »

– « Le cheval… ? »

– « La calèche… ? »

Xue Chen et Xue Qin étaient encore plus confus.

– « Les deux possèdent une force comparable à celle des Grands Sages 1ère Dan. Ils ont écrasé mes subordonnés sans effort et ils sont morts. En plus, une force surnaturelle les aidait, nous avons tiré de nombreuses flèches sans jamais toucher la cible… »

Aussi ridicule qu’était son histoire, il la raconta sans frémir.

– « Un cheval et une calèche qui maîtrisent les arts martiaux ? » Xue Chen était livide. Il avait l’impression qu’on insultait son intelligence. Il attrapa l’homme par le col et le souleva dans les airs. « Espèce de petit con, je n’ai pas la patience de jouer à vos petits jeux ! Si vous souhaitez annuler le contrat, j’exige une explication rationnelle ! »

– « Vous… Vous dites que je mens ? » Il était sur le point de devenir fou.

Pourquoi personne ne le croyait ? Il était parfaitement honnête !

– « Assez ! Voici une Carte Éthérée, il y a 500 Pièces à l’intérieur. Cela devrait suffire à vous rembourser… » Renonçant à perdre son temps avec cet individu, l’instructeur en chef lui jeta une carte sans cacher son mépris.

– « Seulement 500 Pièces Éhérées pour la vie de trente de mes frères ? »

Ce n’était même pas suffisant pour reconstituer son stock de flèches et d’arcs perdus dans l’opération !

– « Vous n’avez pas achevé la mission. Je suis déjà très magnanime. Maintenant, dégagez ! Sinon vous partirez sans rien. »

– « Vous… »

Sentant la soif de sang de Xue Chen, le chef des assassins comprit qu’il mourrait s’il continuait à protester. Ainsi, il ramassa la carte et disparut dans les ténèbres.

– « Professeur, Dan Xiaotian est toujours vivant ! Que faisons-nous ? » demanda Xue Qin avec anxiété.

– « Ces ordures inutiles ! Rentrons au Manoir du Gouverneur. Ne vous inquiétez pas, j’ai une idée en tête. Ce type ne deviendra jamais une pierre d’angle pour vous faire trébucher ! Si tout se passe bien, vous pourrez même en sortir grandie ! »

Plus le chef des assassins réfléchissait, plus il était furieux.

Sans sa cupidité, il n’aurait pas subi un tel revers. De son gang, il était le dernier en vie.

Serrant ses poings, il retourna rapidement dans leur tanière. Au moment où il arrivait à l’entrée, une voix résonna dans les bois sombres autour de lui.

– « Après la mort de tant de vos frères, vous êtes prêt à renoncer avec seulement 500 Pièces Éthérées ? »

– « Qui est là ? » Il sortit immédiatement son sabre et scruta les alentours. Cependant, peu importait où il regardait, il n’y avait personne. « Qui êtes-vous ? Sortez de votre cachette ! Ne pensez pas pouvoir m’effrayer ! Je suis bien au-dessus de cela, moi, Cao Chengli ! »

– « Ne tournez pas la tête comme ça, je suis sur la branche juste au-dessus de vous ! »

Cao Chengli leva rapidement la tête. Grâce à la faible lumière du clair de lune, il put vaguement voir un livre trembler, comme s’il était possédé par un démon.

La voix en sortait.

– « V-v-vous… Que voulez-vous ? » Ses dents claquèrent. Comment aurait-il pu ne pas avoir peur ? Au cours de cette seule nuit, il avait vu des flèches éviter mystérieusement leur cible, un cheval tueur et une calèche utilisant les arts martiaux. Il avait espéré profiter d’un sommeil réparateur pour oublier ce cauchemar, et voilà qu’un bouquin lui parlait !

– « Discuter ! » répondit calmement le livre.

– « Qui êtes-vous ? Qui vous a envoyé ici ? Ne pensez pas vous en sortir comme ça après m’avoir suivi jusqu’ici, je vais prendre votre vie ici et maintenant ! »

Cao Chengli poussa le rugissement d’un guerrier… Puis il jeta son sabre et courut dans la direction opposée.

Il n’en pouvait plus. Tout ce qui importait était alors de fuir !

Peng !

Mais avant de pouvoir aller bien loin, il trébucha sur quelque chose et tomba à plat ventre sur le sol. Il se releva et vit que le livre qui était sur l’arbre un instant plus tôt était juste devant lui. Il se figea, en proie au désespoir.

– « Si vous souhaitez mourir prématurément, allez-y, fuyez ! Je m’assurerai de vous envoyer dans l’au-delà le plus rapidement possible ! » dit l’ouvrage.

Une forte pression jaillit de ses pages, donnant l’impression à Cao Chengli d’être plongé dans l’eau glacée. Tout tremblant, il répondit rapidement : « N… Non, b… bien sûr que non ! »

Il réalisa instinctivement que l’objet devant son nez avait une puissance comparable à celle des Anciens Sages les plus puissants… Des Briseurs de Dimension !

Cette prise de conscience le poussa à se résigner à son sort. Il savait que, peu importait ce qu’il faisait, sa vie dépendait du bon vouloir du livre.

– « Bon garçon ! Les personnes que vous venez de rencontrer vous ont caché des informations cruciales et vous ont fait subir de lourdes pertes. Ne voulez-vous pas vous venger ? »

– « B… Bien sûr que si ! Si j’avais pu, je les aurais déchiquetés ! »

– « Vous devez au minimum connaître leur identité si vous voulez vous venger. Savez-vous qui ils sont ? »

– « Ils… » Il resta bête.

En établissant le contrat, le client avait insisté pour garder l’anonymat. Tant qu’il était payé, cela ne le dérangeait pas. Ainsi, il n’avait pas creusé la question.

– « Ils ne doivent pas être loin. Suivez-les. Pour le chef d’une bande d’assassins, quelque chose d’aussi basique que pister quelqu’un ne devrait pas être si difficile, non ? »

– « … Je comprends ! » Il hocha la tête.

Il supposa que le livre, tout comme la calèche et le cheval, servaient Dan Xiaotian. Ce dernier n’avait pas encore réclamé sa tête parce qu’il pensait sans doute pouvoir encore tirer quelque chose de sa personne.

– « Alors allez-y alors ! » ordonna l’ouvrage.

Serrant les dents, Cao Chengli retourna rapidement à l’endroit où il avait allumé un feu.

Même si sa cultivation était bien inférieure à celle de Xue Chen, il était doué pour se cacher et pour suivre les autres. Il ne lui fallut pas longtemps pour arriver devant un majestueux manoir.

– « C’est… La Maison du Gouverneur ? C’est la Maison du Gouverneur qui a commandité la mort de ce gamin ? » Il écarquilla les yeux.

Le gouverneur de la ville de Xuanjiang, Xue Yan, était très respecté dans la région. Il était connu pour être impartial et juste… Comment pouvait-il s’abaisser à quelque chose d’aussi vil ?

Alarmé, il longea rapidement les murs et se déplaça furtivement. Il entra dans une cour et vit un grand groupe de personnes. Les deux individus qu’il avait rencontrés un instant plus tôt se tenaient face aux autres.

Contrôlant sa respiration, il s’assura d’effacer toute trace de sa présence.

Au premier rang, il vit un soldat vêtu d’une magnifique armure. Visiblement, il s’agissait d’élites de la Maison du Gouverneur.

– « Prenez les vêtements de ces hommes et débarrassez-vous de Dan Xiaotian ! Il doit mourir avant l’aube, compris ? » résonna la voix grave de l’homme d’âge moyen à travers la cour. Il désignait un paquet de vêtements noirs.

– « Oui, Monsieur ! »

Les soldats enlevèrent rapidement leur armure et enfilèrent ces habits. En les voyant faire, Cao Chengli faillit s’évanouir.

Les tenues ressemblaient à celles de ses subordonnés !

Les soldats d’élite de la Maison du Gouverneur allaient se faire passer pour lui et pour les siens avant de tuer Dan Xiaotian ! Il ne l’aurait jamais cru s’il ne l’avait pas vu de ses propres yeux.

Quel genre de rancune le Gouverneur nourri t il à l’égard de cet infirme pour aller aussi loin ? Cao Chengli décida qu’il serait sage d’enregistrer la scène à l’aide de l’artefact adapté.

Les soldats déguisés foncèrent ensuite vers la résidence du Clan Dan. Il ne leur fallut pas longtemps pour sceller la zone.

– « Nous chargerons tous ensemble. N’épargnez personne ! » ordonna le chef des soldats d’une voix étouffée.

– « Oui, Monsieur ! »

À son commandement, les hommes se précipitèrent dans la cour extérieure.

Cao Chengli grimpa prudemment sur l’un des arbres luxuriants à proximité et regarda la scène éclairée par la faible lueur de la lune. Jamais il n’oublierait ces événements.

Un jeune homme se tenait au centre de la résidence, une épée à la main. Chaque fois qu’il frappait, une tête roulait au sol. Le vent rugissait sans cesse dans la cour, refusant de s’apaiser jusqu’à la mort du dernier intrus.

En moins de trois minutes, les cinquante élites envoyées par la Maison du Gouverneur ne furent plus que des cadavres.

– « Cette personne est Dan Xiaotian ? Il est censé être le faible infirme que je dois tuer ? » Le visage de Cao Chengli pâlit. Son cœur battait si vite qu’il avait l’impression qu’il allait bondir hors de sa poitrine. « Bon sang ! Ces bâtards de la Maison du Gouverneur… Ils essaient de me faire tuer ! »

Heureusement, ceux qui l’avaient attaqué étaient le cheval et la calèche. S’il avait dû faire face à Dan Xiaotian personnellement, sa tête aurait également été détachée de son corps en un battement de cil.

L’escrime du jeune homme avait atteint un niveau insondable, même une simple frappe était longuement calculée. Le bandit n’avait jamais vu une technique aussi terrifiante !

– « Professeur… »

Après avoir tué tout ce petit monde, le jeune homme s’avança vers le bâtiment, l’air incrédule, comme s’il ne pouvait pas croire qu’il était celui qui avait massacré autant de soldats. Ce ne fut qu’alors que Cao Chengli réalisa qu’il y avait une personne assise devant l’une des salles. Il n’avait pas remarqué sa présence !

Cet individu, qui avait simplement regardé la boucherie, semblait avoir la vingtaine. Il vaquait dignement à ses occupations. Pour répondre à Dan Xiaotian, il posa calmement sa tasse de thé et fronça les sourcils, déçu.

– « Il y avait si peu d’adversaires et il vous a fallu plus de deux minutes pour les occire. C’est plus de deux secondes par personne ! Si c’est tout ce que vous savez faire, comment pourrais-je un jour vous transmettre un savoir plus avancé ? Non, cela n’ira pas. Vous vous entraînerez à l’escrime jusqu’au lever du jour. Compris ? »

– « Compris ! » L’adolescent baissa la tête, honteux.

Il a tué une personne toutes les deux secondes , et ce n’est toujours pas assez vite pour lui ? Cao Chengli faillit s’étouffer avec sa salive.

Il avait vu beaucoup de génies et Dan Xiaotian était définitivement classé en tête de liste. Pourtant, son professeur était encore mécontent de sa performance… N’était-il pas un peu trop dur avec son disciple ?

Ce n’était pas tout.

Alors qu’il essayait encore de digérer ce qu’il venait de se passer, il vit le cheval qui avait balayé ses subordonnés, galoper aux côtés du mystérieux pratiquant. Un sourire éclatant au museau, il prit la théière et remplit sa tasse de thé… Après quoi, il leva même ses sabots et les essuya soigneusement avant de le masser dans le dos…

Le chef des assassins avait l’impression qu’il perdait la tête.

Est- ce vraiment un cheval ?

C’est donc ça, un cheval !

Je ne dois plus jamais revenir au Clan Dan. Jamais, jamais… Il prit cette décision et se retourna pour quitter la zone.

Mais à ce moment-là, une voix retentit dans ses oreilles : « Vous savez ce qu’il vous reste à faire. »

Douce et apaisante, elle lui donna pourtant la chair de poule. Il se retourna rapidement pour regarder la résidence du Clan Dan et il vit le professeur siroter son thé, ses yeux tournés vers lui et un léger sourire aux lèvres. Comme si sa vision perçait les ténèbres pour le fixer.

– « Je… Je… »

– « Vous n’avez qu’à raconter ce que vous venez de voir. » L’homme n’ouvrait pas la bouche, pourtant sa voix résonna clairement dans les oreilles du bandit.

– « Je comprends… » répondit Cao Chengli en s’inclinant profondément.

– « Vous avez attenté à ma vie plus tôt. Étant donné que vous l’avez fait sous l’influence d’un autre, je fermerai les yeux pour cette fois et je vous épargnerai. Toutefois, sachez que je ne serait pas assez magnanime pour pardonner une nouvelle action contre les miens. Attention où vous mettez vos sales pattes, je vous garderai à l’œil… »

– « Ou… Oui ! » Puis Cao Chengli fuit le plus rapidement possible.

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