La nouvelle belle-fille d'une vilaine famille | The Villain Family's New Daughter-In-Law
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Passant la porte de transfert, le wagon continua à courir.

Confuse, Luciel tira les rideaux de la fenêtre et regarda dehors avec précaution.

‘Quand est-ce qu’on arrive ?’

C’était étrange.

Il devait faire jour, mais pour une raison quelconque, il faisait nuit dehors.

“Je pense que c’est la nuit.”

Alors qu’elle parlait avec étonnement, Gilliard hocha la tête comme s’il le savait bien.

– “Si tu franchis la frontière du mur, le soleil se couche plus tôt.”

Luciel, toujours terrifiée, haussa les épaules. Sans le savoir, sa petite main attrapa la main de Gillard.

“Tu as peur ?”

– “Un-un peu.”

– “Des monstres apparaissent parfois, mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Parce que je suis là, personne ne peut te faire du mal.”

– “Oui. Grand-père Duc.”

À la réponse de Luciel, qui hocha la tête comme si elle était soulagée, Gilliard sourit légèrement.

– ” À partir de maintenant, appelle-moi grand-père. “

– “……Quoi ?”

C’était inattendu de l’appeler par un titre aussi confortable. Le vieil homme tapota sa canne, prêt à bondir si quelque chose arrivait.

Le carrosse continua à rouler.

Dans la forêt sombre qui s’agrandit, le crépuscule s’installa. La nuit, le domaine des Bellstein était différent du jour. Entre autres, cette forêt sombre, que l’on disait enchantée, attirait toutes sortes de monstres chaque nuit, et des épines bloquaient le chemin des passants.

Vous deviez franchir la barrière avant la tombée de la nuit pour atteindre le château du Duc en toute sécurité.

Mais les épines commencèrent déjà à bloquer le chemin vers le mur. Après un peu plus de temps, les buissons d’épines étendront leur portée. Lorsque la voiture s’arrêta, le cocher Dawson dit.

– “Seigneur, les épines ne dégagent pas le chemin.”

“Le soleil se couche déjà. Nous n’y pouvons rien.”

Gilliard dit à Luciel, en serrant fortement sa canne.

– “Attends dans la charrette un moment.”

– “…… Oui.”

Sa tête palpitait à cause du long trajet en chariot. L’envie de sortir était comme une cheminée à pleine puissance, mais Luciel la retint.

Il remarqua un tel signe et  demanda.

– “Voulez-vous sortir ?”

Luciel hésita, puis hocha légèrement la tête.

“Alors ce grand-père va revenir après avoir jeté un coup d’œil, alors attends un peu.”

Il sortit du wagon et regarda autour de lui pour voir s’il y avait des signes de monstre, puis revint. Heureusement, il n’y en avait pas.

“Vous pouvez sortir maintenant.”

– “Oui.”

Il étendit un de ses bras pour tenir l’enfant.

Alors que Luciel était tenue dans les bras du grand-père et respirait l’air frais de l’extérieur, sa tête étourdie sembla s’éclaircir.

Elle regarda autour d’elle. Elle n’en crut toujours pas ses yeux.

“Vous êtes enfin arrivés dans le Duché de Bellstein.”

Cela semblait moins effrayant que les rumeurs, mais la forêt sombre devenait morne.

Une lune de petite taille se leva sur le ciel grisâtre.

Une haute barrière noire était visible au-delà des fourrés vert foncé. Elle était si longue que l’on ne pouvait en voir l’extrémité à l’œil nu.

Gilliard tint Luciel dans ses bras, et il fit un pas vers le buisson d’épines. Il était temps de lever sa canne dans l’intention d’invoquer des braises et de brûler les buissons.

Shhhhh.

D’épais buissons d’épines, comme des racines d’arbres, se déplacèrent et dégagèrent le chemin.

Gilliard fut surpris. C’était la première fois que cela arrivait. Le buisson se fraya un chemin tout seul. Luciel était également surprise.

“Ah ? Les buissons ont bougé…..”

Luciel pensait que c’était un peu effrayant, alors elle se colla encore plus près de Gilliard. Il baissa les yeux vers l’enfant qui tenait ses vêtements.

‘Peut-être… est-ce Luciel ?’

En posant Luciel sur le sol, il dit.

“Il semble que les buissons t’ouvrent le chemin, Luciel. Peux-tu t’approcher des buissons ? Si tu as peur, c’est normal de ne pas le faire.”

– “….À cause de moi ? Ça ne peut pas être vrai.”

– “Ça n’a jamais été comme ça avant.”

À ses mots, Luciel hocha la tête, bien qu’un peu effrayée.

– “…… Je vais le faire.”

– “Ne t’inquiète pas, je suis là.”

Luciel s’approcha prudemment du buisson.

Swoosh.

Puis le tronc d’un grand buisson d’épines recula.

Les yeux de Luciel et de Gilliard s’agrandirent en même temps.

“C’est incroyable.”

– “… … ! Grand-père, essaye aussi.”

À la suggestion de Luciel, cette fois, Gilliard marcha fièrement devant le fourré, mais là encore, rien ne changea.

– “Je n’arrive pas à m’éloigner.”

– “Alors je vais prendre les devants.”

– “S’il vous plaît.”

– “Oui.”

Luciel se déplaça à pas pressés, ouvrant la voie dans toutes les directions. C’était assez large pour qu’un chariot puisse passer. Suivant les pas de Luciel, Gilliard sourit  à une pensée soudaine.

‘Il y a longtemps, le propriétaire de cette forêt était une vraie fée, mais ce petit enfant est tout à fait comme une fée.’

“…. Quatre-vingt-dix-huit, quatre-vingt-dix-neuf, cent.”

Alors que Luciel allait, en comptant les cent pas avec sa bouche, ils atteignirent une énorme barrière. La barrière noire se superposait, ce qui en faisait cinq couches de blindage. La hauteur était telle qu’elle ne pouvait même pas la voir après avoir penché sa tête en arrière,

‘Si je deviens un oiseau et que je vole au-dessus, je peux voir la fin ?’

C’était un endroit que personne ne pouvait traverser facilement.

Gilliard s’approcha derrière Luciel, qui regardait le mur, la bouche grande ouverte.

“N’est-ce pas celui qui a rendu ça génial ?”

Il ouvrit encore plus sa poitrine, s’attendant à ce que des mots d’éloges comme cool et génial sortent de la bouche de Luciel.

Luciel le savait déjà.

Parce que cette barrière noire qui avait été construite par le premier Duc Gilliard était très célèbre. Grâce à cette barrière, le Duché de Bellstein et ses habitants étaient à l’abri des monstres et autres ennemis.

Mais ce n’était pas pour toujours. Le jour où le Mur Noir tomba, Bellstein tomba aussi.

Je devrais faire une proposition pour renforcer cette barrière plus tard. Pour préparer l’avenir. Luciel brisa rapidement la chaîne de ses pensées et dit, ce qu’il s’attendait à entendre.

“C’est le plus beau bâtiment que j’ai jamais vu de ma vie ! Celui qui a eu cette idée doit être un génie, non ?”

Au moment où Luciel dit ça avec ses yeux pétillants, il fit un sourire narquois sur ses lèvres.

– “……Whoa, moi un génie ? Je suppose que je peux me considérer comme tel.”

Le chariot  franchit un total de sept portes et courut vers le château. En entrant dans le mur, un autre monde s’ouvrit.

Une ferme soigneusement décorée, des ranchs, un grand moulin à eau, et une rue animée sans fin. D’innombrables calèches et personnes allant et venant.

C’était comme un petit pays.

Les gens portaient tous des vêtements de qualité et profitaient de leur temps libre dans les cafés ou sur les escaliers de la place.

De l’extérieur, il était difficile de dire qui était le noble et qui était le roturier.

Regardant avec nostalgie ces gens détendus, Luciel se pencha près de la fenêtre. Tout en louchant sur elle, Gilliard promit dans son cœur qu’il ferait visiter la ville à Luciel.

Alors que le carrosse traversait le pont, le château du Duc aux flèches pointues apparut enfin. La bordure du bâtiment blanc était décorée de tuiles bleu ciel.

– “Cool.”

‘C’était comme sorti d’un conte de fées.’

C’était un château si merveilleux que Luciel était sur le point de se lever de la chaise du carrosse, mais étonnamment, son corps faiblit.

Pour la petite Luciel, le siège du carrosse était trop haut.

Elle attendait avec impatience le château du Duc, ses joues rougissantes ne voulant pas le manquer. Gilliard tint l’enfant pour qu’elle ne tombe pas.

– “Oh, fais attention. Tu dois te tenir droite dans le carrosse.”

– “Ah, oui…”

Luciel s’assit en arrière sur la chaise. Les pieds qui ne touchèrent pas le sol ne furent pas fixés, et dès que le carrosse vacilla, ils bougèrent.

À mesure que le château du duc se rapprochait, Gilliard se fatigua mentalement.

Son fils et l’actuel chef, Louivid, aurait une réaction froide et indifférente à l’égard de Luciel.

– “Il a le cœur froid et un mauvais caractère. . . . Et s’il n’aime pas Luciel ? Je dois me manifester pour la protéger bien sûr.”

Lorsque Gilliard se débattait seul, Luciel fut émerveillée, par le paysage du domaine Bellstein qui était plus beau que tous les portraits qu’elle avait pu imaginer.

Bruit sourd.

Son petit cœur battait la chamade.

L’excitation et l’anticipation.

‘Je pensais que tous ces sentiments avaient disparu depuis longtemps…’

Luciel releva légèrement les coins de ses lèvres.

Elle avait envie de rire à gorge déployée, mais elle ne l’avait jamais fait, alors elle se contenta de sourire, la bouche fermée. ….

***

Au retour du vieux duc, Eva, la majordome, arriva en courant dans des vêtements soignés. Elle avait suivi les traces de son père et travaillait déjà comme majordome au Duché depuis 20 ans.

“Vous êtes de retour, Ancien Maître ?”

Le regard d’Eva se posa sur la petite fille qui suivait son maître. Son apparence était minable, mais c’était une enfant très petite et mignonne. La couleur particulière de ses yeux contribuait également à attirer l’attention.

“Monseigneur, cette enfant.”

– “Ah, cette petite dame est une invitée. Elle est venue voir le Duc.”

Luciel hocha la tête, anticipant qu’elle serait certainement ignorée. Car chez le comte, tous les adultes, y compris les domestiques, étaient comme ça.

Mais ce qui suivit fut un contact visuel inattendu. La majordome, qui avait une impressionnante chevelure rousse bouclée, avait une impression plutôt raide, mais elle jeta un regard bienveillant à Luciel.

Avec un genou plié, elle demanda à Luciel avec attention.

– “… … C’est la première fois qu’une telle jeune femme vient au château. Je suis Eva, qui supervise le château du Duc de Bellstein.”

– “Je m’appelle Luciel.”

– “Bien, Mlle Luciel. Tout d’abord, veuillez vous asseoir dans le salon et attendre. Le Seigneur va bientôt descendre.”

Luciel, guidée par Eva, s’assit tranquillement sur le canapé du salon. Gilliard s’assit également à côté d’elle. Elle leva la tête et regarda le lustre circulaire suspendu au plafond du salon.

L’intérieur était aussi élégant et beau que l’extérieur. Luciel aimait cet endroit pour son intérieur élégant et soigné.

Ses yeux roulèrent sans cesse en regardant les insignes de dragon noir sur les épées et les boucliers, la statue de cerf blanc, et la fontaine intérieure blanche qui coula au milieu du salon.

Luciel, qui regardait avidement le château, était comme un écureuil curieux. Gilliard laissa échapper un rire grave.

– “Haha. Luciel, tu aimes cet endroit ?”

– “Oui. C’est un endroit merveilleux comme grand-père.” dit Luciel avec des yeux brillants.

– “Hmm, ça… C’est vrai ?”

Elle hocha la tête.

‘C’est pour ça que tout le monde disait que les petites-filles étaient les meilleures ?’

La vue d’une enfant mignonne qui écoutait tout ce qu’il avait à dire enchanta Gilliard. Il sembla comprendre un peu pourquoi les vassaux se vantaient que leur petite-fille était la meilleure.

Ses yeux plissés se rétrécirent.

Bruit sourd. Bruit sourd. Bruit sourd.

À ce moment-là, à l’apparition d’un homme descendant l’escalier, tant Luciel que Gilliard et Eva, qui étaient retournés là où ils étaient, cessèrent de bouger.

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Traduit par : The Dream Novel

Check par : Cocojoy

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