“C’est vrai ?”
– “Oui, je l’ai vu dans mon rêve. Mes rêves sont toujours justes, Un peu plus tard, le Marquis Cavill pariera 500,000 sur la poterie. Et ensuite vous devrez parier 700 000.”
– “Hmm. Compris. Je vais faire ce que tu dis.”
Aux paroles surprenantes de l’enfant, il ne pouvait pas y croire facilement, mais il fit semblant d’être trompé et laissa faire.
Comme le disait Luciel, celui qui avait une barbe lisse, le marquis Cavill, dit,
– “J’aimerais en avoir un à la maison. 500 000 Tilling, c’est suffisant !”
Après que le vieux Duc ait regardé Luciel avec des yeux surpris, il leva la main et dit,
– “700 000 Tilling.”
– “Oui, 700.000 Tilling pour le gentilhomme. Il n’y a pas de prochain ?”
Le marquis Cavill s’assit en silence, se demandant s’il était prêt à dépenser plus d’argent. Il semblait vouloir tout verser dans l’objet suivant.
“700,000 Tilling vendu !”
Luciel semblait l’avoir un peu aidé, elle était donc fière.
Ensuite, l’œuvre de Marnosa, le peintre que tout le monde attendait, apparue de façon splendide. Le public applaudit à tout rompre.
“Voici la dernière œuvre du peintre mondialement connu Marnosa, que tout le monde attendait, !”
En fait, il s’agissait d’une peinture trop grande pour passer par la porte.
Des deux, la porte de gauche était gravée d’aigles d’or, de lions, de lauriers, et de beaux hommes et femmes. La porte de droite était une porte noire sans aucun motif.
“Ces deux portes symbolisent respectivement le paradis et l’enfer. Alors, les enchères vont commencer.”
Le montant, qui commençait par 1 million, dépassait facilement 2,5 millions, et 10 millions.
– “Je vais enchérir à 50 millions !”
Le marquis Cavill cria comme s’il voulait à tout prix remporter l’enchère. Mais c’était une erreur.
Quelqu’un cria 100 millions, et le Marquis Cavill cria à nouveau 150 millions. Mais personne ne se leva.
À ce moment-là, le vieux duc, qui était à côté de lui, leva tranquillement la main.
– “500 millions de Tilling.”
– “Aussi énorme que 500 millions de Tilling pour le gentilhomme. Quelqu’un d’autre est le suivant ?”
Les bouches de tout le monde étaient grandes ouvertes devant ce montant énorme. En raison des enchères sur d’autres objets auparavant, il ne restait que 180 000 tilling dans les poches du Marquis Cavill. Finalement, le tableau fût vendu au vieux Duc.
– “500 millions de Tilling pour un tableau, c’est trop.”
– “C’est la richesse de Bellstein.”
À la fin de la vente aux enchères, le Marquis Cavill passa par là, en inclinant la tête. Luciel mit rapidement son chapeau avant qu’il n’attire son attention.
‘Le Marquis connaît peut-être déjà les Fées de Cristal à l’heure qu’il est.’
Sans en connaître la raison, le vieux Duc s’adressa à Luciel.
– “Mon enfant. Je vais te ramener chez toi. Où dois-je aller ?”
– “Je te le dirai plus tard.”
Luciel se cacha rapidement derrière lui, et le Marquis Cavill, qui observait, pencha la tête, se demandant s’il avait vu quelque chose de mal.
Dehors, le carrosse de Bellstein attendait. Un dragon noir était gravé en broderie sur l’insigne d’argent accroché au bois noir. Les chevaux qui conduisaient le chariot et même les roues étaient tous noirs.
Ce grand et magnifique carrosse correspondait parfaitement au titre de “Roi Démon de Bellstein”. C’était une taille qui ne serait pas insuffisante même si 10 adultes la chevauchaient.
‘C’est incroyable. Je n’ai jamais vu un si grand carrosse dans le Palais Impérial non plus.’
Les peintures et les céramiques qu’il avait gagnées aux enchères avaient déjà été déplacées dans le chariot.
Le jeune cavalier, qui attendait devant le chariot, s’inclina et salua le vieux duc et Luciel.
– “Enfant, grâce à vous, j’ai obtenu un bon produit à bas prix. Merci.”
– “….Oh, ce n’est rien !”
Bien qu’il ne connaisse pas encore sa valeur, il exprimait sa gratitude.
‘J’espère vraiment que ça aidera.’
Peut-être était-ce un montant qui ne ferait pas de différence dans le colossal coffre-fort de Bellstein.
– “Entrez en premier.”
Luciel s’assit face à face avec le vieux Duc. En regardant de plus près, il était beaucoup plus écrasant et accrocheur. Cependant, comme je ne l’avais pas senti plus tôt, c’était une personne chaleureuse.
Dans cette atmosphère gênante, Luciel était assise, les lèvres fermées et les mains croisées.
“Est-ce que tu as peur de moi ?”
– “Quoi ? Oh, non. Je pense que vous êtes doux et chaleureux. Vraiment beaucoup.”
Luciel releva légèrement la tête et le regarda. C’étaient les mêmes yeux rouges que ceux de Kisef von Bellstein, qui avait tout fini dans sa vie passée.
Ces yeux rouges chatoyants avaient une aura étrange qui faisait que le spectateur se figeait rien qu’en les regardant.
– “Mon Dieu, ma douce ? C’est la première fois que j’entends un tel compliment dans ma vie.”
Le vieux duc ne put s’empêcher d’éclater de rire pendant un long moment. Lorsqu’il sourit, l’impression qui avait semblé un peu raide est apparue beaucoup plus douce. Je pensais qu’il était excité pour une raison quelconque.
Comme s’il avait soudainement perdu son sentiment d’exaltation, il regarda Luciel et dit,
“Ok, où est ta maison ? Il est dangereux de se promener sans gardien.”
– “… Oh, ça. … … Je n’ai nulle part où aller.”
Serrant l’ourlet de sa robe tordue, Luciel enleva son chapeau.
‘Je pense que je peux montrer mes yeux à Grand-père Duc.’
D’une certaine façon, c’est ce que je ressentais.
Luciel le regarda avec des yeux clairs et dit,
“…. … S’il vous plaît, emmenez-moi chez le Duc de Bellstein.”
Ses yeux s’élargissent considérablement. C’est alors qu’il su avec certitude que l’enfant avait des yeux spéciaux.
‘Ses yeux brillent comme des joyaux.’
– “Enfant, quel est ton nom ?”
– “C’est Luciel. Luciel du comte d’Orbia…”
Elle ne voulait pas donner le nom du comte Orbia, mais elle n’avait pas d’autre choix que d’utiliser son identité.
L’homme était aussi un peu gêné. Puisqu’elle ressemblait à ça… lui aussi semblait avoir déjà remarqué la situation dans une certaine mesure d’après l’apparence de Luciel.
– “Bien. C’est un bon nom.”
– “J’ai quelque chose à dire au Duc Bellstein.”
– “Hé, c’est la première fois que je regrette d’avoir abandonné le titre.”
Son cœur s’émeut avant qu’il puisse se méfier de l’enfant inconnue. Il avait l’étrange conviction que c’était une enfant qui ne lui ferait pas de mal.
‘C’est étonnant que je sente que les convictions infondées ne sont pas mauvaises.’
De plus, grâce à ses expériences et ses années en tant que Duc, il avait un bon œil pour voir les gens.
Il ajouta doucement.
“Je suis Gilliard. Allons-y. Je vais vous guider vers le Seigneur actuel.”
Gilliard ne demanda rien à Luciel après ça, il lui dit juste.
Gilliard von Bellstein.
Il était le premier Duc de Bellstein. Il vivait depuis si longtemps que des rumeurs circulaient selon lesquelles il était un dragon. Après avoir transmis le titre à son fils, il passait ses vieux jours dans des passe-temps ou à se mêler de ceci et de cela.
– “V-Vraiment ?”
Luciel n’arrivait pas à y croire, alors ses yeux se sont élargis encore plus. Elle remua tardivement ses mains autant qu’elle le pouvait, puis ouvrit la bouche avec difficulté.
“Euh… … merci. Grand-père Duc.”
Luciel se leva et s’inclina.
Des expressions faciales étranges, des salutations maladroites et raides aux titres ridicules. Gilliard ne pouvait s’empêcher de rire devant l’innocence de l’enfant.
– “Hahahahahahahahaha.”
‘…..Pourquoi est-ce qu’il sourit ?’
Luciel qui ne comprenait pas, inclina la tête en roulant des yeux. Gilliard dit au cocher.
“Allons-y.”
– “Oui, maître.”
Comme l’ordre tombait, le chariot se mit à rouler. Il était doux et confortable pour s’asseoir sans aucun cliquetis ou tremblement, Luciel s’adossa au grand canapé. C’était douillet et elle avait l’impression qu’elle allait rapidement s’endormir.
‘Je ne savais pas que les choses se passeraient aussi facilement.‘
Elle s’adressa finalement à Bellstein.
Peut-être était-ce parce que la tension s’était relâchée lorsqu’elle avait atteint son but ? Son petit corps était rempli de fatigue.
Luciel, qui s’était assoupi dans un confortable canapé de calèche,partit au pays des rêves.
L’enfant s’endormît très paisiblement, comme un ange.
“Elle devait être fatiguée pour s’endormir joyeusement dans un carrosse aussi inconfortable.”
Soudain, Gilliard pensa à ses petits-enfants qui avaient à peu près le même âge que l’enfant.
‘Elle est aussi douce dans son sommeil que lorsqu’elle est éveillée.’
La fille que j’ai rencontrée de façon inattendue était vraiment pure, innocente et brillante. Les yeux de l’enfant brillaient d’un éclat si noble qu’une fois qu’il l’avait vu, il ne l’oubliait jamais.
Thad entendit dire que les yeux des fées dans les contes de fées étaient comme des bijoux. Même les yeux de cet enfant semblaient abriter des secrets.
‘Si c’était cet enfant, son petit-fils au cœur froid, qui ne pouvait ouvrir son cœur à personne, ne changerait-il pas finalement ?’
Avec une telle anticipation, Gilliard sourit chaleureusement.
Mais le sourire s’effaça vite de ses lèvres. “A-t-elle dit qu’elle était une enfant du Comte Orbia ?”
Le comte Orbia s’était récemment élevé au rang des riches, et l’enfant agissait comme si elle était l’enfant d’un comte aussi riche avec cette apparence.
Même si l’enfant d’un roturier aurait porté quelque chose de mieux que ça.
Des robes et des chaussures usées, de longs cheveux argentés emmêlés.
Non seulement l’apparence, mais aussi quand elle mangeait le dessert, elle était stupéfaite comme si elle n’avait jamais connu quelque chose comme ça avant. Par-dessus tout, l’enfant n’avait aucune expression sur son visage, comme si elle n’était pas douée pour exprimer ses émotions.
‘Hmm, il est clair que le comte d’Orbia est un mauvais garçon.’
On ne savait pas exactement ce qui s’était passé, mais il semblait comprendre pourquoi l’enfant avait décidé de quitter la maison.
Bellstein était loin au nord de la capitale, Arte. Même si les gens traversaient les monts Lafayette, le froid glacial les aurait fait souffrir. Je ne pouvais pas la prendre avec ce genre de vêtements.
Gilliard dit au cocher.
“Avant de quitter la ville, je devrais m’arrêter dans le quartier commerçant.”
Luciel se réveilla en se frottant les yeux du dos de la main. Elle était tellement bien installée et au chaud qu’elle pouvait se rendormir.
‘…. … Huh ?’
Une couverture chaude et épaisse enveloppait le corps de Luciel. Il y avait aussi un petit coussin sur sa tête, et, le siège de la calèche était plus confortable que le petit lit de la chambre du sous-sol de Luciel.
– “C’est vraiment doux. Ce n’était pas là avant, est-ce qu’il a pris soin de moi ?”
Luciel s’assit en face du vieux duc qui avait les mains sur sa canne et regarda le vieux monsieur les yeux fermés sans dire un mot.
Lorsque leurs regards se croisèrent pour la première fois, il avait une impression brutale et effrayante, mais il semblait être un grand-père très sympathique lorsque j’eus établi un contact visuel avec lui.
‘Grand-père Duc est vraiment chaleureux, attentionné, et plein de considération.’
La barbe blanche qui pendait de son nez et de son menton se balançait doucement. Je pensais que c’était comme la mousse de lait duveteuse au sommet du thé au lait.
“C’était délicieux. On peut en manger encore ?”
Les autres personnes de Bellstein étaient-elles aussi bonnes que Grand-père Duc ?
Quel genre de personne était l’actuel Duc de Bellstein ?
En fait, il avait plus d’histoires effrayantes et de mauvaises rumeurs qu’autre chose.
‘Peut-être que toutes les rumeurs qui se sont répandues chez les gens ne sont que des mensonges.‘
Luciel s’imaginait un duché avec le peuple de Bellstein. Mais cette pensée ne dura pas longtemps.
“C’est parce que j’ai un corps d’enfant que je me fatigue sans cesse.”
Avec une telle excuse, Luciel replia son petit doigt dans la couverture et s’endormît de nouveau.
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Traduit par : The Dream of Novels
Check par : Cocojoy
Recheck : Croco
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