“Oh mon dieu. Mais qu’est-ce que tu fais ?”
– “J’ai faim. Apporte un repas, pas du thé.”
– “Quoi ? Tu as perdu la tête ?”
– “Oui, je le suis. Mais n’est-ce pas vous qui avez perdu la tête ? Je suis restée affamée pendant trois jours.”
Luciel parlait calmement sans trembler de peur.
‘Je ne répéterai pas ce terrible passé.’
Je ne me contenterai pas d’obéir à la nourrice sans rien savoir comme avant.
– “D’accord… Attends un peu.”
La nounou jeta un regard furieux au changement d’attitude de Luciel et repartit. Après un moment, la nounou revint avec du porridge sec et du thé sur un plateau qu’elle posa sur la table.
“Allez-y, mangez.”
La nounou croisa les bras et se plaça devant Luciel pour l’observer. Elle semblait essayer de vérifier si elle allait boire le thé.
Le comte vous aurait exhorté à éveiller mes pouvoirs le plus tôt possible.
– “Ugh. Nounou, je ne me sens pas bien. J’ai l’impression que je vais vomir.” dit Luciel d’une voix couverte de nausées.
– “Allez, attends une minute. Vomir après manger.. Aww, sale !”
La nounou quitta rapidement la cave, regardant Luciel comme si elle était un sale insecte.
Splaash.
Dès qu’elle disparu, Luciel jeta le thé et mangea du porridge en vitesse. J’avais l’impression d’avoir très faim, mais je ne pouvais pas me permettre de tout manger.
Puis elle regarda la porte hermétiquement fermée.
La porte du sous-sol était fermée de l’extérieur par un crochet. Luciel savait comment l’ouvrir. C’était une méthode qu’elle avait découverte lorsque la nounou et la bonne étaient malades et couchées au lit, à l’âge de 15 ans.
Bien qu’elle ait été surprise par une autre bonne qui gardait l’entrepôt, elle n’avait pas réussi à s’échapper.
Il suffisait de placer un objet fin dans l’entrebâillement de la porte et de tourner le crochet vers le haut.
Elle trouva une plume d’oie pointue dans la commode et ouvrit la porte.
Luciel prit son chapeau et monta à l’extérieur. Ce sous-sol était également un entrepôt pour les ballots de riz et les céréales à l’étage supérieur, donc si vous sortiez ici, cela mène immédiatement à une écurie autour du jardin…
‘Je peux sortir.’
En douce.
Luciel, qui se réveilla sournoisement comme un chat, marcha sur l’alambic de la fenêtre de l’entrepôt et grimpa.
Elle passa la tête et regarda dehors. Devant l’entrepôt, une femme de chambre bâillait en gardant la porte. On aurait dit qu’elle était restée debout toute la nuit, il était donc temps de se relayer avec une autre femme de chambre.
En dehors de cela, seuls quelques travailleurs passaient par là. Ils travaillaient dur sur le bois de chauffage, il semblait donc possible de s’éclipser.
Ce fût alors que j’entendis une voix à l’extérieur de l’entrepôt.
– “Ma sœur. Je vais protéger l’entrepôt, alors arrête et va te coucher maintenant. Je ne pense pas que cette faible enfant va remonter.”
– “Si Mme Volladi le découvre, j’aurai des ennuis. S’il vous plaît, ne le faites que jusqu’à ce que Sally arrive.”
Luciel dressa l’oreille. C’était la voix de Tom, le garçon de courses du comte.
Peu après, la porte s’ouvrît et Tom entra. Surprise, Luciel se cacha derrière la crête comme pour se rouler.
Tom s’appuya contre la crête. Tout en fredonnant, il commença à lire quelque chose en faisant bruisser quelques papiers.
“Lisons ce qui s’est passé aujourd’hui. C’est mieux d’être le premier à lire les journaux en secret !”
C’était l’une des habitudes quotidiennes de Tom d’acheter le journal impérial pour le comte et de le lire avant de le livrer chaque matin.
Luciel sortit sa tête de derrière lui et se faufila dans le journal que Tom lisait.
‘Nous sommes aujourd’hui le 14 mars 1028. Comme l’a dit la nourrice, cela fait trois jours que ma sœur est morte.’
Les nouvelles les plus notables étaient le festival de la prière des déesses, et la vente aux enchères. . . .
(La meilleure vente aux enchères de l’Empire se tiendra aujourd’hui à la maison de vente aux enchères Elantra. Diverses œuvres d’art et trésors rares, dont les œuvres du peintre de génie Marnosa, devraient y faire un tabac.)
Luciel, qui vit l’article, pensa à quelque chose.
Dans le passé, l’ancien marquis de Cavill, c’est-à-dire le beau-père de Luciel, parlait avec un visage très malade.
‘J’ai raté la dernière pièce de Marnosa à ce satané vieillard de Bellstein. J’aurais dû demander un prix plus élevé à l’époque ! Maintenant, il a été multiplié par cinquante ! Alors, Luciel, tu dois travailler dur pour te rattraper.’
Un an après la vente aux enchères, Marnosa mourait d’une maladie pulmonaire et le tableau devint son dernier, ce qui augmenta encore sa valeur.
Si je vais à la vente aux enchères, je peux rencontrer des gens de la famille Bellstein.
Le cœur de Luciel battait vite.
Les Duchés de Bellstein.
C’était une famille profondément voilée.
Par conséquent, toutes les rumeurs les concernant étaient bizarres et quelque peu effrayantes. Des gens mouraient chaque nuit à cause de leur lignée diabolique, ils étaient les enfants de sorcières et toutes sortes de rumeurs similaires.
Le Duché était craint par tout le monde, même la famille impériale, craignait son pouvoir. Il y avait aussi des histoires de grand prestige et de richesse qu’aucun autre royaume ne pouvait égaler.
Avec le pouvoir de Bellstein, le comte d’Orbia pouvait être facilement repoussé.
– “Je ne pense pas qu’ils soient aussi mauvais que les rumeurs le disent.”
Par-dessus tout, Luciel ne ressentait que de la culpabilité et de la pitié pour ceux qui avaient été détruits par le prince héritier.
Parce qu’elle y avait elle-même contribué.
Quand je pensais à l’homme que j’ai rencontré avant de mourir, j’avais en quelque sorte de vagues sentiments de culpabilité.
‘De plus, j’ai besoin d’un endroit sûr où rester jusqu’à ce que je devienne un adulte.’
J’allais y aller et proposer un marché pour mon avenir. Nous allons les tromper en les faisant passer pour un enfant illégitime, car le comte Orbia touchait toujours les servantes, ce ne serait pas si étrange.
La façon la plus naturelle pour un enfant d’une famille noble d’être incorporé dans une autre famille. C’est..
‘Le mariage.’
Bien sûr, c’était seulement possible s’ils acceptent Luciel. Par-dessus tout, la personne que j’ai rencontrée au moment de la mort, Kizef von Bellstein.
Je pensais que je voulais le rencontrer à nouveau.
Luciel serra son chapeau gris encore plus fort pour cacher ses yeux de bijoutier.
Après cela, elle toussa pour dire sa présence à Tom.
– “Lu-Luciel” ?
Surpris, Tom se retourna vers Luciel qui avait étiré son bras et tapota le journal.
– “Tom, écoute-moi attentivement à partir de maintenant.”
– “Ho-Comment es-tu sorti de là ?”
– “Chut.”
Luciel porta un petit doigt à ses lèvres.
“Si tu ne me rends pas ce service, je dirai au propriétaire que tu as volé le journal.”
– “Luciel, tu auras de gros problèmes si le propriétaire te voit te promener dans la cave.”
Il se moquait de moi tranquillement. Tom, qui travaillait principalement à l’extérieur du manoir, semblait connaître la situation de Luciel. Mais Luciel connaissait les faiblesses de Tom. Il n’y avait pas que les journaux qu’il volait. Il avait une mauvaise habitude avec ses mains et touchait de temps en temps les affaires du comte.
Plus tard, il serait reconnu coupable de vol, et on lui coupa même les poignets.
– “Je sais que tu as volé d’autres choses, aussi. Dois-je leur demander d’enquêter sur ta chambre tout de suite ?”
Tom tressaillit. Il cacha la montre et la pipe perdue du comte sous son lit. S’il était pris, il ne serait pas renvoyé, il pourrait même se faire couper les poignets.
– “Qu-Qu-Quelle est votre faveur ?”
– “Trouvez-moi une voiture pour le temple. Je veux prier pour ma sœur.”
“Si je me fais prendre, je serai mort avec vous.”
“Gardons le secret l’un de l’autre. Et tu ferais mieux d’arrêter de voler. Après trois ans, tu te feras prendre et tu ne pourras plus utiliser cette main.”
– “…Ne dis pas de bêtises.”
J’étais un mauvais pressentiment pour son avenir, et Tom était étourdi.
– “Je vous ai vu dans mon rêve.”
Luciel dit avec un visage innocent.
C’était drôle d’entendre de telles menaces de la part d’un jeune enfant, mais Luciel était l’enfant chéri du comte. De plus, Luciel n’était plus l’enfant fragile qu’elle était auparavant. D’une certaine façon, elle se sentait plus âgée que lui.
Tom n’avait pas d’autre choix que de bouger.
Lorsque Luciel disparut, le manoir fût mis sens dessus dessous. Le comte Orbia rassembla tous les serviteurs et les servantes puis parla.
– “Cherchez minutieusement ! Si vous ne trouvez pas Luciel, vous saurez tous comment cela va se terminer !”
Le comte désigna Mme Vollardi, qui était déjà tombée à genoux. Le comte murmura, les yeux brillants, en grinçant des dents.
“Comment oses-tu penser à me fuir ? Bon sang !”
La colère du comte Orbia montait en flèche plus il y pensait.
Un Fée de Cristal se réveilla lorsqu’elle fut choquée émotionnellement. Depuis la mort de sa sœur, elle aurait dû réveiller ses capacités.
Je comptais lui rendre visite dans quelques jours et l’enfermer pour de bon, mais je ne savais pas qu’elle s’enfuirait entre-temps.
Ce fut un choc inimaginable à l’arrière de sa tête. Mais où pouvait aller un petit enfant ?
Elle serait bientôt de retour entre mes mains.
“C’était si difficile d’obtenir une lignée qui avait le pouvoir de la Fée des Cristaux. Je ne peux pas la rater.”
Avec des yeux féroces qui se balançaient, le comte Orbia serra le poing. Bientôt, le majordome vint et dit,
– “Maître, il manque un chariot.”
Le visage du comte était encore plus déformé.
– “Le chariot a disparu ? Relâchez les soldats tout de suite ! Trouvez où elle est avant qu’il ne soit trop tard!”
Le comte attrapa le majordome par le col et cria. Ses yeux hideux semblaient vouloir tuer quelqu’un sous le coup de la colère.
Ce fût alors que.
Tom inclina la tête devant le comte en se trémoussant.
– “Lu-Luciel a dû aller au temple ! Elle a dit qu’elle prierait pour sa sœur morte…..” dit Tom en avalant sa boisson.
– “C’est vrai ?”
– “Oui, maître. Je l’ai vraiment entendue marmonner d’elle-même.”
– “Je vais y aller moi-même.”
Hiing !
Le comte Orbia monta immédiatement à cheval et se mit en route pour le temple.
***
Luciel leva les yeux vers le grand bâtiment qui brillait de mille feux.
La maison de vente aux enchères Elantra.
C’était la seule maison de vente aux enchères de l’Empire, de création récente, mais c’était un lieu où l’on échangeait des biens chers et rares, et il y avait un assez bon bouche à oreille parmi les aristocrates de haut rang.
Un gardien gardait la porte principale, il semblait donc impossible d’y pénétrer facilement, car il contrôlait tout le monde avant de laisser entrer les gens.
Luciel fit le tour du bâtiment et décida de trouver une autre entrée.
“Dégage de mon chemin, petit.”
– “Oh…”
Luciel avait été poussé dans un coin. On y vit un homme qui traînait un chariot couvert de tissu. Il semblait qu’ils envoyaient à l’intérieur les marchandises qui sortiraient de la vente aux enchères.
À ce moment, ses yeux ont pétillé.
‘Oui, c’est ça.’
Luciel regarda juste derrière lui. Plusieurs chariots attendaient d’entrer dans la salle des ventes.
– “Il n’y a pas de loi qui me dise de faire profil bas et de mourir “ (TL : abandonner si les choses semblent difficiles à faire).
Le teint de Luciel s’éclaircit.
Personne ici ne se souciait d’elle.
Elle savait tout au long de sa vie passée.
Très peu de gens savaient que les bijoux étaient des preuves des Fées de Cristal. Seuls le comte d’Orbia, le marquis de Cavill et le prince héritier le savaient.
“Mais avançons prudemment.”
Luciel monta secrètement sur le chariot, avec précaution pour ne pas faire de bruit.
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Traduit par : The Dream of Novels
Check par : Cocojoy
Recheck : Croco
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