La nouvelle belle-fille d'une vilaine famille | The Villain Family's New Daughter-In-Law
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“C’est la tête blanche ?”

– “Avez-vous déjà rencontré Luciel ?”

– “…Oui..”

– “Luciel von Bellstein est un nom convenable.”

Le Duc ouvrit ses bras vers Léoni, une occasion rare qui se produisait une fois par an. Une fois Léoni dans ses bras, le duc posa son fils sur ses genoux et caressa sa tête duveteuse.

“Elle a quatre ans de plus que toi, alors ne sois pas grossier, compris ?”

– “…Quoi ?!”

Il pensait qu’elle n’avait que deux ans de plus que lui, mais elle en avait quatre de plus. Les yeux de Léoni s’assombrirent lorsqu’il pensa qu’il devrait la traiter comme une grande sœur.

‘Wow, je déteste vraiment ça.’

“Est-ce que cette sœur et mon grand frère vont se marier ? Je n’en ai pas envie.”

“…Il a dû se passer quelque chose pour que cela se passe ainsi.”

Le Duc poussa un bref soupir. Léoni pensait que c’était le bon moment, alors il laissa de côté l’erreur qu’il avait commise et lui a dit que Luciel avait mangé les bonbons sans lui en donner. Mais le Duc connaissait mieux que quiconque les facéties et le caractère de son fils. Il était très probablement impoli envers Luciel.

– “…… Tu as dit la vérité ?”

– “Oui, c’est vrai.”

– “Je vais appeler Luciel et lui demander si tu as été poli.”

– “…Huk !”

– “Si tu dis la vérité maintenant, je te pardonnerai.”

Finalement, les petites lèvres de Léoni confessèrent son erreur. Les sourcils du Duc se froncèrent, mais il ne poussa pas l’enfant plus loin, promettant de lui pardonner.

“Je ne te gronderai pas, alors promets-moi que tu ne feras plus ça à l’avenir.”

– “…Oui.”

Léoni essuya les larmes de ses joues avec sa manche.

– “Et la prochaine fois, demande-lui. « Grande Sœur, donne-moi en un s’il te plaît. »”

Léoni n’aimait même pas l’imaginer. Luciel ne mesurait qu’un mètre de plus que lui. Elle ne ressemblait même pas à une grande sœur. De plus, les Bellstein, que son père avait toujours mis en avant, étaient la famille la plus forte qui ne s’inclinait devant personne. L’esprit du jeune Léoni était en pagaille.

– “……Quoi ? Papa, non, papa, qu’est-ce que tu m’as dit la dernière fois ? Les Bellstein ne s’inclinent devant personne.”

– “Sauf devant un autre Bellstein comme toi. Et surtout, une Dame qui sera la femme de ton frère, mérite d’être respectée et protégée par le deuxième fils de Bellstein.”

À son père, qui parlait comme s’il s’agissait d’une évidence, Léoni pensa : ‘Ce n’est pas bien’, mais ne dit rien de plus.

***

Prenant le bonbon à la fraise dans le sac de carottes, Luciel s’assit à une petite table près de l’étagère la plus reculée de la bibliothèque.

Aux tables normales, la chaise était trop haute et ses pieds flottaient, mais cette simple table faite pour poser des livres était parfaite pour les petites jambes courtes de Luciel.

Au lieu de cela, elle devait tenir un livre pour le lire, mais même cela allait si elle empilait les livres et les transformait en bureau. Le plus beau, c’était qu’elle pouvait lire les livres à son cœur sans que personne ne la dérange.

Luciel laissa le sac de carottes sur son siège et fit le tour pour prendre un livre.

En y réfléchissant, je ne savais pas grand-chose de Bellstein.

“Aujourd’hui, je vais lire un livre sur Bellstein.”

Elle avait crié au Duc qu’elle allait sauver Bellstein, mais Luciel ne connaissait Bellstein que par ce qu’elle avait entendu des autres, car très peu d’informations étaient disponibles.

Apprendre des connaissances aurait aidé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, ce n’était jamais une perte. Luciel courut vers le gardien de la bibliothèque et dit.

“Où sont les livres d’histoire et de géographie ?”

Comme ce n’était pas une longue histoire, elle put lire rapidement les livres d’histoire de Bellstein. Lorsqu’elle réalisa à quel point les personnes qu’elle avait rencontrées étaient formidables, le cœur de Luciel se gonfla encore plus.

Gillard, le premier chef, avait mené la guerre contre les monstres à la victoire plus d’une douzaine de fois. En plus de cela, la construction du Mur Noir et la vie tumultueuse de la branche nord de la Tour Magique étaient ses récits épiques.

Ensuite, les réalisations de l’actuel duc, Louivid, étaient trop nombreuses pour être comptées. Il était surnommé le Monarque de la Conquête parce que subjuguer les monstres et étendre son territoire était comme manger du riz quotidien.

Il était également capable de faire du commerce et des affaires, et on disait que ses mains avaient accumulé plus de la moitié de la fortune de Bellstein car il réussissait à s’occuper du commerce et des affaires.

De plus, son charisme était étonnamment fort, et il a été enregistré qu’il était assez excellent pour soumettre un nombre énorme de démons à la fois.

“…….Incroyable.”

Luciel laissa échapper son admiration sans s’en rendre compte. Ces deux personnes avaient créé l’âge d’or de la famille à elles seules et elles le faisaient encore aujourd’hui.

“Serais-je capable d’aider ces gens ?”

‘Non. Je suis la seule à connaître l’avenir. Qui d’autre le ferait si ce n’est pas moi ?’

Si je voulais protéger Bellstein du prince héritier à l’avenir, je pense qu’il serait bon d’établir des relations amicales avec d’autres personnes puissantes de la famille impériale…

Une personne qui pouvait donner du pouvoir à Bellstein et qui avait un point de vue différent de celui du Prince héritier.

Luciel connaissait une telle personne.

C’était l’Impératrice.

Le prince héritier n’était pas le fils de l’impératrice. J’avais entendu dire qu’une reine qui avait repris les faveurs de l’empereur était morte plus tôt de maladie après lui avoir donné naissance.

Alors je ferais bien de marquer des points sur l’Impératrice.

‘Qu’est-ce qui serait bien ?’

Avec de telles pensées en tête, le livre que Luciel a pris par inadvertance était un livre sur la culture de Bellstein, les fêtes du village et les industries traditionnelles.

Lorsque j’ouvris ce gros livre et que je le regardai, il était plus intéressant que je ne le pensais, alors je continuai à le regarder sans compter le temps qui passait.

En tournant la tête, Luciel trouva un jeune homme au dos familier se tenant autour de l’étagère à livres. C’était le lieutenant du Duc, Ellington. Il semblait chercher un livre. Peu de temps après, Ellington trouva également Luciel et s’approcha d’elle.

– “…Mlle Luciel, êtes-vous ici pour lire ?”

– “Oui.”

Lorsque Luciel répondit brièvement, Ellington regarda les livres que l’enfant avait empilés. La mignonne petite fille lisait des livres qui faisaient la moitié de la taille de son propre corps, aussi ne put-il s’empêcher de caresser ses cheveux crépus.

Cependant, Ellington, qui regardait dans ses livres, ne put s’empêcher de pousser un cri intérieur.

L’histoire, la géographie et la culture de Bellstein. Un enfant de neuf ans lisait des connaissances que les Vassals maîtriseraient.

– “Vous étudiez la culture des Bellstein. Vous avez lu tous ces livres difficiles, vous êtes très louable.”

– “Parce que je ne sais rien que je les lis.”

‘C’est l’adjoint du duc, il doit donc en savoir beaucoup. Ce ne serait pas bien si on apprenait à se connaître aussi ?’

Après avoir réfléchi un moment, Luciel regarda dans son sac et cligna des yeux.

“Est-ce qu’Ellington aime les bonbons ?”

– “Quoi ? Oh… Vous voulez me les donner ? Je mange parfois des choses sucrées pour me rafraîchir.”

Luciel hocha doucement la tête.

– “Je les chéris vraiment, mais je les donnerai à Ellington.”

– “C’est un honneur, merci beaucoup.”

Ellington tendit les mains et Luciel plaça un bonbon au goût de fraise dans sa grande paume.

– “Travaillez dur.” (Luciel)

Elle était si mignonne qu’il répondit à peine en retenant son rire.

– “Je vais bien manger, Mlle Luciel.”

– “Oui, et Ellington..”

– “Oui, Mlle ?”

– “C’est un pot-de-vin. Devenons amis.”

– “Quoi ?”

En entendant ces mots, les yeux d’Ellington s’élargirent et un doux sourire envahit ses lèvres. Pour une raison quelconque, il semblait toucher.

“Si c’est un tel pot-de-vin, je n’hésiterai pas. Je pourrais en avoir dix.”

– “Si je vous en donne dix, je pourrais être accusée de corruption.”

– “Alors pourquoi me donnez-vous ce doux pot-de-vin ? Est-ce que vous voulez quelque chose ?”

Comme si Luciel avait attendu, elle hocha la tête.

– “Comme prévu, nous pouvons communiquer. Ellington est intelligent et sait beaucoup de choses. Alors, en parlant de qui…… Écoutez, s’il vous plaît”

Au geste de Luciel, Ellington baissa sa stature et posa ses oreilles à côté d’elle.

“S’il vous plaît, soyez de mon côté.”

Il se demandait de quoi elle voulait parler, mais Ellington répondit avec plaisir.

– “C’est vrai, même si vous ne me donnez pas de bonbons, je serai heureux de le faire. Je serai toujours de votre côté et votre ami Mlle Luciel.”

– “J’aime ça. Alors vous me direz tout ce que je demande ?”

– “Dans la mesure où je peux répondre, oui.”

– “Quel livre cherchez-vous, Ellington ?”

– “Ah… Je cherchais des données, car il y avait une question sans réponse.”

– “Y a-t-il un problème ?”

À la question de Luciel, Ellington hésita un instant, puis ouvrit la bouche. Elle avait prédit un glissement de terrain, et il calcula que tout irait bien tant qu’il racontait l’histoire.

– “En fait… Le problème est que le village d’Ivnak est en train de disparaître rapidement. La plupart des habitants du village étaient des artisans, mais comme plus personne ne cherche de marchandises, ils sont abattus.”

– “Quelle en est la cause ?”

– “Les articles de l’atelier ne sont pas vendus parce qu’il y a des marchandises moins chères vendues en gros à la guilde marchande de Baluk.”

– “Hmm…… Quel genre d’objet est-ce ?”

– “C’est un objet d’artisanat en verre. Il y a des bols et des ornements, mais maintenant il est difficile de trouver autre chose que dans la guilde de Baluk.”

– “De l’artisanat de verre ?”

En parlant d’artisanat de verre, je me souvins soudainement du passé.

Lorsque j’avais été capturée par le prince héritier, on avait fait appel à un artisan verrier de Bellstein pour fabriquer une voûte en verre destinée à me contenir. C’était un terrible souvenir d’entrer dans cette voûte en verre, mais le travail de l’artisan était incroyable.

Une magnifique voûte en verre décorée de motifs détaillés et brillants et de verre coloré.

Il avait regardé Luciel avec des yeux tristes et avait chuchoté comme… ceci.

« Je n’ai jamais pensé que je ferais des choses qui piégeraient les gens avec l’artisanat du verre que j’ai appris toute ma vie…..Mais si je ne gagne pas d’argent, toute ma famille va mourir de faim. Je suis vraiment désolé, mademoiselle. »

Au lieu de Luciel, l’artisan versa sincèrement des larmes et se lamenta. Luciel comprenait sa situation. S’il n’avait pas été confronté à une réalité aussi pauvre, il aurait produit de nombreuses œuvres d’art de grande qualité en tant que grand artisan du verre.

Même Luciel, qui n’en savait rien, regardait sa grande compétence qui était gâchée.

Maintenant que j’y pense, le livre que j’avais lu plus tôt avait aussi quelque chose à voir avec le verre. Luciel ouvrit le livre qu’elle avait couvert plus tôt.

[Le jour de la fête du village, de jolies cloches de verre colorées sont suspendues de maison en maison. Les enfants se mettent à chanter quand ils entendent une cloche claire sonner]

“…Est-ce qu’il y avait une tradition comme celle-là dans les fêtes du passé ? C’est pourquoi Ivnak était si célèbre ?”

– “Oui. Elle a disparu il y a une vingtaine d’années, mais il y avait pas mal d’ateliers de verre. Maintenant, à cause de ça, beaucoup de gens ne gagner pas d’argent, alors ils se sont tournés vers d’autres emplois.”

Les mots de l’artisan verrier me revirent une fois de plus à l’esprit : il devait gagner de l’argent pour sa famille. Aujourd’hui, l’homme devait être plus jeune qu’à l’époque.

“À cette époque, la situation était difficile car certains avaient perdu leur métiers.”

– “Alors que diriez-vous d’essayer de faire revivre le festival à nouveau ?” (Luciel)

– “Le festival est temporaire, donc cela n’aura pas beaucoup d’effet.” (Ellington)

Byon, byon, byon, byon.

Luciel faisait les cent pas, agonisant. Au bruit de ses pantoufles, Ellington attendit et gémit en retenant un éclat de rire. Luciel traça de nouveau lentement son esprit puis les faibles souvenirs jaillirent comme des éclairs.

‘C’est vrai. C’était aussi arrivé.’

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Traduit par : Panapoco

Check par : Panapoco

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