La Légende du Roi Dragon | The Legend Of The Dragon King | 龙王传说
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Chapitre 16 : Dixième Rang
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Un nombre incalculable de points de lumière bleus se rassemblèrent autour de lui, s’ennuyant tranquillement dans son corps et pénétrant partout.

 

Tang Wulin avait l’impression de plonger dans un océan alors que beaucoup de petites voix le recouvraient et l’appelaient.

 

Le parfum reconnaissable de l’Herbe Bleu Argent imprégnait chacune de ses cellules. Le pouvoir d’âme au sein de son dantian lui transmit une impression de chaleur en commençant à se dérouler.

Tang Wulin ressentait comme si tout devenait une couleur bleue bizarre. L’odeur de l’Herbe Bleu Argent était présente partout dans son corps.

 

De fines lignes dorées s’éclairaient sur son front avec le même motif que précédemment, s’étendant vers l’extérieur. Après s’être propagées sur toute sa peau, les lignes se sont progressivement retirées.

Son corps brillait pendant qu’il était assis là en méditant. Un moment c’était une couleur bleu clair, puis le suivant, la lumière qui brillait de son corps avait des traces d’or.

 

Tôt le matin.

 

– Lin Lin, Lin Lin… 

 La voix anxieuse de Lang Yue retentit dans les rues.

 

Dans le petit jardin, Tang Wulin bougeait depuis sa position assise et se réveillait lentement de son état méditatif. La rosée du matin avait humidifié ses revers, mais à cet instant précis il sentait quelque chose d’indescriptible pénétrer tout son corps.

 

– Lin Lin, Lin Lin… 

La voix distincte de Lang Yue s’entendait.

 

– Maman, je suis ici. 

 Tang Wulin répondit précipitamment alors qu’il sortit de la pelouse pour courir.

 

En se dépêchant de répondre à l’appel de sa mère, il pouvait sentir que son corps était beaucoup plus détendu qu’auparavant.

 

– Mon enfant, pourquoi es-tu ici ? J’étais très inquiet pour toi, je me suis fais du mauvais sang,  dit sévèrement Lang Yue en examinant son fils.

 

– Je suis désolé, maman. Je méditais dans le jardin. Je pense que j’ai atteint le 10e rang. 

Bien que Tang Wulin n’en était pas sûr, les changements dans son corps indiquaient qu’il avait probablement fait une percée.

 

Lang Yue resta bouche bée pendant un moment avant de baisser la tête pour regarder son fils. Sa taille atteignait déjà ses épaules. Bien que son corps fût un peu humide, sa peau brillait comme l’éclat d’un bijou et il la regardait avec une paire de grands yeux pleins d’entrain.

 

– Écoute les mots de maman. Ta sécurité est la chose la plus importante. Rentrons à la maison alors. Je vais te préparer un petit-déjeuner. 

 Elle lui embrassa la tête plusieurs fois avant de le tenir par la main et de le raccompagner chez lui.

 

– Tu as fait une percée ? 

Lorsque Tang Ziran découvrit que son fils avait progressé, il était très heureux.

– Puisque tu penses que tu as fait une percée, nous irons à l’académie aujourd’hui et te testerons. Si c’est vraiment le cas, alors je t’emmènerai acheter une âme spirituelle demain. 

 

– Longue vie à papa! 

 Applaudit Tang Wulin.

 

– Na’er, qu’est-ce qui ne va pas ? Tu n’es pas contente pour ton Grand Frère ? 

 Tang Wulin était de bonne humeur, mais il découvrit que de façon inattendue, la petite fille était un peu différente aujourd’hui. Habituellement, elle se gavait au petit-déjeuner tôt le matin, mais elle restait assise là avec un regard vide. Aucune excitation n’était visible.

 

– Ah? Rien de grave! Félicitation Grand Frère!

 Na’er lui fit un doux sourire avant d’avaler son petit-déjeuner.

 

Tang Wulin pensait qu’elle était déprimée parce qu’elle n’avait pas d’âme martiale, alors il ne poursuivit pas le sujet.

 

En fait, l’estimation de Wulin concernant sa percée était correcte. Après être arrivé à l’académie, il exprima au Professeur Lin Ximeng son sentiment et fut alors emmené pour subir le test de pouvoir d’âme. L’appareil montra que son pouvoir d’âme avait en effet atteint le rang 10.

 

Tous les dix rangs de pouvoir d’âme, les Maîtres d’âme avaient besoin d’un anneau d’âme afin de passer au niveau supérieur. Ils pouvaient tuer une bête d’âme pour en obtenir un, mais ces bêtes étaient trop rares. Il était beaucoup plus commun pour les gens de choisir la deuxième méthode, obtenir une âme spirituelle fabriquée par la Pagode Spirituelle.

 

Tang Wulin était le septième élève de sa classe à percer. Après avoir franchi ce rang, il était devenu un véritable Maître d’Âme et avait fait ses premiers pas sur cette voie.

 

– Tang Wulin, demandez à votre famille de vous emmener rapidement à la Pagode Spirituelle pour acheter une âme spirituelle. Une fois que vous aurez fusionné avec elle, vous serez un Maître d’Âme. Les Maîtres d’Âme officiels peuvent recevoir une allocation de 1000 pièces par mois. Cela devrait suffire pour vos frais de scolarité dans une académie intermédiaire, dit Lin Ximeng.

 

Tang Wulin hocha la tête, excité. 

– J’ai déjà assez d’argent pour acheter une âme spirituelle, Professeur Lin. J’irai en acheter une demain. 

 

Lin Ximeng acquiesça avec un sourire. 

– Bien, je demanderai une autorisation d’absence pour vous demain. Je vous souhaite la meilleure des chances pour obtenir une âme spirituelle satisfaisante. 

 

– Merci professeur.

 

Après être devenu Maître d’Âme, il recevrait une allocation mensuelle. Bien que l’académie intermédiaire soit obligatoire, cette allocation de mille pièces serait à peine suffisante pour payer ses dépenses quotidiennes. Il devra quitter la ville de Glorybound pour fréquenter cette académie. Avec son allocation mensuelle, il n’aura plus besoin d’utiliser l’argent de ses parents. S’il peut se cultiver pour devenir un Grand Maître d’Âme, son allocation mensuelle augmentera encore plus!

 

Tang Wulin était ravi, petit à petit, il se rapprochait de son rêve.

 

S’il s’agissait d’un autre enfant, il n’aurait peut-être pas pu contrôler ses émotions, mais le cœur de Wulin était devenu extrêmement stable après trois années de forge. Cette nuit-là, il est allé à l’atelier de Mang Tian pour terminer ses missions. Ce n’est qu’après qu’il rentra chez lui.

 

Dès que Tang Ziran reçut la notification de l’académie, il y alla et demanda un jour de congé, afin qu’il puisse emmener Tang Wulin acheter une âme spirituelle. Lang Yue avait aussi demandé un jour de congé, mais comme il y avait trop de travail, sa demande ne fut pas approuvée.

 

– Na’er, pourquoi es-tu autant perdue dans tes pensées aujourd’hui ? 

 Tang Wulin lança un regard perplexe et en se frottant la tête il lui promit:

– Ne t’inquiète pas. Même si tu n’as pas d’âme martiale, le Grand Frère te protégera. Je te protégerai toute ta vie. D’accord ?  

 

Na’er leva la tête et le regarda, révélant des yeux violets qui présentaient maintenant une splendeur fantastique : 

– Grand Frère, peux-tu m’emmener jouer sur la plage après avoir mangé ? »

 

Il se tourna pour regarder son père.

 

– Allez-y. Ne revenez pas trop tard, sourit Tang Ziran.

 

Bien que Glorybound était qualifiée de ville, ce n’était en fait qu’un très grand village. Il n’y avait pas de murs autour. Le quartier des roturiers où vivait la famille de Tang Wulin était exceptionnellement proche de la plage.

 

Il a fallu seulement dix minutes de marche pour y parvenir.

 

On ne pouvait pas dire que cette plage était jolie, car elle manquait de sable fin. Au contraire, son sable était tel du gravier rude avec des coquillages. Les légendes disaient qu’en raison de la chasse excessive par l’humanité des bêtes d’âme de l’océan, ces dernières avaient attiré la colère de la nature.

 

Le clair de lune de cette nuit était tout aussi beau que la nuit précédente, car il brillait d’un blanc pur, comme de la neige. Des étoiles aussi brillantes que des gemmes étaient incrustées dans la canopée céleste, ce qui complétait la splendeur lunaire.

 

L’océan reflétait cet éclat et les étoiles dans le ciel, alors que les vagues ne cessaient de rouler. Leurs bruits et ceux des oiseaux marins remplissaient l’air, ajoutant une vitalité extraordinaire à cette image de ciel étoilé au-dessus de l’océan.

 

Na’er regarda vers l’océan, puis leva les yeux vers les étoiles. 

– Il y a vraiment beaucoup d’étoiles ce soir, Grand Frère! 

 

Tang Wulin rit : 

– Oui! Peut-être qu’elles sont toutes sorties ce soir pour me féliciter de devenir un Maître d’Âme, Na’er, es-tu triste de ne pas pouvoir le devenir ? 

 

Elle secoua la tête. 

– Ce n’est pas ça. 

 

 Après un moment de silence, elle se retourna et regarda dans les yeux de Tang Wulin. 

 

– Est-ce que je te manquerai si je partais un jour, Grand Frère ? 

 

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