La Légende du Grand Sage | Legend of the Great Sage | 大圣传
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Chapitre 30 – Poursuivre un tigre jusqu’à la mort
Chapitre 29 – La chasse d’automne dans les montagnes Menu à suivre...

Dans un grondement, Li Qingshan déposa tout le gibier devant le grand-père Zang. Cela devrait compenser pour la nourriture que j’ai mangée pendant que je vivais ici ! »

Beaucoup était bouche bée. En particulier, Les chasseurs qui venaient de revenir étaient abasourdis. Ils étaient partis avec un grand groupe de personnes, travaillant ensemble en coopération avec une préparation minutieuse, mais les proies qu’ils avaient attrapées étaient toujours moins nombreuses que celles de Li Qingshan.

A sa grande surprise, grand père Zang qu’il n’y avait pas de blessure sur la plupart du gibier. « Comment avez-vous chassé ? »

C’était la question dont chacun voulait la réponse. Li Qingshan y réfléchit avant de répondre. « Avec mes mains ! »

Tous se tenait en retrait en admiration, mais ils n’ont pas pu se résoudre à l’interroger davantage.

Li Qingshan jeta un coup d’œil aux proies que les chasseurs avaient ramenées des montagnes. « Vous en avez attrapé beaucoup aussi. Vous risquez presque de me rattraper. Non, je dois faire plus d’effort, sinon je ne pourrais pas gagner. »

Grand-père Zang n’a pas pu lui expliquer que les proies seraient divisées entre chaque chasseurs. En moyenne, Il n’y avait même pas une proies par chasseurs. Concrètement, Li Qingshan avait déjà gagné après un seul jour de chasse.

Li Qingshan mangea avant de retourner dans les montagnes.

Les chasseurs retournèrent dans les montagnes au Nord et racontèrent à tout le monde ce qui s’était passer dans le village

« Comment est-ce possible ? »

« Vous avez dû trop boire au village ! »

« C’est vrai, Il y avait vraiment autant de gibier. » Ils se sont expliqués à la hâte.

« Ce gosse ! » Huang Binghu expira profondément et cria, « Mettons tous la main à la pâte. Ne vous laissez pas distancer. Si même nous tous combiné ne pouvons pas l’égaler seul. Nous ferions mieux de nous tuer de honte. »

Les chasseurs approuvèrent bruyamment, et leurs morales remonta.

Huang Binghu retint secrètement une série de toux. Il regarda au centre de sa main et vit du sang rouge foncé.

Sur un chemin dans la montagne, un convoi avançait doucement. Au centre il y avait un palanquin ( Ndt  : une chaise à porteur ) porté par 4 hommes, et plus d’une dizaine de gardes et de servante était rassemblée autour.

Un gros homme souleva les rideaux du palanquin, révélant son visage joufflu. Il demanda, « Conseiller à quelle distance sommes-nous de la ville de Qingyang ? » On était clairement à la fin de l’automne, mais il était encore trempé de sueur alors qu’il s’asseyait sur la chaise à porteurs.

Une personne habillée comme un gardien dit, « Monsieur, est-ce encore assez loin. Si nous pouvons arriver avant la nuit, cela sera bien. »

Le gros homme posa les rideaux et murmura, « Malgré toutes mes connaissances en matière de gestion des affaires, il m’a envoyé dans un endroit aussi éloigné pour être magistrat de district. Monsieur le préfet est vraiment confus. »

« Monsieur, vous ne pouvez pas dire des choses comme ça. Cela serait mauvais si cela remontait jusqu’au préfet. »

Le gros fonctionnaire renifla et ne dit rien de plus.

A ce moment, le vent des montagnes apparut soudainement, et d’innombrables oiseaux volèrent à travers la forêt alarmée.

Rwaar ! Un rugissement retentit dans le fourré qui borde le sentier de la montagne.

Le palanquin tomba sur le sol dans un bruit sourd. Secouant le gros fonctionnaire. « Qu’est-ce qui se passe ? Quelqu’un essaie-t-il de m’assassiner ? »

« Monsieur, c’est un tigre ! » Le conseiller s’effondra sur le sol, pointa son doigt tremblant en avant.

« Pff, un tigre ? Qu’Est-ce que c’est un tigre ! Que quelqu’un vienne vite s’occuper de cette bête

Le conseiller était sur le point de fondre en larme. « Ils se sont tous enfuies. »

Le gros fonctionnaire souleva les rideaux de la chaise à porteur pour regarder autour de lui. Comme prévu, les porteurs de chaises, les gardes et les servantes étaient introuvables, ils avaient tous fui pour sauver leurs vies. Ils avaient réagi dès que le rugissement du tigre avait retenti. En tant que travailleurs au bas de l’échelle sociale, ils étaient constamment vigilants.

Comme le dit le proverbe, les gens pâlissent à l’évocation d’un tigre. De nos jours, il n’y a pas une seule personne qui n’ait pas peur des tigres. Un tigre qui mange des gens n’avaient vraiment rien d’extraordinaire.

« Mon conseiller, vous êtes vraiment loyal. Ce n’est pas pour rien que je vous ai favorisé », a déclaré le gros fonctionnaire avec émotion.

Le conseiller répondit automatiquement, « Merci pour vos louanges, Monsieur. Même si je suis réduit en morceau, je ne pourrais jamais vous rendre un millième de la gentillesse que vous m’avez témoigné. » Pendant ce temps, il jurait intérieurement : « Putain de merde, je ne peux pas bouger !

« Attendez, je vais chercher des renforts ! » Le gros fonctionnaire sortit de sa chaise à porteurs avec une grande agilité, s’apprêtant à fuir pour sauver sa vie.

Le conseiller attrapa la jambe du gros fonctionnaire et s’y accrocha pour survivre. « Monsieur, ne m’abandonner pas ! »

En regardant le gros tas de viande, les yeux du tigre vicieux semblèrent s’illuminer. Alors qu’il s’apprêtait à s’élancer, ses oreilles se dressèrent soudain et il recula, faisant face à la forêt.

La végétation bougeait, et le bruissement se rapprochait de plus en plus. La perturbation était bien plus grande que lorsque le tigre était apparu plus tôt.

« Qu’est-ce que c’est encore ? » murmura le conseiller.

Une silhouette sortie d’entre les arbres. C’était un jeune homme. Son jeune visage n’était pas vraiment beau, mais son expression était exaltée. Il atterrit sur le sentier de la montagne avec force et agilité, faisant face au tigre en souriant. « Voilà une bonne proie, une proie rare ! »

Comme si le tigre savait qu’il serait difficile de lui faire face, il montra ses crocs et brandit ses griffes pour le menacer, mais cela ne servit à rien. D’un élan, il se jeta sur Li Qingshan avec un rugissement.

Les jambes de Li Qingshan restèrent enracinées tandis qu’il attrapait les deux pattes du tigre avec ses bras, faisant face à la gueule du tigre qui débordait de dents acérées. Un air nauséabond attaqua son visage. Il poussa un rugissement, et son Qi véritable surgit violemment. Canalisant la force dans ses bras, il jeta le tigre de plusieurs centaines de kilos sur le sol, sautant et montant sur son dos.

Il n’avait jamais battu un tigre avant. Il avait seulement lût que Wu Song avait tuer un tigre dans la Marge d’eau ( Ntd  : un livre chinois très connue ), alors il le copia, attrapant le tigre par le dos et le frappant au hasard avec ses poing.

Le tigre poussa un rugissement de douleur. Il se cabra soudainement, et Li Qingshan s’élança. Il se dit que la réalité est vraiment différente des livres. Il força son Qi véritable vers le bas et atterrit fermement, restant vigilant face au tigre.

Cependant, le tigre ne fit que le regarder en grognant avant de se retourner et de s’enfuir.

Avant cet instant, le gros fonctionnaire et le conseiller étaient stupéfaits par le spectacle qui s’offrait à leurs yeux. Ce n’est qu’à présent qu’ils reprirent leurs esprits. Ils étaient fous de joie.

« Jeune héros, brave guerrier, je suis le magistrat de la préfecture de Qingyang. Vous avez fait fuir le tigre, je vous récompenserais donc largement ! »

Cependant, Li Qingshan ne les regarda même pas. Il hurla, « Ou pense tu aller ?!?! » en même temps, il se précipita attrapant la queue du tigre comme une corde d’acier. Cependant, elle était glissante ce qui rendait sa prise difficile.

Comment Li Qingshan pouvait-il laisser une si bonne proie s’échapper juste devant lui ? Il se lança à sa poursuite.

Le gros fonctionnaire et son conseiller prirent du temps à se remettre de leurs surprises, il se sont regardés l’un l’autre.

La chasse d’automne était terminée, et l’atmosphère joyeuse remplissait le village des tireurs.

Li Qingshan retourna aussi au village. Il y avait de nombreuses blessures sur son corps. Il semblait donc en mauvais état. Cependant, tout le monde le regardait avec révérence, non pas à cause de ses blessures, mais à cause de la proie qu’il portait sur ses épaules.

Il portait un tigre adulte sur ses épaules.

Il avait chassé le tigre toute une journée et toute une nuit à travers la forêt. Il n’avait réussi cet exploit que grâce à l’endurance que le poing du démon bœuf lui procurait. Sans Xiao An, qui l’aidait à suivre la piste du tigre, il aurait failli la perdre à plusieurs reprises.

Cependant, Xiao An ne pouvait pas s’approcher trop près de ce roi de la montagne. Les tigres possédaient naturellement une aura capable de voir les fantômes. En effet, les tigres qui était devenu des monstres tigres ou des démons tigres pouvaient même transformer les personnes qu’ils avaient mangées en fantômes soumis.

Les enfants du village couraient autour de Li Qingshan, leurs yeux brillaient d’admiration.

Huang Binghu vint personnellement pour l’accueillir avant de le déclarer vainqueur. Personne dans le village n’osa s’y opposer. Pas seulement parce que les tigres étaient des bêtes extrêmement terrifiantes pour les personnes ordinaires, les chasseurs pensaient la même chose qu’eux. Les arcs de chasses ordinaires était incapable de tuer un tigre et ne faisaient qu’attiser leur méchanceté, tandis qu’affronter un tigre au corps à corps avec un couteau de chasse ne pouvait que conduire à la mort.

Li Qingshan avait tué le tigre, il semblait donc posséder la puissance d’un tigre.

« Je n’ai pas vraiment d’objet de valeur, alors cet arc Fendeur de Pierre peut servir de prix pour cette chasse d’automne ! » Huang Binghu retira soudainement l’énorme arc de son dos.

« L’arc Fendeur de Pierre ! »



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