La Légende du Grand Sage | Legend of the Great Sage | 大圣传
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Chapitre 33 – La bataille au sommet
Chapitre 32 – Sans compromis Menu Chapitre 34 – La société d’arts martiaux de Qingyang

Même s’il était seul, Li Qingshan possédait la confiance pour battre ou même tuer Jun Yang en dix mouvements.

« Hmph, vous regrettez de ne pas avoir accepté mon offres immédiatement ! » Yang Jun était sur le point de donner l’ordre à ses hommes de capturer Li Qingshan. Même si le village des tireurs ne pouvait pas être entourlouper, il n’y avait pas de raison d’être inquiet que quoi que ce soit soit divulgué si le cadavre et toutes les traces était détruite, étant donné qu’il se trouvait si profondément dans les montagnes.

Le corps de Li Qingshan se raidit. Il avait prévu d’aller directement vers le chef pour détruire le groupe. Il pouvait encaisser un coup d’épée et capturer Yang Jun avant de décider quoi faire.

Quelqu’un dit soudainement, « Jeune maître, il semble porter l’arc fendeur de pierre sur son dos ! »

« Quoi ? L’arc fendeur de pierre ! » Yang Jun s’arrêta et examina le grand sage sur le dos de Li Qingshan. Même lui connaissait cette arme légendaire, célèbre autour de la ville de Qingyang. « D’où tiens-tu cet arc ? »

« C’est évidemment un cadeau du chef des chasseurs », répondit Li Qingshan.

Yang Jun devint mal à l’aise, il avait entendu et vu des choses dans la secte, il avait donc apprit tout ce qu’il devait savoir. Pour être capable de recevoir cette arme, il était probablement le successeur de Huang Binghu, le prochain chef de chasse du village des tireurs.

Si quelqu’un comme lui mourait, le village des tireurs ne laisserait pas passer l’affaire. Ils pourraient découvrir facilement qu’ils avaient rôdé dans cette zone. S’ils cherchaient vraiment à se venger par tous leurs moyens, leurs embuscades et pièges seraient difficiles à gérer. Il ne pouvait pas se permettre de provoquer cela à cause de sa colère passagère. Il fit un geste de la main. « Gamin, ne me laisse pas te croiser à nouveau. »

En un clin d’œil, ils disparurent tous. Une fois de plus, Li Qingshan se retrouva seul sur le chemin de la montagne. Il ne lisait pas dans les pensées, mais il pouvait deviner qu’ils craignaient probablement la puissance du village des tireurs.

Quand des étrangers te regardent, il ne te regarde pas seulement toi. Il examine aussi ton influence, ta force et ta richesse. Bien que Li Qingshan ne soit pas différent d’un maître de troisième ordre, il avait échappé à cette dangereuse situation grâce à l’arc sur son dos.

Il était furieux et se disait, « je jure que je ne suis pas un homme si je ne rembourse pas cette dette. Je ne peux accepter que quiconque me complique la vie, ni ne vivrait en me reposant sur le nom des autres. »

Au départ, il n’était pas d’accord avec la philosophie du bœuf noir selon laquelle même la moindre offense, comme un regard hostile, devait être résolue. Il pensait qu’en tant qu’homme, il devait être un peu plus indulgent. Mais maintenant, il comprenait que de grandes rancunes pouvaient souvent naître de ces petits regards hostiles, évoluant en luttes à mort.

Plus d’un mois après son départ, Li Qingshan revint au village du Bœuf Accroupi. Avant même de franchir la porte, il entendit un bruit chez lui. Y a-t-il un voleur ? C’est logique, ma maison est assez isolée. Voyons quel voleur ose me cambrioler. Toujours en colère, il entra rapidement et attrapa la personne, qui se retourna de douleur.

Leurs regards se croisèrent, et ils furent tous deux surpris.

« Li Fugui ! »

« Erlang ! »

« Que fait tu dans ma maison »

« Erlang, tu es en vie ? »

Li Qingshan réalisa qu’en dépit de son absence de plus d’un mois, il n’y avait pas une trace de poussière dans la maison. Il comprit alors que Li Fugui ne volait rien, mais nettoyait la maison pour lui.

« Bien sûr que je suis vivant. Pourquoi dis-tu cela ? »

C’est ainsi que Li Qingshan apprit l’histoire. Quand il n’y a plus eu de nouvelle de lui après qu’il ait quitté le village du ruisseau des cyprès, et que certains villageois l’avaient vu en conflit avec les gens du village des tireurs, tout le monde avait dit qu’il était perdu.

Li Fugui avait même brûlé de l’encens funéraire et pleuré pour lui.

Li Qingshan n’avait aucune idée de comment réagir.

Li Qingshan ne savait pas comment réagir. « Je ne suis pas mort, je suis en pleine forme ! Le chef des chasseurs Huang du village des tireurs m’a invité comme invité, donc je suis resté là-bas quelques jours. »

Li Fugui n’aurait jamais imaginé qu’il pourrait entrer dans un endroit aussi dangereux que le village des tireurs et en ressortir vivant. Quand a l’invitation du chef de village Huang, il n’y croyait pas beaucoup. A ses yeux, Li Qingshan était puissant. Mais encore loin d’égaler quelqu’un comme Huang Binghu. Ne sachant comment répondre, il se contenta de répéter : « Tant que tu vas bien, tant que tu vas bien. » Cela toucha un peu Li Qingshan. Il n’avait pas choisi d’aider la mauvaise personne autrefois

Ntd : Li Fugui c’est le père du gamin que la sorcière avait tué, il a offert son épée a Li Qingshan pour ceux qui ont oublier.

Cependant, l’expression de Li Fugui devint soudain préoccupée. « Tu ferais mieux de partir. Ne laisse pas les gens du village savoir que tu es ici. »

« Que se passe-t-il maintenant ? »

« Le fils aîné du chef du village est revenu. Il a dit qu’il voulait te chercher des ennuis. »

« Li Long ! »

Le nom du fils aîné du chef du village, ou du frère aîné de Li Hu et Li Bao, n’était pas inconnu à Li Qingshan. En fait, son nom était si souvent mentionné dans le village que les oreilles de Li Qingshan allaient en tomber.

Li Long n’avait que quelques années de plus que lui, mais on disait que lorsqu’il traînait en ville, un noble l’avait remarqué. En conséquence, il l’avait emmené à la ville de Qingyang pour apprendre les arts martiaux. Il ne revenait que lors des fêtes. Il avait vu le bouvier Li Qingshan quelque fois, mais il n’avait jamais eu de conversation ensemble.

Aux yeux des villageois, il était une figure importante d’excellence, ayant réussi à quitter le village pour atteindre la ville de Qingyang. Les filles de chaque famille du village rêvait de se fiancer avec lui. Avec le fils du Gardien Liu, le petit Gardien Liu, ils étaient connus comme les « Deux Talents du Bœuf Accroupi ».

Bien sûr, après la montée soudaine de Li Qingshan, on pourrait désormais parler des « Trois Talents du Bœuf Accroupi ». Cependant, Li Qingshan n’était jamais sorti pour voir le monde. Il n’était même jamais allé à la ville de Qingyang, donc le considérer comme le « troisième talent » semblait un peu tiré par les cheveux.

Li Qingshan déclara : « Suis-je censé avoir peur de lui ? » Non seulement il n’avait pas peur, mais il voulait même aller l’affronter. Il ignora les efforts de dissuasion de Li Fugui et se dirigea vers la maison du chef du village Li.

Dans la maison du chef du village, un jeune homme à la tête rasée sermonnait le chef du village Li : « Même n’importe quel vieillard ose nous harceler. Vous laissez vraiment votre situation se détériorer au lieu de s’améliorer. » Puis il pointa du doigt Li Hu et Li Bao. « Et regardez-vous, deux hommes adultes, vous laissez les autres nous harceler comme bon leur semble ? »

Il avait pratiquement grandi dans la ville de Qingyang, ayant vu et vécu beaucoup de choses. Il se considérait déjà comme un habitant de Qingyang. Il regardait maintenant ce qui se passait au village du point de vue d’un « citadin », et développait ainsi automatiquement un sentiment de mépris ; non seulement pour Li Qingshan, mais pour tout ce qui avait trait au village.

Il n’était plus jeune, mais il n’était toujours pas marié. Sa famille avait autrefois cherché frénétiquement une compagne pour lui, mais il les avait toutes rejetées. Les filles du village ne lui convenaient pas.

Le chef du village, qui avait autrefois tant d’autorité dans le village, ne pouvait maintenant que servir de béni-oui-oui. « Ne t’énerve pas, mon fils. Ce gamin est de toute façon mort. »

« Il a provoqué le village des tireurs, donc c’est de sa faute s’il est mort. Cela m’épargnera la peine de lui donner une leçon. »

Li Hu se recroquevilla et acquiesça à chacun de ses propos, mais Li Bao dit : « Grand frère, tu ne nous laisses pas rejoindre l’école du Poing de Fer pour apprendre les arts martiaux, donc bien sûr nous sommes harcelés dans le village. »

Li Long lui jeta un regard. « C’est parce que vous n’en êtes pas dignes ! »

« Li Qingshan n’est pas mort ! Li Qingshan est revenu ! » s’écria soudain quelqu’un de l’extérieur.

Li Long bondit sur ses pieds.

Si cette nouvelle ne provoqua qu’une légère agitation dans le calme du village, l’annonce de « Li Qingshan se rendant chez le chef du village Li ! » fit l’effet d’une onde déferlante, poussant tout le village à se rassembler à nouveau. Ils voulaient assister au combat au sommet entre le premier et le troisième talent du village du Bœuf Accroupi.

Sous le soleil brûlant, Li Qingshan et Li Long se faisaient face. Les villageois retenaient leurs souffles, comme s’ils avaient peur de les perturbées.

Li Hu et Li Bao se tenaient aux côtés de Li Long pour renforcer sa prestance. Li Long fit un geste de la main et les renvoya. « Li Erlang, ça fait longtemps. Tu as tellement grandi. »

Il s’exprimait sur le ton d’un aîné parlant à un cadet, mais les villageois pensaient qu’il en avait le droit. Ils murmuraient :

« Erlang est en grande difficulté cette fois. »

« Oui, Li Long n’a rien à voir avec ces vauriens comme Liu aux cheveux rapiecer.»

Li Qingshan ne poursuivit pas la conversation. Il observa la grande stature robuste de Li Long, ses muscles saillants et son regard perçant. Rien qu’en se tenant là, il dégageait une aura de puissance, mais l’instinct de Li Qingshan lui disait que cet homme n’était pas aussi puissant que Huang Binghu.



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