Il Est à Moi Aucune Objection Autorisée |He’s Mine No Objections Allowed|他是我的不接受反驳
A+ a-
Chapitre 32 – Mon homme est le numéro un du monde entier
Chapitre 31 – Affaires d’adultes Menu Chapitre 33 – J’ai le dernier mot

Pendant un long moment, Chu Xi fut incapable de trouver une réfutation appropriée.

— Toi, toi…

Le bruit de l’eau pouvait encore être entendu depuis la salle de bain. Su Yi était allongée sur le canapé.

— Moi quoi ?

— Toi et les autres célébrités féminines, essayez toujours de vous rapprocher de mon frère ! Dit Chu Xi en colère. Mon frère n’est pas comme les autres, il ne joue pas à ces jeux que vous pratiquez dans votre industrie !

Su Yi trouva cela drôle.

— Quels jeux dans mon industrie ?

— Coucher avec l’autre pour obtenir de la notoriété et tout ça…

Su Yi se leva, prit un raisin et le mit dans sa bouche.

— Toutes ces conneries, d’où tu les as entendues ?

— Quoi, quelles conneries ? dit Chu Xi, mais au fur et à mesure qu’elle continuait, le ton de sa voix baissait. Je ne les ai pas entendues par hasard, je les ai expérimentées moi-même !

Su Yi jeta un coup d’œil furtif à la porte de la salle de bain. Elle était bien fermée, alors elle baissa la voix et dit avec incrédulité :

— Tu as couché avec une célébrité masculine ???

Chu Xi était choquée.

— Mais de quoi tu parles ?!

— … Tu n’as pas dit que tu l’avais expérimenté toi-même ?

— Mon ex petit ami, pas moi !

— Quoi ? Dit Su Yi en se redressant. Tu n’es pas à l’université ? Quel âge a ton petit ami pour coucher avec des célébrités féminines ?

— Pourquoi a-t-il dû aller coucher avec quelqu’un ?!

Le simple fait d’évoquer ce sujet avait rendu Chu Xi furieuse. Elle essaya de l’étouffer en ajoutant :

— Il est aussi vieux que moi.

Su Yi finit son raisin et comprit.

— C’est à lui qu’il a été demandé de coucher avec quelqu’un ?

— …

Eh bien, les jeunes de nos jours savent vraiment comment s’amuser.

— La dernière fois que tu es allée au bar, c’était pour ça ?

Chu Xi était abasourdie.

— Comment tu sais que je suis allée au bar ?

Su Yi ne répondit pas à la question.

— Boire à ce point juste pour une racaille, est-ce que ça vaut le coup ?

Chu Xi fit une pause pendant un moment avant de comprendre.

— Cette femme, cette nuit-là, c’était toi ?

— Tu as eu ta vengeance ?

— Quelle vengeance ?

Su Yi était confuse.

— Tu ne t’es quand même pas contenté de boire après avoir été trompée.

— Que pouvais-je faire d’autre… Dit Chu Xi.

Su Yi roula des yeux.

Alors tout ton courage n’est utilisé que pour moi, hein ?!

Elle était sur le point de dire quelque chose quand le bruit de l’eau s’arrêta.

— Ton frère va revenir, note mon WeChat, quand j’aurai le temps je t’apprendrai.

Chu Xi était confuse.

— M’apprendre quoi ?

— Tu veux te venger de cette ordure ?

L’autre bout du fil resta silencieux pendant un moment, puis il y eut un bruit de papier déchiré.

— … Vas-y.

Après avoir partagé son numéro, Su Yi dit :

— Très bien, dors un peu plus tôt. Mon téléphone est cassé, donc je ne peux pas encore répondre. De plus, même si l’industrie est sale, tout le monde n’est pas d’accord pour faire ces choses.

Après avoir raccroché, Chu Xi fixa le numéro WeChat, tout en revenant à elle.

Lorsque Chu Ying sortit, Su Yi, qui avait l’air toujours aussi obéissante en tenant le téléphone, dit :

— Chu Xi t’a appelé, j’ai accidentellement répondu.

Chu Ying avait initialement prévu de s’asseoir à côté d’elle. Mais il changea d’avis et s’assit sur le canapé à côté.

— Est-ce qu’elle t’a provoquée ?

— Non, les filles de cet âge ont tendance à trop réfléchir.

— Elle n’a que quelques années de moins que toi, lui rappela Chu Ying.

Su Yi changea de sujet :

— Pourquoi es-tu assis si loin ?

— J’ai froid.

L’automne était sur le point de débuter, donc la nuit, il faisait un peu froid. Il était resté sous l’eau glacée pendant près de dix minutes, dont en ce moment, il émettait pratiquement de l’air froid.

Su Yi ne s’en souciait pas du tout, lui faisant signe avec son doigt de s’approcher :

— Viens par ici, je vais te réchauffer.

La main de Chu Ying était énorme, Su Yi avait besoin de ses deux mains pour la tenir.

La nuit, Su Yi pensa à quatre excuses entières avant de réussir à entrer dans le lit de Chu Ying.

Pendant ses règles, elle avait tendance à avoir les pieds froids, ce que les couvertures n’arrangeaient pas. Son dos était contre la poitrine de Chu Ying, ses jambes étaient anormalement positionnées devant elle pendant qu’elle parcourait Weibo sur l’IPad apporté par Chu Ying.

— Ta position est mauvaise, dit Chu Ying. Si tu dors comme ça, tes jambes vont s’engourdir.

Su Yi pouvait clairement sentir les vibrations dans sa poitrine pendant qu’il parlait.

Elle replia docilement ses jambes, touchant accidentellement son tibia. Elle fit une pause, mais avant qu’elle puisse les retirer, elle fut attrapée.

— Tes jambes sont si froides.

Su Yi ne put s’empêcher de rire, puis, se penchant en arrière, elle leva les yeux et demanda :

— Ne sommes-nous pas comme les petits animaux qui gagnent de la chaleur les uns des autres ?

Lorsqu’elle eut terminé de parler, toujours souriante, elle se retourna et continua à regarder Weibo.

Les yeux de Chu Ying s’assombrirent avant qu’il ne les ferme, essayant de se calmer.

Tout ce qu’il avait glané de toutes ces techniques qu’il faisait pour se calmer, avait été donné en pâture aux chiens.

En faisant défiler les pages, Su Yi tomba sur un Weibo posté il y a cinq minutes.

[Liang Bo V : je m’excuse, dans les trois prochains mois, je vais annuler tous les programmes pertinents et me concentrer sur l’ajustement de mon esprit].

En dessous se trouvait le compte officiel d’une série télévisée, celle dans laquelle Liang Bo avait récemment joué le rôle principal, qui diffusait actuellement son nouveau rôle principal masculin.

Bien que ce Weibo était en grande partie un aveu de Liang Bo sur ce qu’il avait fait, puisqu’il avait utilisé les bons mots et s’était fait passer pour une personne pleine de regrets, les commentaires en dessous essayaient tous de le réconforter, les quelques premiers essayant même d’obscurcir le regard des gens et de les faire regarder ailleurs.

[Les haineux, ouvrez les yeux et regardez mieux, okay ? Quelle partie de ce Weibo est un aveu d’essayer de se mettre sous les projecteurs ?]

[Bo Bo est-il menacé par le papa gâteau de Su Yi, je suis si inquiète.]

[Carrément, même cette énorme production va changer un acteur, l’industrie du divertissement est trop sale, Bo Bo ne sois pas triste, nous serons toujours avec toi !].

Su Yi fit une pause, et demanda à la personne derrière elle.

— C’est toi qui as fait ça ?

Chu Ying leva les yeux sur l’écran et laissa d’abord échapper un hmm affirmatif, puis prit le téléphone sur la table de chevet.

L’assistant ne s’attendait pas à un appel du patron à ce moment-là, sa voix augmenta même de quelques décibels.

— Directeur Chu, je ferai tout ce que vous voulez que je fasse !

— Demandez à Liang Bo de poster un autre Weibo, dit froidement Chu Ying. Dites-lui que s’il essaie encore de jouer avec les mots, il n’y aura plus de place pour la discussion.

Sa voix était particulièrement douce. Lorsqu’il retourna au lit, il constata que Su Yi s’était déjà endormie, tenant toujours l’iPad.

Chu Ying tendit la main, retira soigneusement la tablette de sa main et planta un baiser sur son visage.

**

Le lendemain, Su Yi fut réveillée par le soleil.

Elle frotta ses yeux pour les ouvrir et fut accueillie par un rayon de soleil si brillant qu’il lui faisait mal aux yeux.

Elle roula sur le côté et réalisa qu’il était vide. Elle cligna des yeux et s’assit.

À côté du lit, l’horloge affichait l’heure.

11:43

Il est presque midi ?!

Avec ça, Yi était complètement réveillée. Elle se coiffa, enfila ses pantoufles et quitta la chambre.

Chu Ying était assis sur le canapé avec son téléphone. En la voyant, il leva la main et lui fit signe de passer.

Su Yi ne le fit pas, elle prit plutôt un certain objet et alla à la salle de bain.

Quand elle sortit, Chu Ying avait déjà raccroché

— Prépare toi, et on va aller manger.

— Pourquoi tu ne m’as pas réveillée ?

Su Yi avait déjà attaché ses cheveux, quelques boucles égarées tombaient autour de ses oreilles, son visage était encore couvert de savon.

— Il n’y a pas de mal à faire la grasse matinée, dit Chu Ying.

Su Yi fit une petite moue et dit doucement :

— Mais je rentre aujourd’hui.

Et je ne peux pas te voir.

Elle s’approcha, se pencha soudainement et vola un baiser à Chu Ying. Un peu de son nettoyant pour visage se retrouva sur le visage de l’homme.

Elle était donc satisfaite, mais lorsqu’elle se retourna pour s’échapper, elle fut rattrapée par la personne derrière elle.

Dommage, même après avoir été attrapée… il ne semblait pas pouvoir faire quoi que ce soit.

Finalement, les deux allèrent se laver le visage dans la salle de bain ensemble.

Après s’être préparés, ils partirent au restaurant.

Comme il s’agissait d’un restaurant réservé aux chambres VIP et aux suites à thème, il n’y avait pas grand monde. Quand ils entrèrent, seules quelques tables étaient occupées.

Hier, les nouvelles sur eux avaient circulé sur Weibo ; quiconque prêtait attention à Weibo savait que Su Yi était à Disney. Peu de temps après qu’ils se soient assis, quelqu’un vint vers eux.

C’était un garçon qui semblait avoir dix-sept ou dix-huit ans. Il tenait un stylo et du papier, la tête aussi basse que possible, et il dit timidement :

— Euh, bonjour, vous êtes Su Yi ?

Su Yi sourit.

— Bonjour.

— J’ai toujours… toujours…

Après avoir bégayé pendant un bon moment, le garçon réussit finalement à poursuivre en douceur.

— Je vous ai toujours aimé, vraiment aimé. Est-ce que je peux avoir un autographe ?

— Bien sûr !

Su Yi prit le stylo et le papier, le signa et parla humblement et poliment.

— Merci pour ton affection, je n’avais pas réalisé que j’avais un fan aussi jeune et adorable.

Chu Ying leva un sourcil, ses couverts s’arrêtant une demi-seconde.

— Bien sûr, dit le garçon avec conviction. Il n’y a pas que moi, pas mal de mes camarades de classe vous aiment aussi.

Ses joues étaient rouges, comme si cela lui avait pris tout le courage qu’il avait.

— Vous avez toujours été notre déesse !

Après le départ du garçon, Chu Ying la regarda de travers et dit :

— Déesse ?

Su Yi essaya de retenir son rire.

— Tiens, qu’est-ce qu’il y a, toi aussi tu es mon petit fan

— Oui, déesse, donne-moi un autographe à moi aussi, dit Chu Ying.

Su Yi se lécha les lèvres, et décida d’essayer de négocier.

— Alors je peux coucher avec mon fan ?

Aussitôt qu’elle finit de parler, un morceau de steak fut fourré dans sa bouche.

….

Comme le voyage était un peu long, ils durent commencer à midi. Sur le chemin du retour, ‘pas contente’ était écrit en gras sur le visage de Su Yi.

— Arrête de faire la tête, dit Chu Ying.

Su Yi tourna la tête sur le côté.

— Tu rentres bientôt à Pékin ou pas ?

— Oui, après-demain.

Sa moue s’accentua.

Les deux retournèrent d’abord à l’hôtel de Su Yi. Une fois que Chu Ying avait fait monter les bagages, son assistant appela.

Pour avoir le temps de faire tout cela, il avait changé une grande partie de son emploi du temps. Les deux jours suivants, il avait des réunions consécutives.

— Directeur Chu, j’ai vérifié. Chaque mois, le directeur adjoint donne de l’argent à ce directeur, et ce n’est pas une petite somme, dit l’assistant. Et ce directeur est quelqu’un que le directeur adjoint a fait entrer dans l’entreprise. Aucun des deux n’en a jamais parlé, seul le DRH était au courant.

— Ok, préparez mes affaires. Nous aurons une réunion à 18 heures.

Une fois qu’il eut raccroché, Su Yi s’assit sur le sol en déballant ses affaires et le pressa.

— Il est déjà 17h30, si vous ne partez toujours pas, vous serez en retard, grand patron.

Chu Ying s’approcha d’elle, s’accroupit et l’embrassa légèrement.

— Un baiser d’adieu.

Ce bloc de bois a finalement développé des sentiments. C’est si touchant.

Su Yi était donc satisfaite, le suivant du regard jusqu’à l’ascenseur.

— Tu regardes encore ton mari en pierre.

Wu Xue les avait déjà vus plus tôt, et s’était assurée de sortir au moment opportun. Elle tendit à Su Yi le nouveau téléphone.

Su Yi ouvrit la boîte et lui demanda :

— Il ne s’est rien passé ces deux derniers jours, n’est-ce pas ?

— Il s’est passé quelque chose, une grande nouvelle dans l’industrie du divertissement, ricana Wu Xue. Il y a de nouvelles rumeurs sur Liang Bo, il est presque fini.

Su Yi n’était pas la plus intéressée, laissant échapper un “oh” avant d’entrer dans la maison.

— Y a rien de bizarre chez toi, si ? Pourquoi tu es partie pendant deux jours et tu as toujours l’air de ne pas en avoir eu assez ?

Ces deux-là étaient tellement habitués aux blagues sur le sexe. Wu Xue, qui la suivait, enchaîna avec désinvolture :

— Le directeur Chu ne peut pas te combler au lit ?

Su Yi s’arrêta immédiatement.

Personne n’avait le droit de dire que son homme “ne peut pas”.

Elle ne cligna même pas des yeux alors qu’elle s’écria :

— Balivernes ! Mon homme est le numéro un du monde entier !



Rejoignez-nous et devenez correcteur de Chireads Discord []~( ̄▽ ̄)~*
Chapitre 31 – Affaires d’adultes Menu Chapitre 33 – J’ai le dernier mot