Il Est à Moi Aucune Objection Autorisée |He’s Mine No Objections Allowed|他是我的不接受反驳
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Chapitre 15 – Chaud et froid
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Comme il n’eut pas eu de réponse, il posa la question à nouveau.

C’est alors que Su Yi revint à elle.

— Oui, je l’ai enlevé.

Après cela, elle sembla se souvenir de quelque chose et commença à fouiller dans son sac à main, y émergeant avec un masque en tissu noir.

— Il est neuf, je ne l’ai pas utilisé, dit-elle en le mettant à Chu Ying.

Chu Ying attrapa son poignet.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— Il y a des paparazzi qui me traquent depuis peu, expliqua Su Yi, ne les laisse pas te prendre en photo.

Chu Ying leva un sourcil.

— Et alors, et s’ils prennent une photo de moi ?

— Tu seras détestée par les paparazzi…

Elle s’interrompit toute seule.

Comment avait-elle pu oublier à quel point cette personne était puissante ? Cette fois-là, au bal de charité, il n’avait mis qu’une nuit pour effacer complètement toute information à son sujet.

Chu Ying ne dit rien.

Il enleva le masque et le posa naturellement sur le visage de Su Yi, couvrant la majeure partie de son visage et ne laissant que ses yeux clairs et brillants.

La porte de l’ascenseur s’ouvrit. Il la souleva telle une mariée, sans hésitation.

— Je ne vais pas te laisser tomber, dit Chu Ying en regardant devant lui. Si tu as peur, tiens mes manches.

Su Yi fut d’abord prise au dépourvu, avant de laisser échapper un “oh” et d’enrouler ses bras autour de son cou.

Son bras était glacé, son cou était chaud.

La main de Chu Ying était sur le pantalon de Su Yi. Même s’il y avait une couche de tissu entre eux, Su Yi sentait qu’il était quand même un peu trop chaud.

Sa taille était chaude, son bras était chaud, même ses lèvres sous le masque étaient chaudes.

Même si ce n’était que pour un bref instant, c’était le masque que Chu Ying avait porté.

Cette fois, elle n’osa même pas embellir la situation !

Chu Ying monta dans la voiture, la regarda et lui rappela :

— Ceinture de sécurité.

Su Yi la mit docilement.

— On va aller manger maintenant ?

Il n’était que 15h30, la plupart des restaurants n’étaient pas encore ouverts.

— Plus tard, dit Chu Ying.

— D’accord.

Su Yi s’adossa au siège, sans lui demander où ils allaient.

Quant à elle, même si Chu Ying devait la vendre maintenant, elle sourirait en mettant l’argent qu’il gagnerait à la banque.

Bien sûr, Chu Ying ne l’avait pas vendue ! Après une série de virages, la voiture entra dans une petite rue.

Le long de la rue, il y avait une variété de magasins : de la nourriture, des jeux, des boutiques. Il y avait tout ce à quoi on pouvait penser, et comme c’était le week-end, il y avait beaucoup de gens autour, en particulier des jeunes et énergiques.

Su Yi n’avait jamais été dans cette rue et trouvait que c’était une expérience complètement nouvelle. Son visage s’était presque écrasé contre la fenêtre alors qu’elle regardait les alentours.

Après avoir observé pendant un long moment, elle ne put s’empêcher de demander :

— Sommes-nous ici pour faire du shopping ?

— Non, répondit Chu Ying.

Su Yi se retira donc du côté de la fenêtre, ouvrant rapidement son téléphone et se localisant avant de prendre une capture d’écran de l’endroit.

Il y avait beaucoup de gens, et la voiture elle-même était particulièrement grande. Ils avançaient lentement et régulièrement : elle était presque sûre que le pied de Chu Ying n’avait jamais quitté le frein.

La voiture prit un virage et s’arrêta dans un parking de quartier.

Ce genre de parking avait tendance à être privé.

— C’est un parking privé, lui rappela Su Yi.

Au moment où elle avait fini de parler, elle vit un homme debout près d’une place, qui leur faisait signe avec un sourire.

En voyant sa confusion, Chu Ying lui expliqua.

— C’est le chiropracteur.

La clinique n’était pas grande, juste deux lits et un long banc.

Le médecin se tenait devant une étagère d’onguents, et demanda :

— Comment vous êtes-vous foulée ?

— Je suis tombée en portant des talons, répondit Su Yi.

En fait, son pied était déjà en grande partie guéri. Mais quand Chu Ying avait demandé, elle n’avait pas pu s’empêcher de se donner l’air plus pitoyable.

Elle ne s’attendait pas à ce qu’il s’en souvienne et l’emmène chez un chiropracteur.

Chu Ying s’assit à côté d’elle.

— Aidez-la à la masser un peu, ça fait un moment que ça lui fait mal, une entorse normale devrait être guérie depuis longtemps.

Su Yi se tut, docilement.

— Bien sûr, les filles de nos jours, elles sont trop préoccupées par leur image.

Le chiropracteur avait l’air d’en avoir trop vu. Il ne réfléchit pas à deux fois avant de choisir une pommade.

— Vous pouvez aimer prendre soin de vous, mais il n’y a vraiment pas besoin de porter des talons aussi hauts, je ne compte plus le nombre de filles comme ça dont je me suis occupé.

Il lui apporta un petit tabouret rond et la tapota.

— Venez mademoiselle, posez votre pied ici.

Su Yi fit ce qu’on lui a dit.

Après avoir vu le pied de Su Yi, Chu Ying en était certain.

Cette femme… était vraiment pâle de partout.

Son pied était blanc et délicat, les veines qui le traversaient étaient visibles.

Chu Ying ne jeta qu’un seul coup d’œil avant de détourner le regard.

Le chiropracteur frotta la teinture sur son pied.

— Mademoiselle, vous portez très souvent des talons hauts, si vous continuez comme ça, votre pied sera défiguré.

Su Yi appuya sa tête sur ses mains et marmonna :

— Vraiment ? Mais je dois les porter pour le travail, il n’y a rien que je puisse faire. Est-ce que ça va devenir vraiment moche ?

— Bien sûr que oui, poursuivit le chiropracteur, ses gestes fluides et à l’aise. Vos orteils seront pliés.

Su Yi était sous le choc.

— C’est si effrayant que ça ? Y a-t-il une méthode de prévention… ou une méthode pour l’éviter ?

— Il y en a, tenez, je vais vous apprendre une astuce. La prochaine fois, une fois que vous aurez enlevé vos talons, fais ce que je vous aurais dit.

Su Yi s’empressa de hocher la tête.

— Certainement !

En écoutant, Chu Ying ne put s’empêcher de rire aux éclats.

— Étrange, se demanda le chiropracteur au milieu de la séance. Ça dure depuis un moment et vous n’avez toujours pas fait de bruit, d’habitude, quand ces filles viennent, elles sont plutôt bruyantes à propos de la douleur. Est-ce que je n’applique pas assez de force ?

Su Yi commença immédiatement à émettre des sons de douleur.

Après la séance, le chiropracteur les accompagna à la porte.

— La prochaine fois, faites plus attention, ne vous foulez pas encore.

— D’accord, merci, dit poliment Su Yi, souriant à l’extérieur, pleurant à l’intérieur…

Son pied avait déjà cessé de lui faire mal, mais après cette séance, il avait recommencé à être douloureux…

Après que le chiropracteur soit entré, Chu Ying dit finalement :

— Pourquoi as-tu encore menti ?

— Hein ??

Les yeux de Su Yi s’élargirent, un peu comme une mégère effrayée.

— Tu as déjà guéri, n’est-ce pas ? Dit Chu Ying.

Su Yi ne put s’empêcher de s’exclamer :

— Comment tu as su ?!

Elle regretta dès qu’elle eut fini de parler, et se mordit la lèvre pour ne pas en dire plus.

Chu Ying avait participé à tant de missions et s’était fait blesser suffisamment de fois pour que, même s’il n’en était pas trop certain avant, après avoir observé le massage, il pouvait le deviner.

Quand elle vit qu’il ne disait rien, Su Yi ne put que dire honnêtement :

— Ça ne faisait pas vraiment mal avant, mais après le massage du médecin, ça fait mal maintenant.

Chu Ying essaya de ne pas rire :

— Oh ?

— Pour de vrai, dit Su Yi, l’air pitoyable.

Elle s’appuya contre lui, levant sa jambe et continua :

— Si tu ne me crois pas, tu peux regarder… Le médecin a utilisé tellement de force, c’est tout rouge maintenant.

Chu Ying hocha la tête.

— Si ça fait mal, nous ne devrions pas aller faire du shopping, rentrons.

Il se retourna, prêt à partir.

Il n’avait pas fait plus de quelques pas que la personne à l’arrière le retint.

Su Yi cligna des yeux innocemment.

— En fait… Ça ne fait pas si mal que ça.



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