Génie sans Egal | Perless Genius System | 绝世天才系统
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Chapitre 91 – Des doigts rapides
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Xiao Luo pensait qu’il méprisait Chu Yue. Mais quand le moment était finalement venu pour lui de partir, comparé aux émotions mitigées qu’il ressentait autour de son départ en général, il réalisa que le peu de haine qu’il nourrissait à son égard était en fait insignifiant.

Chu Yue était trempé par la pluie. Quand une rafale de vent soufflait, son corps frissonnait de façon incontrôlable. Elle était comme une fleur au milieu d’une violente tempête, pathétique, impuissante et pitoyable. Elle, qui aurait dû être comme la lune entourée d’une myriade d’étoiles, était maintenant un ver misérable suppliant Xiao Luo de revenir. Elle ne pouvait pas oublier la chaleur et le sentiment de sécurité que les événements de la crête du Sanglier Sauvage lui avaient fait ressentir. Elle voulait l’agripper fermement de toutes ses forces.

Xiao Luo, cependant, ne se sentait pas bien à l’intérieur. Ce n’était pas à cause de Chu Yue. Même si c’était Huang Ruoran, An Huanhuan, ou n’importe quel autre qui s’était présenté, il aurait ressenti la même chose.

Cependant, il ne pouvait pas regarder en arrière. Lui et les filles n’étaient pas du même monde. Il n’était qu’un passant qui venait de se promener dans leur monde. Comment un passant peut-il être aussi nostalgique des paysages rencontrés au cours de son voyage ?

Avec une expression glaciale, Xiao Luo s’endurcissait et l’a réprimanda : «Jeune maîtresse Chu, tu es vraiment puérile. Est-ce que tu le sais ? Je te déteste. Tu es une fille arrogante et stupide. Tu es comme un enfant qui ne grandit jamais. Aucune fille de ton âge ne mange de sucettes tous les jours, à part toi. Tu penses que tu auras toujours de bonnes dents ? Ou tu penses que grignoter une sucette te rend mignonne ? Laisse-moi te dire, tu es juste bizarre. Et tu sais quelle est la chose la plus drôle de toutes ? Tu m’as donné ces sucettes comme cadeau. Es-tu sûre que tu es la plus jolie fille de Huaye et pas sa plus grosse blague ?»

Chaque mot était comme une dague poignardant profondément le coeur de Chu Yue.

Elle écarquilla ses grands yeux et regarda Xiao Luo avec stupéfaction. Des larmes tissées par la pluie roulaient sur ses joues. Pourquoi cela s’était-il produit ? Avait-elle toujours été dans une relation unilatérale ? Était-elle vraiment si petite et insignifiante pour lui ?

«Retourne-toi et sois la jeune maîtresse que tu devais être. Ne viens plus jamais me voir. La personne que je veux le moins voir au monde, c’est toi !»

Craignant de s’attendrir, il lui serra la main et retourna vers le taxi sans se retourner.

«P-poser…Xiao…Xiao Luo…»

Chu Yue le poursuivit de quelques pas chancelants. Enfin, elle s’arrêta, contemplant avec impuissance le dos de Xiao Luo qui s’éloignait de plus en plus.

Xiao Luo retourna au taxi et demanda au chauffeur de partir. Il prit son téléphone et appela Chu Yunxiong, l’informant de l’emplacement de Chu Yue.

Alors qu’il se retournait, à travers le pare-brise arrière du taxi, le chauffeur pouvait voir Chu Yue debout sous la pluie, frissonnant et mugissant.

Soupire

Pourquoi fallait-il qu’elle vienne me trouver ?

Xiao Luo soupira profondément. Il avait accompli son devoir en la protégeant, alors maintenant elle devait simplement continuer à être la grande demoiselle qu’elle était. Ils devraient simplement continuer à vivre leurs vies mutuellement exclusives. Ne serait-ce pas génial s’ils pouvaient se séparer et se traiter comme de parfaits étrangers ?

«Jeune homme, cette dame a l’air plutôt bien, je dois dire. Venir te chercher dans sa voiture par un jour de pluie… Je vois qu’elle t’aime vraiment bien», remarqua le chauffeur de taxi en regardant Xiao Luo dans le rétroviseur.

Xiao Luo souria, interrompant le fil de la conversation.

Est-ce que Chu Yue l’aimait bien ?

Il ne le savait pas.

Est-ce qu’il aimait Chu Yue ?

Non, du moins pas encore. Il ne la détestait pas comme il l’avait fait après la soirée dansante.

******

Le bruit de la pluie semblait incessant.

Dès son retour à l’appartement qu’il louait, Xiao Luo commença à faire le ménage. Ayant été absent pendant presque un mois, les surfaces et les meubles étaient couverts d’une épaisse couche de poussière.

Après avoir pris son bain, Xiao Luo s’asseyait sur le lit, sortit son téléphone et appela Zhang Dashan.

«Bonjour, qui appelle ?»

Zhang Dashan recevait souvent des appels de clients anonymes. Par conséquent, lorsqu’il recevait un appel d’un numéro inconnu, il saluait courtoisement son interlocuteur.

«C’est moi, Xiao Luo !» dit Xiao Luo.

«Xiao Luo ? C’est quoi ce bordel ? Pourquoi as-tu changé de numéro ?» Sa voix devint immédiatement rauque et forte.

Xiao Luo répondit : «Je n’utilise plus mon ancien numéro. J’ai aussi ouvert un nouveau compte WeChat. Dépêche-toi de m’ajouter sur mon nouveau compte.»

Le but du changement de coordonnées était de rompre tous les liens qu’il avait établis à Huaye.

«Qu’est-ce qui se passe avec toi, mon frère ? Cela t’a pris comme une envie soudaine ?»

«Arrête ton charabia. Ajoute-moi, d’accord ?» La tête de Xiao Luo était en pagaille à cause de Chu Yue.

«P****n ? Tu manges des grenades pour le dîner ou quoi ?»

Zhang Dashan lui demandât : «Où es-tu maintenant ? Je vais venir te chercher. Je suis en ville.»

«J’ai accompli la mission de Chu Yunxiong à l’avance. Je suis à la maison maintenant.»

«Très bien. On se voit bientôt. Oh oui, prépare des vêtements pour moi. Je vais passer la nuit chez toi.»

Dès qu’il termina de parler, Zhang Dashan raccrocha avant que Xiao Luo ne puisse répondre.

Xiao Luo resta sans voix. Par la suite, il envoya ses nouvelles coordonnées à tous les contacts enregistrés sur son téléphone via la messagerie de masse. Mais ses doigts étaient trop rapides et il envoya accidentellement le message à la personne qu’il voulait le moins recevoir, Zhao Mengqi.

Cette action idiote le laissa sans voix. Il effaça immédiatement ses coordonnées, de peur que quelque chose de bizarre ne se reproduise à l’avenir.

Ce à quoi il ne s’attendait pas, c’est à une réponse instantanée de Zhao Mengqi, qui lui a répondu par texto : «Comment vas-tu ces jours-ci ?»

Xiao Luo fronça les sourcils, se rappelant la vieille douleur familière dans son cou. Il était vraiment en train de se créer des problèmes.

Quant à son message, il ne sentit pas obligé d’y répondre.

Une heure plus tard, Zhang Dashan arriva avec une caisse de bière et une quantité ridicule de malbouffe.

L’appartement de Xiao Luo se trouvait au dernier étage et se composait d’un salon et d’une chambre. Il ne représentait que la moitié de la surface du toit. L’autre moitié était un énorme balcon en plein air dont le sol était recouvert de carreaux rouges. Il n’avait pas vraiment besoin de le nettoyer, car la pluie le faisait pour lui. Les jours ensoleillés, il pouvait même se promener pieds nus.

Comme aujourd’hui il pleuvait, ils n’avaient pas d’autre choix que de placer la table sous le toit, qui était fait de feuilles d’aluminium. Après avoir allumé les lumières, l’atmosphère ressemblait à celle d’un endroit super cool.

«Tu as l’intention de boire jusqu’à en vomir ce soir ?» Xiao Luo regarda la caisse de bière sur le sol.

«Vomir mon cul ! Je ne vomis jamais. Ces bières vont rapidement devenir la pisse que je vais vomir.»

Zhang Dashan grignotait un pilon de poulet qui maculait sa bouche d’huile. Sa tenue aujourd’hui était très décontractée : débardeurs, shorts et pantoufles. Il avait l’air si impressionnant que cela ne pouvait pas être décrit par des mots. Il passait son téléphone à Xiao Luo, l’encourageant à jeter un coup d’œil à ce qui était sur l’écran, puis lui demandât : «Que penses-tu de cette fille ?»

La photo de la fille avait manifestement été modifiée. Xiao Luo jeta un coup d’œil à la photo et secoua la tête. Sa bouche était trop grande, et les traits de son visage étaient médiocres. Elle dégageait une aura amère et piquante. Cependant, il ne pouvait pas la juger aveuglément. Si elle allait devenir la nouvelle petite amie de Zhang Dashan, il serait blessé dans sa dignité s’il disait qu’elle n’était pas jolie.

«Qu’est-ce que tu penses d’elle ?»

«C’est moi qui te le demande, alors pourquoi tu me le demandes en retour ?». Zhang Dashan jacassa bruyamment, la bouche pleine de viande.

«Qui est-elle pour toi ?» Xiao Luo décida qu’il ferait mieux d’être plus prudent.

Zhang Dashan répondit : «Ma supérieure.»

Supérieure ?

Après réflexion, Xiao Luo décida de ne pas dire la vérité à son ami. À en juger par son visage, Zhang Dashan semblait s’intéresser à son supérieur.

((Note du Traducteur : Vasy il abuse aussi Zhang Dashan combien de fois on va devoir le répéter No Zob In Job faut qu’il consulte la XD))

Xiao Luo hocha la tête et a dit à la place : «Eh bien, je pense qu’elle n’est pas mal. Elle a un nez, un visage, deux yeux, et enfin, tu sais, elle a le tempérament d’une femme ordinaire au travail.»

Contrairement à ses attentes, Zhang Dashan s’échauffa immédiatement après avoir entendu les remarques de Xiao Luo. Il claqua la table et cria : «Tempérament mon cul ! Tu dis que cette p**e a un ‘tempérament’ ? ! Tu es aveugle, Xiao Luo ? Tu ne vois pas la bouche de son gros cul ? Je pense qu’elle peut prendre deux b***s en même temps, et tu me dis qu’elle a du tempérament ? Putain de tête de merde.»

((Note Traducteur : Mais il a un grain en plus d’être un charo c’est un sexiste et un chauvin un grand malade je t’aimais bien avant Dashan, mais je me désolidarise XD))

«C’est quoi le problème avec toi ? Pourquoi tu commences à te plaindre de ta supérieur juste après être arrivé ici ?» Xiao Luo était confus.



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