Gao Wu Après que mes souvenirs aient été exposés toute la nation a versé des larmes pour moi | 高武 記憶曝光後 全國為他流淚
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Chapitre 88 – Dieu !
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Auteur : Le Vent du Soir est Apaisant ()

Traductrice : Moonkissed

« Père… Je suis désolé, l’ Étoile Filante est introuvable… »

Les larmes de Shi Yan coulaient sans contrôle.

Il ne savait même plus combien d’années s’étaient écoulées sans qu’il pleure.

La dernière fois qu’il se souvienne, c’était lorsqu’il s’était échappé avec Xiao Lingxi dans la forêt quand ils étaient enfants.

« Ne pleure pas, mon enfant, l’étoile reviendra, tout comme moi… »

L’Empereur sourit doucement et essuya les larmes sur le visage de Shi Yan.

« Maître… Maître ! » s’écria You Lan en s’agenouillant, les larmes aux yeux.

Cela faisait mille ans.

Elle avait enfin retrouvé le maître qu’elle avait tant désiré.

« Petite You, tu as aussi grandi, tu n’es plus cette petite fille collée à moi… »

L’Empereur tourna lentement la tête et leva doucement la main, attirant You Lan près de Shi Yan.

« Professeur… »

Qin Mo avait les yeux rougis, pleins de nostalgie et de respect.

« Mon enfant, Mo… tu as beaucoup souffert… »

La voix de l’Empereur était empreinte d’admiration et de reconnaissance.

« Ancien ! »

« Le Grand Xia a besoin de vous, nous avons besoin de vous ! »

Ji Changhe, les trois anciens, Tianqi et les deux maîtres mages spirituels étoilés s’étaient tous approchés, leurs yeux reflétant respect et nostalgie.

En même temps, leurs expressions se détendirent.

Car tant que l’Empereur était présent, tout serait résolu.

« C’est si bon de vous voir tous… »

L’Empereur leur fit un signe de tête.

Il tourna ensuite son regard vers le ciel au loin.

« Je suis de retour… Comment allez-vous ? »

Il parlait à la terre du Grand Xia, à tous ses habitants.

Devant l’écran.

Les gens du Grand Xia, émus aux larmes, peinaient à exprimer leurs émotions.

C’était l’Empereur, leur protecteur !

Tout le monde comprit alors.

Pourquoi Shi Yan avait reçu l’Étoile Filante, pourquoi il pouvait revêtir l’armure de l’Empereur et pourquoi tous avaient naturellement placé leurs espoirs en lui.

Parce que Shi Yan était l’unique fils de l’Empereur !

Tout en lui ressemblait tellement à l’Empereur.

Son talent, son caractère tenace, son sens de la responsabilité pour protéger depuis son plus jeune âge, son attachement au Grand Xia…

« Voilà le vrai coup de maître de Frère Yan ! » s’exclama Ji Yunfan avec fierté.

« Bon sang… donc son coup de maître, c’est le sort d’appel de son père ? » s’écria Mikaela, les yeux écarquillés.

Devant la statue.

Lin Huaiyuan et Ouyang Jing étaient désormais totalement muets.

Une peur infinie les enveloppait, leur capacité de réflexion disparue, terrifiés par l’Empereur au point de perdre leur âme.

« Senior Empereur ! Veuillez exterminer les envahisseurs ! »

On ne sait qui cria en premier.

Instantanément, tous les jeunes du Grand Xia répétèrent avec enthousiasme :

« Senior Empereur ! Veuillez exterminer les envahisseurs ! »

« Senior Empereur ! Veuillez exterminer les envahisseurs ! »

« … »

Ces voix pures et passionnées parvinrent aux oreilles de l’Empereur.

Il commença à diriger son regard vers les puissants des Neuf Nations, qui avaient déjà pris la fuite.

La seconde suivante, l’Empereur leva doucement la main droite.

Une énergie de tempête infinie convergeait vers sa paume.

Avec cela, tous les membres des Neuf Nations furent brutalement ramenés sur la plaine.

Une telle puissance ébahit tous les témoins !

Personne n’osait imaginer quel genre de force démesurée pouvait réaliser un tel exploit.

Plus de trente puissants au seuil du royaume des cieux changeants.

Aux yeux de l’Empereur, ils n’étaient que des fourmis, peu importe la distance parcourue, ils ne pourraient jamais échapper à sa poigne !

« Senior Empereur ! Nous avons eu tort, par pitié, pour l’amour de notre humanité, laissez-nous en paix ! »

« Nous n’avions aucune intention d’attaquer le Grand Xia, nous n’avons aucun ressentiment envers lui ! »

Le regard doux de l’Empereur devint progressivement glacial.

Alors que sa paume se refermait lentement.

« Bang ! »

« Bang ! »

« … »

En l’espace de trois secondes, tous les puissants des Neuf Nations éclatèrent en brume de sang.

Il ne resta même pas un fragment !

L’ensemble de l’humanité, à cet instant, tomba dans un silence mortel.

La puissance démontrée par l’Empereur les choqua profondément !

Le royaume des cieux changeants était considéré comme le sommet des forces connues sur terre, et tout cela s’était produit d’un simple mouvement, sans même que la main de l’Empereur ne les touche.

Quel était donc son niveau ?

Royaume du demi-dieu ?

Royaume dieu ?

Cependant, le « royaume dieu » n’était qu’une construction de l’imaginaire collectif, personne ne l’avait jamais vu !

Bien que chaque nation ait ses propres mythes et légendes.

Mais ce n’était finalement que des récits, non vérifiés. Ce qui est réel et existant s’appelle l’histoire.

Et tout ce que l’Empereur révélait à cet instant faisait que tout le monde ne pouvait s’empêcher de croire que ces légendes étaient réelles !

Il y a des dieux dans ce monde !

Dans ce cas, où sont-ils partis ? Pourquoi ne se sont-ils jamais révélés ?

Un moment plus tard.

Le Grand Xia explosa en acclamations et cris tonitruants.

Même les plus jeunes enfants, qui venaient d’apprendre à marcher, agitaient leurs bras potelés.

« Maître, il y a des traîtres au Grand Xia, ils ont laissé entrer des gens des Neuf Nations pour tuer Xiao Yan ! » s’exclama Qin Mo avec ferveur.

À l’entente de ces mots.

Lin Wu, qui tremblait au loin, tomba à genoux.

Ses larmes jaillissaient.

Tout en se prosternant, il disait avec une grande douleur : « Maître… j’ai eu tort… je ne savais pas que Xiao Yan était votre enfant ! »

« Maître, je mérite la mort ! Je vous ai déshonoré… »

La voix de Lin Wu était d’une sincérité désespérée.

Il ressemblait à un enfant ayant fait une bêtise, implorant le pardon de l’adulte.

Qin Mo le réprimanda froidement : « Tais-toi ! Tu oses encore parler ? »

Liu Cang, avec une colère mêlée de tristesse, enchaîna avec des questions : « Votre famille a piégé Shi Yan pour le faire passer pour un traître et a orchestré l’assassinat de mon élève. Comment comptes-tu justifier cela ? »

À ces mots, Lin Wu leva la tête en pleurant : « Maître, c’était les Quatre Grandes Tribus Obscures… »

« Ils ont dit que tant que nous remettrions Shi Yan, ils seraient prêts à prolonger la paix de mille ans, et même si, à l’avenir, ils attaquaient l’humanité, ils ne mettraient jamais le pied sur le territoire du Grand Xia. »

« L’élève a agi pour le bien du Grand Xia, pour le peuple ! »

« Les sacrifices de ces jeunes valent la peine, leur mort a apporté la paix au Grand Xia, elle a permis aux gens de vivre en sécurité ! »

« Si seulement j’avais pu mourir à leur place, je l’aurais fait… »

Lin Wu s’inclinait sans relâche, son front couvert de sang.

Sa voix était si touchante qu’elle faillit émouvoir tout le monde.

Au bout de la plaine, Yun Luo murmura avec colère : « Il ment ! Les gens des Quatre Grandes Tribus Obscures ne savaient même pas que Xiao Yan existait à l’époque ! »

Ce n’était pas seulement elle.

À ce moment, partout dans le Grand Xia, les gens criaient à pleins poumons : « Senior Empereur ! Lin Wu est un criminel, ne lui pardonnez pas ! »

Lin Wu, désespéré, mais ne voulant pas abandonner son dernier espoir.

« Maître… je vous en prie, en raison de tout ce que vous m’avez enseigné, laissez-moi vivre ! Je suis prêt à garder la frontière pour toujours, sans jamais rentrer chez moi ! »

L’Empereur secoua la tête.

En regardant Lin Wu, il dit d’une voix grave : « La paix s’obtient toujours par la force, et non par des compromis. »

Son ton ne trahissait ni colère ni tristesse.

Après avoir dit cela, il fit lentement un geste de la main.

Un vent souffla, emportant avec lui la brume de sang de Lin Wu.

Lin Wu disparut ainsi dans l’espace, sans avoir poussé un seul soupir.



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