Gao Wu Après que mes souvenirs aient été exposés toute la nation a versé des larmes pour moi | 高武 記憶曝光後 全國為他流淚
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Chapitre 27 – Ne se sent-il pas seul ?
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Auteur : Le Vent du Soir est Apaisant (晚風悠人)

Traductrice : Moonkissed

 

« Ne se sent-il pas seul… ? »

Devant l’écran, quelqu’un ne put s’empêcher de poser la question.

Ils avaient parcouru les souvenirs des trois dernières années en seulement une demi-heure, mais Shi Yan était resté assis pendant trois ans, après tout !

Personne pour lui parler, personne pour partager ses pensées ou veiller sur lui.

Il n’avait qu’une longue lance qui ne parlait pas et le vent qui soufflait sans cesse.

Ils ne savaient pas quel goût avait ce vent ; peut-être apportait-il de nombreuses histoires, qu’il racontait lentement à Shi Yan.

Ou peut-être passait-il si rapidement qu’il semblait que Shi Yan ne valait pas la peine qu’il s’arrête…

« Je ne sais pas ce que c’est que d’être seul, mais je ressens cette solitude et cet isolement à travers lui… » intervint quelqu’un.

À ces mots, un soupir collectif s’éleva parmi la foule.

Qui était vraiment Shi Yan ?

Et quel genre de personne se cachait au fond de lui ?

Tout le monde avait envie de savoir, de plonger dans les profondeurs de l’âme de Shi Yan et d’explorer…

Mais Shi Yan avait toujours été taciturne et peu loquace. Même en le voyant grandir à travers les souvenirs, ils ne pouvaient pas le comprendre…

À ce moment-là, quelqu’un tourna son regard vers le Shi Yan réel, à côté du pilier en fer.

Peu après, d’innombrables regards se tournèrent vers lui.

Non seulement ceux de la place, mais aussi tous les spectateurs à travers le pays suivaient avec attention l’image de Shi Yan.

Ces regards étaient empreints de complexité.

Il y avait de la compassion, du regret, de la réticence, de l’admiration…

Inopinément, une jeune fille prit son courage à deux mains et monta sur l’estrade. Elle s’approcha de Shi Yan et ouvrit une bouteille d’eau pour lui donner à boire.

Elle ne se souciait pas des regards étranges des autres, ni de savoir si Shi Yan était un traître.

En cet instant, elle voulait simplement apporter un peu de chaleur à cet homme au destin difficile, même si cela signifiait être méprisée par des milliers de personnes. Cela n’avait pas d’importance…

Ji Hongyue ne l’arrêta pas et l’observa en silence, personne ne savait ce qu’elle pensait.

Mais à travers son regard complexe, on pouvait lire beaucoup de choses…

Rapidement, une deuxième personne monta sur l’estrade.

C’était un vieil homme aux cheveux grisonnants.

Il sortit quelques potions de guérison et en versa une goutte à la fois dans la bouche de Shi Yan, essayant d’atténuer sa douleur.

Une troisième personne monta sur scène ; c’était une médecin spécialisée en soins.

Une lumière verte scintilla alors qu’elle utilisait sa magie curative, s’efforçant de soigner les blessures de Shi Yan et de lui redonner de l’énergie.

En bas, personne ne parlait, le silence régnait.

Tout le monde regardait calmement, perdu dans leurs pensées…

« Frère… » Xiao Lingxi, avec les yeux rouges, laissa échapper des larmes.

Ces larmes contenaient de la tristesse, de la satisfaction, de la joie et de la culpabilité…

Elle était peinée de lire les souvenirs de Shi Yan, où il n’avait jamais connu un seul jour de bonheur.

Elle se sentait coupable pour tout ce qu’elle avait fait auparavant.

Elle était réconfortée de voir tant de gens s’inquiéter pour Shi Yan, tant de gens croire en lui…

« Arrêtez ! Vous savez ce que vous faites ? Shi Yan est un traître ! » cria à ce moment-là un homme de la bande de Lin Yaoxuan, prenant son courage à deux mains.

Il ne pouvait plus tenir le coup, car Lin Yaoxuan lui faisait des signes.

Bien qu’il savait que parler dans une telle ambiance était susceptible d’attirer le mépris des autres, il n’avait pas d’autre choix.

« Tais-toi ! Tu as déjà assez parlé de traître ! »

« Peu importe ce que Shi Yan a fait par la suite, mais avant cela, il était au moins un homme digne ! »

« Un homme qui a tout donné pour sa sœur, qui a été reconnu par la lance de l’empereur, qui a renoncé à ses désirs pour défendre la frontière, juste pour tuer plus d’extraterrestres, un héros jeune. Comment pourrions-nous croire qu’il est un traître ? »

« Du moins, d’après les souvenirs que nous avons parcourus, il n’est certainement pas ce genre de personne ! »

« Pendant les trois années où Shi Yan a gardé la frontière, il a tué pas moins de huit mille extraterrestres, sinon dix mille, n’est-ce pas ? Regarde les ossements au fond de la falaise, ils sont presque entassés ! »

« Il a réalisé des exploits remarquables au combat ! Cet honneur mérite le respect de tous ceux qui sont présents ici ! »

« … »

Entendant ces paroles passionnées, le jeune homme de la bande de Lin Yaoxuan n’osa plus dire un mot et baissa silencieusement la tête, le visage rouge de honte.

Il jura que peu importe à quel point Lin Yaoxuan lui faisait signe, il n’irait pas se mettre dans l’embarras, sinon il deviendrait la cible de tous.

Après avoir observé toute la scène, Lin Yaoxuan, réalisant qu’il ne pouvait pas changer la situation, sortit discrètement son communicateur. Après avoir envoyé un message à quelqu’un, il sourit et s’adressa à Xiao Lingxi : « Lingxi, j’ai besoin de m’absenter un moment. »

« Vas-y, tu n’as même pas besoin de me le dire pour ce genre de choses, » répondit Xiao Lingxi d’un ton neutre, sans même se retourner.

En entendant cela, Lin Yaoxuan hésita un instant dans ses pas, la colère montant en lui.

Mais il ne pouvait que maudire intérieurement, n’osant pas le montrer sur place.

« Ah, quel bouffon, » commenta Ji Hongyue en voyant son dos s’éloigner, avec un sourire dédaigneux.

« Ça suffit, vous pouvez descendre maintenant, » intervint le juge du tribunal d’une voix douce.

Son regard trahissait également une satisfaction.

Depuis le début, tout le monde accusait et critiquait Shi Yan, mais maintenant, leurs émotions avaient changé. Liu Cang était de plus en plus convaincu qu’il faisait ce qu’il fallait.

Il souhaitait découvrir la vérité pour ce disciple.

La lecture des souvenirs continua.

Lorsque l’écran se ralluma.

Nous étions déjà à la quatrième année où Shi Yan gardait la frontière.

Ce jour-là, une marée de bêtes sauvages éclata, des centaines de bêtes hurlantes se précipitant vers le gouffre.

Les yeux fermés de Shi Yan s’ouvrirent soudainement, une lueur éclatante traversa son regard, et il sauta de la falaise en tenant sa lance.

D’un coup de lance, une lueur argentée balaya le champ, et les premières bêtes qui chargeaient furent instantanément réduites en brouillard de sang.

« Royaume des cieux ! Avec une telle performance, il est au moins au troisième niveau du royaume des cieux ! »

« Il a rapidement amélioré ses compétences, et il peut déjà déployer une fraction du pouvoir de l’Étoile Filante. »

« Je me demande à quel niveau il est dans la voie du mage. J’espère qu’il va nous le montrer. »

Les gens devant l’écran commentaient avec enthousiasme, leurs expressions trahissant leur excitation, comme s’ils avaient reçu un coup de fouet.

La bataille de Shi Yan contre les extraterrestres éveillait le sang qui coulait dans leurs veines.

« Boum ! »

« Boum ! »

Le ciel était couvert de nuages, des serpents d’argent s’agitaient, et plusieurs éclairs frappaient, réduisant certaines créatures volantes en cendres.

« Mage supérieur ! »

« Il a définitivement atteint le niveau de mage supérieur, cette vitesse est vraiment incroyable ! »

Les gens poussèrent à nouveau des cris d’émerveillement, l’acclamant.

En réalité, beaucoup de gens ne connaissaient pas le vrai niveau de Shi Yan ; ils savaient juste qu’il était très puissant et qu’il était le plus fort de sa génération.

Mais à quel point était-il puissant, ils ne le savaient pas, c’est pourquoi ils voulaient étudier cela.

À ce stade, beaucoup commençaient à conjecturer que Shi Yan devait avoir un écart considérable par rapport aux niveaux des jeunes contemporains.

C’était une perspective terrifiante…

Le soleil se couchait.

Shi Yan avait terminé le combat.

Sanglant, il retourna au bord de la falaise, ferma les yeux en silence, et les rayons du soleil couchant éclairaient son visage, créant une magnifique peinture.

À ses pieds se trouvaient des centaines de corps frais de bêtes sauvages.

Des rivières de sang multicolore s’écoulaient, se déversant dans le gouffre.

 



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