Epsilon courait dans l’obscurité, tandis que Kai et Omega la suivaient de près. Sid leur avait dit “Je vais y aller en premier.” avant de disparaître.

Leur plan était simple : un raid nocturne.

Ils allaient lancer un raid nocturne sur la faction Doem, pour leur infliger de lourdes pertes.

Les royalistes et la faction Doem. Si les deux s’affrontaient de front, le vainqueur final sera la faction Doem, du moins c’est ce que pensait Epsilon.

Mais cette bataille n’était pas aussi simple qu’elle n’y paraissait.

La faction royaliste était soutenue par le Jardin des Ombres, et la faction Doem par le Culte de Diablos.

On pourrait presque considérer que c’est une guerre entre le Jardin des Ombres et le Culte de Diablos.

Si l’on considère le fait que la force individuelle du Je des Ombres était élevée, lancer un raid nocturne sur l’ennemi avec quelques élites était le meilleur choix.

Notre force comprenait un membre des Sept Ombres Originelles avec deux subordonnés, sans compter que le maître est également présent.

A en juger par le nombre de soldats ennemis, il ne serait pas surprenant qu’ils aient vaincu tous les ennemis en une nuit.

Cependant, tout comme la faction royaliste avait le Jardin des Ombres, la faction Doem avait le soutien du Culte de Diablos.

Leur prochaine tâche était de lancer un raid nocturne sur le camp de la faction Doem où se trouvait la force du culte.

Ils devaient être prudents.

Si son maître n’était pas là, Epsilon n’aurait jamais osé exécuter ce plan.

“Notre travail est d’être le soutien du maître. Après nous être infiltrés, nous viserons le commandant de l’ennemi pour créer le chaos dans leurs forces…”

Kai et Oméga avaient toutes deux hoché la tête en silence.

“Il ne doit pas y avoir d’échecs devant le maître. Ne me faites pas honte…”

Le ton d’Epsilon était très strict, mais elle avait toujours agi comme ça, alors Kai et Omega avaient juste hoché la tête en silence.

“Au fait, le maître a dit que le lapin que j’ai chassé était très délicieux.”

Elles ne savaient pas pourquoi Epsilon avait dit quelque chose d’aussi aléatoire, mais elle avait toujours été comme ça, alors Kai et Oméga avaient juste hoché la tête en silence.

“Bien sûr que c’est délicieux parce que j’ai ajouté un ingrédient secret appelé amour… Je plaisante.” ( … ok )

Le visage d’Epsilon était rouge écarlate à cause de sa timidité, mais encore une fois, elle avait toujours agi de cette façon, donc Kai et Omega avaient juste hoché la tête en silence.

Et puis, elles avaient vu le camp de l’ennemi.

******

Le camp de la faction Doem.

L’armée de la faction royaliste était encore loin d’ici.

“Ha ~ ~ ah”

Le soldat de garde de nuit s’est frotté les yeux, en bâillant.

— Juste à ce moment-là.

“…Emm ?”

Le soldat avait l’impression que quelque chose venait de passer devant lui, alors il a rapidement tourné la tête pour regarder derrière lui.

“Je me suis trompé ?”

Il a pensé parce qu’il n’y avait rien derrière lui.

Le soldat s’est frotté les yeux puis a continué à monter la garde.

“…Hmm ?”

Après un moment, il a regardé autour de lui.

Il a soudain eu l’impression d’entendre un cri.

Mais il ne pouvait voir que la faible lueur de la torche.

C’était une nuit très calme.

Le commandant du bataillon dormait dans une tente voisine.

Le soldat a levé la torche par inadvertance, et la tente a soudainement été éclairée par la lumière.

“… Eh ?”

Sur le mur blanc de la tente, il y avait une grande tache de sang…

Il s’est précipité dans la tente.

“Commandant de bataillon ! Vous allez bien ? Que…”

A l’intérieur de la tente se trouvait le corps du chef de bataillon, et une tête brutalement coupée, posée sur le sol.

L’intérieur de la tente était peint en rouge avec du sang, mais il n’y avait aucune trace de lutte ou de combat.

Le commandant du bataillon a été tué en un instant par décapitation.

“E, e, e… ene…”

La voix du soldat tremblait.

Il était de garde mais n’avait pas remarqué l’attaque ennemie, ce qui était considéré comme un manquement au devoir…

Il a trébuché et s’est efforcé de sortir de la tente pour prendre rapidement une respiration.

Puis il a crié.

“E, e… attaque ennemie── ! Attaque ennemie─── ! Attaque ennemie─── !!!”

En un clin d’œil, la panique se répandit dans le camp.

Il rampait, comme pour s’échapper de la tente, criant au bord de la crise de nerfs.

Puis il remarqua la tente à côté de la première.

“Ah, ah… comment, comment… quoi…”

L’autre tente était également tachée de rouge par le sang. ( Trop tard )