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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Un nouveau semestre scolaire avait commencé. Comme Si Wenxuan avait été acceptée à l’université de Jingdu, le président avait convoqué Mu Feichi à la résidence officielle du président pour discuter des détails de la sécurité de sa fille.
Yun Xi décida de ne pas l’accompagner à la résidence officielle du président et partit à la recherche de Zhao Yumo.
Mu Feichi ne l’en empêcha pas. Mais il lui rappella de faire attention et de prendre des précautions supplémentaires au cas où Qiao Lixin la chercherait.
Bien que Mu Feichi ne prenne pas vraiment au sérieux Qiao Lixin, le fils d’un riche bon à rien, il vallait mieux être prudent de toute façon.
Dès que Mu Feichi était entré dans la résidence officielle du président, Si Wenxuan s’était précipitée vers lui. D’après son comportement, on aurait dit qu’elle attendait depuis longtemps.
Mu Feichi fronça légèrement les sourcils. Il jeta un coup d’œil au seuil de la porte en entrant, mais ne rappela pas à Si Wenxuan de faire attention.
Si Wenxuan avait d’abord pensé que Mu Feichi serait plus gentil avec elle puisqu’ils ne s’étaient pas rencontrés depuis six mois. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il n’aime toujours pas la voir.
Si Wenxuan trébucha sur le seuil de la porte alors qu’elle s’apprêtait à attraper Mu Feichi. Elle tomba directement sur le sol.
Mu Feichi continua à marcher vers le bureau du président comme s’il ne l’avait pas vue tomber.
C’était probablement une mauvaise chute, car Si Wenzuan se mit à crier et à éclater en sanglots.
« Frère Chi ! Remonte-moi ! Frère Chi… »
Si Wenxuan s’assit sur le sol et regarda ses genoux éraflés. Elle leva les yeux une fois de plus, mais ne vit que Mu Feichi qui s’éloignait d’elle.
Voyant ce qui se passait, les gardes se précipitèrent pour aider Si Wenxuan, mais elle donna un coup de pied.
« Éloignez-vous de moi ! Qui vous a demandé de m’aider ? »
Si Wenxuan était déraisonnable et faisait une scène. Son tempérament rendait la situation délicate pour les gardes, qui ne savaient pas s’ils devaient rester ou partir.
Mu Feichi s’était déjà éloigné lorsqu’il entendit Si Wenxuan piquer une colère. Il s’arrêta et se retourna vers elle.
En entendant les pas, Si Wenxuan était pleine d’espoir. Elle leva les yeux et vit Mu Feichi se diriger vers elle. Elle le regarda alors avec pitié, les larmes aux yeux.
« Frère Chi, je savais que tu ne me laisserais pas seule ! »
Si Wenxuan tendit la main en espérant que Mu Feichi l’aiderait à se relever. S’il le faisait, elle pourrait en profiter pour tomber dans ses bras et le serrer fort.
Mais elle ne s’attendait pas à ce que cet homme hautain et sévère soit aussi froid que d’habitude.
Mu Feichi donna des ordres directs aux gardes qui les entouraient. « Personne ne doit l’aider à se lever. Laissez-la se lever seule. Tu es toujours la même après avoir suivi des cours d’étiquette pendant si longtemps. Je pense que ton professeur devrait être renvoyé. »
« Frère Chi, je… »
Si Wenxuan était sur le point de s’expliquer, mais Mu Feichi était reparti. Il ne l’avait même pas regardée une seule fois.
« Frère Chi, écoute-moi… »
Si Wenxuan se souvint soudain que Mu Feichi avait formé de nombreux gardes dans la résidence officielle du président. Certains de ces gardes étaient également ses camarades. Il n’était pas étonnant qu’il soit si en colère puisqu’elle avait humilié ses camarades.
Mais elle ne l’avait pas fait exprès. Elle était en colère, et cela s’était manifesté par une crise.
Si Wenxuan souffrait, mais elle se releva et suivit Mu Feichi en boitant.
Le président, Si Jingting, vit deux personnes entrer l’une après l’autre. Il fronça immédiatement les sourcils en voyant Si Wenxuan boiter derrière lui.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? » Si Jingting se leva et vit qu’elle avait une éraflure au genou. En voyant cela, il savait déjà ce qui s’était passé sans avoir besoin de demander quoi que ce soit de plus.
Si Jingting connaissait mieux sa fille. Mu Feichi ne changera pas d’attitude envers elle, car il ne l’aimait pas du tout. Mais sa fille ne savait pas quand abandonner, et elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même pour tous ces problèmes.
« Père… » Si Wenxuan se tourna pour regarder l’homme arrogant à côté d’elle. Elle n’oserait pas exprimer son mécontentement devant Mu Feichi, car il ne ferait que la détester davantage.
« Cela suffit. Descends et laisse le docteur soigner tes blessures. Ne viens pas pleurer s’il y a une cicatrice ! »
Si Jingting ne voulut pas discuter davantage de la question, et envoya Si Wenxuan chez le médecin.
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