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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Même s’il voulait vraiment qu’elle y aille, il voulait qu’elle prenne elle-même la décision.

Et, même s’il était réticent, il voulait quand même la présenter à tout le monde pendant le banquet.

En fin de compte, elle allait certainement être là.

Dans ce cas, il devait lui laisser le temps de se préparer. Au moins, face à tant de concurrents et d’ennemis, elle devait être sûre de sa victoire.

Peu lui importait de savoir qui deviendrait la mondaine de première classe, mais si sa précieuse chérie le voulait, il la soutiendrait inconditionnellement.

« Il n’est pas trop tard pour tout apprendre maintenant. Tu dois savoir que cette fois-ci, Han Wanling reviendra pour participer. Qiao Ximin y participera également, et même ta cousine prendra part aux festivités. Avec autant de personnages présents, il serait dommage que tu n’y ailles pas et que tu ne regardes pas au moins le spectacle. »

« Alors… ? » Yun Xi haussa les sourcils et le regarda avec des yeux de biche remplis de confusion.

Elle ne pouvait vraiment pas deviner ses pensées à cet instant. En entendant ce qu’il avait dit auparavant, elle avait pensé qu’il ne voulait pas qu’elle y aille. Maintenant, cependant, il semblait qu’il espérait aussi qu’elle y aille. Alors, devait-elle y aller ou non ?

En réalité, elle voulait vraiment y aller. Néanmoins, ce n’était pas le moment pour elle de dévoiler toutes ses cartes.

Une fois qu’elle aurait obtenu le titre de mondaine de première classe, le monde extérieur concentrerait son attention sur elle. Ce n’était pas une bonne chose de se montrer trop convaincante alors qu’elle n’avait pas les capacités suffisantes.

Mu Feichi devait le savoir, mais comme il espérait qu’elle y aille, cela signifiait probablement qu’il voulait qu’elle y aille simplement pour regarder le spectacle.

Mu Feichi leva la main et caressa la tête de la jeune femme, faisant sourire ses lèvres, « Si tu souhaites y aller, je peux m’arranger à tout moment. Il suffit de le dire. »

« Je vais… y réfléchir. » Toute décision qu’elle prendrait maintenant devrait tenir compte de tous ses plans et arrangements.

« D’accord. » Mu Feichi acquiesça. Il savait ce qui l’inquiétait et, parce qu’il le savait, il n’était pas pressé qu’elle prenne une décision.

Après avoir dit ce qu’elle avait à dire, Yun Xi s’apprêtait à se lever, mais Mu Feichi la ramena sur ses genoux et la serra fort dans ses bras.

« Qu’est-ce que tu fais ? » Yun Xi raidit son cou et pencha la tête pour regarder l’homme qui la serrait fort dans ses bras. Cette posture était inconfortable, et le moindre mouvement aurait eu des conséquences dramatiques.

« Rien. L’étreinte est confortable, alors laisse-moi t’étreindre un peu plus longtemps. »

« Jeune commandant, qu’en est-il de l’entraînement strict sur lequel nous nous sommes mis d’accord ? Combien de fois as-tu dû ravaler tes paroles ? Ça ne fait pas mal ? »

« Ça ne fait pas mal. Je serre ma fille dans mes bras, et personne ne me verra et ne me jugera. »

« … » Yun Xi ne put s’empêcher de rouler des yeux et de tendre la main pour repousser la grande main posée sur sa taille. Dans cette posture, elle n’osait pas trop bouger. Les conséquences seraient désastreuses si elle mettait le feu aux poudres.

Mu Feichi inclina la tête et posa son menton sur son épaule, enfouissant sa tête dans son cou et inhalant la légère douceur de son corps.

Un murmure profond résonna à son oreille. « Bébé, si tu te tords encore quelques fois, ne m’en veux pas si je me transforme en bête ! »

« Ne fais pas l’idiot ! J’ai entendu dire que l’instructrice Zilan était ton observateur sur le champ de bataille ? »

HMM. « Si je suis le tireur d’élite, alors elle est mon observateur. Si je dirige en coulisses et qu’elle est le premier sniper, Qi Yuan sera son observateur. »

« Si c’est sur le champ de bataille, suis-je capable de te servir de guetteur à présent ? »

Lorsqu’elle demanda cela soudainement, Mu Feichi fit une pause et écarquilla les yeux. Puis il ferma les yeux.

« Tu n’étudies pas la médecine ? Si tu veux aller sur le champ de bataille avec moi, tu peux le faire en tant que médecin militaire. »

Au moins, il n’avait pas besoin d’elle pour se lancer dans la bataille, et il pouvait encore l’attacher à lui et l’emmener avec lui.

Les gens qui n’avaient pas connu la cruauté et le sang d’une zone de guerre ne le comprendraient pas, et il ne pouvait tout simplement pas supporter de la souiller.

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