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Chapitre 858 : Faites d’une pierre deux coups
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Tu crois que c’est le cas ? Tu crois qu’ils voudraient d’une femme qui a couché avec moi ? »

Le sarcasme de Han Zhongteng fut comme une gifle sur le visage de Liang Xinyi. Serrant les dents d’humiliation, elle serra les poings et baissa la tête tandis que son visage brûlait de honte et d’embarras.

Les pieds fermement ancrés au sol, Liang Xinyi essaya tant bien que mal de rassembler son courage pour répliquer. Finalement, elle se contenta de dire : « C’est précisément à cause de cette erreur que j’ai commise que je ne veux plus être méprisée. Pensez-y, si j’étais choisie pour être une mondaine de première classe, cela ne profiterait-il pas à votre statut social ? »

Dans le complot de Yun Xi, l’examen d’entrée à l’université était un moyen d’avancer. Cependant, comme Liang Xinyi pouvait encore leur être utile dans le futur, ils avaient décidé qu’ils allaient définitivement lui ouvrir la voie pour qu’elle atteigne le statut de mondaine de première classe.

Cela dit, son degré de réussite dépendait de ses propres capacités. La distance qu’elle pourrait parcourir et la hauteur qu’elle pourrait atteindre dépendaient d’elle.

Liang Xinyi avait déjà essuyé un revers, mais elle avait appris qu’elle devait agir avec plus de prudence. En outre, elle avait décidé qu’elle devait être plus remarquable et plus exceptionnelle que Yun Xi, car ce n’était qu’ainsi qu’elle pourrait obtenir ce qu’elle voulait.

Le prochain bal mondain était sa seule porte d’entrée.

Le bal mondain de Jingdu était organisé tous les trois ans, et chaque famille aristocratique éligible n’avait droit qu’à une seule invitation. Quant aux quatre familles riches et aux trois familles nobles, chaque branche avait droit à une invitation.

Han Zhongteng était le fils aîné de la seconde épouse de Maître Han. Contrairement à la première épouse de Maître Han qui avait une fille, Han Wanling, la seconde épouse n’avait pas de fille. Naturellement, cela laissait une place vacante à Liang Xinyi pour participer au bal s’il voulait le faciliter pour elle.

Le bal mondain de Jingdu était communément reconnu, dans les cercles de l’élite, comme la plateforme la plus facile pour les jeunes femmes d’atteindre le succès du jour au lendemain. Certains considéraient que ce bal permettait à une personne d’améliorer son statut social au point de devenir un phénix.

Dès que les juges attribuaient à une dame le titre de mondaine de première classe, son statut social à Jingdu s’améliorait instantanément, ce qui lui permettait de bénéficier d’un traitement extraordinaire.

Non seulement elle serait qualifiée pour se mêler aux cercles d’élite de Jingdu, mais elle aurait également la chance de choisir un partenaire parmi tous les célibataires, jeunes maîtres et gentilshommes de familles aristocratiques disponibles.

En tant que mondaine de première classe, les familles riches à la recherche d’une belle-fille potentielle n’accordaient pas seulement de l’importance aux antécédents familiaux et à la position sociale de la candidate. Elles évaluaient l’apparence, la conduite et l’éducation de la candidate, puis utilisaient ces qualités pour déterminer son charme et sa valeur.

Ainsi, Liang Xinyi, issue d’une famille modeste, pouvait utiliser le titre de mondaine de première classe pour accéder à un statut social plus élevé, ce qui lui permettrait de se mêler aux cercles de la haute société et d’améliorer son sort. Elle était capable d’assurer son innocence en disposant d’innombrables moyens qui empêcheraient quiconque de déterrer la moindre saleté sur elle.

Yun Xi écouta Liang Xinyi, les lèvres retroussées en un rictus.

Yun Xi devait reconnaître que le plan de Liang Xinyi était bon. Pour Liang Xinyi, le bal mondain était en effet un excellent choix car il lui offrirait une rare opportunité de changer son destin.

Mais à condition qu’elle ne soit pas dans la situation dans laquelle elle s’était mise. Liang Xinyi semblait avoir oublié le fait qu’elle n’avait pas les qualifications nécessaires pour assister à ce bal, surtout à cause de sa relation avec Han Zhongteng.

Même si la foudre frappait deux fois, il était peu probable qu’elle puisse gagner le titre de mondaine de première classe à cause de ce scandale entre elle et Han Zhongteng. Ce scandale avait pratiquement éliminé toutes ses chances d’obtenir le statut de mondaine de première classe.

Cela dit, peu importe que Liang Xinyi n’ait aucune chance d’obtenir le titre de mondaine de première classe. Si quelqu’un améliorait la situation et lui donnait une nouvelle identité, cela permettrait de faire d’une pierre deux coups.

Par exemple, en augmentant le statut social de Chen Lixue et en la laissant devenir la belle-mère de Liang Xinyi, on associerait Liang Xinyi à Yun Yuanfeng, ce qui changerait le statut social de Liang Xinyi.

Une fois que Liang Xinyi serait considérée comme une valeur à utiliser, Yun Yuanfeng pourrait retirer Liang Xiuqin, cette tête de mule, du tableau immédiatement. De plus, lorsque le statut de Chen Lixue se serait élevé, Yun Xi pourrait utiliser l’enregistrement de Yun Yuanfeng ayant un rendez-vous avec elle à l’hôtel. En ayant cette saleté sur Yun Yuanfeng, Liang Xinyi pourrait utiliser l’enregistrement à son avantage.

Avec une si bonne occasion qui se présentait devant elle, il serait dommage que Liang Xinyi n’en profite pas pleinement.

« Je peux t’aider, mais j’ai une condition », répondit Han Zhongteng avec indifférence. Il leva alors la tête et regarda Liang Xinyi, ses yeux maléfiques luisant de luxure.

Liang Xinyi comprenait exactement ce que Han Zhongteng voulait dire par sa condition, et pourtant elle souhaitait sincèrement que ce ne soit pas cette condition.

Elle leva la tête pour regarder Han Zhongteng et lui demanda avec hésitation : « Que voulez-vous ? »

Bien qu’elle ait vu clair dans ses pensées, Han Zhongteng parla avec insolence de son état, sans oublier de porter un soupçon de sarcasme : « Que peux-tu m’offrir d’autre si ce n’est pas le haut et le bas de ta bouche ? »

« … » Liang Xinyi s’était accroché à la croyance que chaque nuage avait un bon côté, mais en entendant ses paroles, cette lueur d’espoir dans les yeux de Liang Xinyi disparut.

En dehors de cette condition que Han Zhongteng venait de déclarer, Liang Xinyi avait reconnu qu’elle ne possédait rien d’autre de valeur qu’elle pouvait offrir. En effet, la réalité était dure.

Né dans la famille sans le sou de Liang, Liang Xinyi était née sans rien. Elle n’avait rien à voir avec Yun Xi, qui était la fille aînée de la famille Yun et qui avait eu le privilège de devenir la future belle-fille de la famille Jiang.

Quant à elle ? Son père était un bon à rien, et sa mère était incapable car elle ne pouvait même pas gérer la situation avec Yun Yuanfeng à son avantage. Ainsi, Liang Xinyi était arrivée à la conclusion qu’elle ne pouvait compter que sur elle-même pour obtenir ce qu’elle voulait.

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N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et à laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

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