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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Une histoire d’amour secrète ? » Mu Feichi haussa un sourcil, et son beau visage prit la moindre trace d’intrigue.

Il semblait que ces mots étaient tout à fait nouveaux pour lui ou que leurs implications changeaient lorsqu’elle les prononçait.

« Eh bien, j’aime ces mots. Je ne les ai pas utilisés auparavant, mais je pourrais les utiliser quelques fois de plus à l’avenir. Après tout, ce n’est pas facile pour moi de venir jusqu’ici et de passer par la fenêtre pour mener une histoire d’amour secrète avec toi. »

Yun Xi leva la main et lança vers lui le sac d’herbes de lavande qu’elle venait de coudre.

Cette pièce dégageait une odeur de renfermé et, associée à cet environnement inconnu, elle n’avait pas bien dormi ces derniers jours.

Pendant qu’elle était sortie, elle avait saisi l’occasion d’acheter quelques graines de lavande pour les placer dans le coin du lit, afin de pouvoir bien dormir.

Mu Feichi avait levé la main et l’avait facilement attrapé. Il ressemblait à un sac de plantes médecinales et sentait la même odeur que cette pièce.

« Un gage d’amour ? Eh bien, ça m’amuse. »

Il secoua le sac de lavande dans sa main et le mit promptement dans la poche de son pantalon.

Yun Xi ne savait pas quoi dire alors elle avait roulé les yeux, ignorant ses taquineries.

Elle s’était levée et s’était dirigée vers lui, puis l’avait regardé avec condescendance. « Jeune Maréchal Mu, puis-je vous demander pourquoi vous êtes venu ici par la fenêtre aujourd’hui ? »

Mu Feichi s’était levé et l’avait regardé avec un demi-sourire. « Je n’avais rien à faire alors je suis venu te voir. Je ne m’attendais pas à ce qu’au lieu de voir la personne que je voulais voir, je puisse profiter d’un bon spectacle. »

Se souvenant de l’incident qui s’était produit en bas, Yun Xi avait doucement reniflé en signe de désapprobation.

Elle savait que ses petits trucs n’auraient pas échappé à son regard, alors elle n’avait pas pris la peine de faire semblant devant lui.

Pour traiter avec ses parents et ses sœurs, elle devait utiliser des tactiques sournoises.

Plus c’était simple, plus c’était efficace.

En la voyant jubiler de sa victoire triomphale, Mu Feichi était amusé et tendit la main pour lui serrer les joues.

« Ma petite Yun Xi semble plutôt douée pour jouer les idiotes afin de prendre l’avantage sur elles. »

C’était précisément pour cette raison qu’il ne s’inquiétait pas qu’elle soit brutalisée.

Si quelqu’un osait l’intimider, elle pourrait s’en occuper toute seule sans son aide.

De plus, elle les laisserait en ruines.

Par rapport aux moyens louches et sales que les riches et les puissants utilisaient, ses tactiques étaient bien plus brillantes.

La sensation de tendresse dans sa paume lui avait donné l’envie de la ravager.

Le fait qu’il l’embête avait fait froncer les sourcils à Yun Xi. Après avoir été défigurée dans sa dernière vie, elle s’était toujours sentie marquée à l’intérieur et n’aimait pas qu’on touche son visage.

« Arrêtez de me pincer le visage ! »

Inconsciemment, elle avait tendu la main et avait pincé son cou en guise de protestation.

Les deux avaient commencé à faire des allers-retours, à s’amuser. Mu Feichi en avait profité pour tendre la main et lui pincer la taille, puis il s’était accroché à elle en se laissant tomber sur le canapé derrière lui.

Sans prévenir, ils étaient tous les deux tombés directement sur le canapé.

Le temps que Yun Xi puisse réagir, son corps entier était dans l’étreinte de Mu Feichi.

Elle n’avait pas pu utiliser sa force pour résister, alors elle avait tout fait pour le talonner !

C’est vrai, elle l’avait talonné !

Leur collision sur le canapé lui avait fait mal au nez.

D’abord il lui avait volé son premier baiser, ce qui est quelque chose qui ne pouvait être remboursé, et maintenant cette situation ?

Pendant un moment, elle avait vraiment eu envie de l’étrangler.

Alors qu’elle pensait à cela, elle avait finalement réussi à se lever, mais il avait vu ses intentions et l’avait fait trébucher avec ses jambes, si bien qu’elle s’était effondrée dans ses bras avant même de pouvoir se tenir droite.

« Petite fille, ton enthousiasme pour me faire un câlin est vraiment flatteur. »

« Imbécile ! Laissez-moi partir ! »

Elle était vraiment agacée par lui, mais plus elle était anxieuse, plus elle ne parvenait pas à se libérer de lui !

Mu Feichi fixait son visage exaspéré avec un sourire en coin. Les joues de la jeune femme étaient rougies par la rage, mais à ses yeux, elles étaient tout à fait esthétiques.

Le visage dans ses deux mains, Yun Xi fixait l’homme en face d’elle avec des yeux sombres, qui brillaient d’espièglerie comme ceux d’un animal de compagnie.

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