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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Attends ! Je veux organiser mon escadron d’une autre manière. »

Comme on pouvait s’y attendre de la part d’un jeune maréchal de l’armée, il l’avait piégée dès qu’il avait fait un geste.

L’une de ses premières actions avait directement exposé la plus grande faille dans son déploiement.

Elle avait d’abord pensé qu’elle disposait d’une ruse de défense parfaite, mais elle ne s’était pas attendue à ce qu’un seul de ses chars puisse tuer son escadron ou même l’un de ses régiments entiers.

Le terrain était plat. Elle avait d’abord voulu utiliser l’escadron comme appât, mais elle ne s’attendait pas à négliger l’une des failles du terrain.

Il était plus impitoyable qu’elle, et il avait décidé d’utiliser un char d’assaut pour éliminer son régiment d’un seul coup.

« Bébé, tu ne peux pas revenir sur tes mouvements ou sur le plan. Tu ne peux pas attendre que les missiles de l’ennemi touchent ton territoire pour trouver une nouvelle stratégie. Penses-tu que l’ennemi te laissera une chance de réparer tes erreurs ? Sur le champ de bataille, c’est une lutte à la vie à la mort et, à ce moment-là, personne ne te donnera l’occasion de te repentir et tu n’auras pas de retraite. Soit tu meurs, soit tu te bats pour tuer l’autre partie. »

Yun Xi se redressa, étourdie. En regardant ses fantassins qui venaient d’être tués sur la table de sable, elle se sentait à la fois angoissée et anxieuse.

Mu Feichi sembla sentir son anxiété et son angoisse. Il s’approcha d’elle, lui tendit la main et lui frotta la tête pour la consoler. « Ne t’inquiète pas, mon armée est toujours là. Tu as le temps de réfléchir à la façon dont tu vas t’y prendre, et à la façon dont tu vas te racheter pour ce qui vient de se passer. »

Yun Xi n’osait plus sous-estimer l’ennemi. Le déploiement militaire n’était pas son point fort. La seule chose qu’elle connaissait à ce sujet était d’avoir regardé quelques compétitions de déploiement à la télévision. Cependant, tout cela n’était qu’un jeu d’enfant pour Mu Feichi.

Debout à côté d’elle, Mu Feichi la regardait silencieusement se calmer progressivement, corriger une à une plusieurs failles qu’il avait vues, et exposer son déploiement de camouflage en cours de route.

Au bout d’une demi-heure, le déploiement des forces rouges et bleues sur la table de sable était terminé, et Yun Xi leva la tête et regarda l’homme en face d’elle. « Avec un tel déploiement, quelles sont mes chances de gagner ? »

« 70 pour cent. » Mu Feichi jeta un coup d’œil à la table de sable, lui donna une réponse juste, et ajouta distraitement : « La prémisse est que ton adversaire est plus stupide que moi. »

« Mes adversaires ne seront pas nécessairement plus intelligents que toi. J’ai donc de grandes chances de gagner. »

« Bébé, quand tu arrives sur un champ de bataille, ne pense même pas à compter sur la chance. Il vaut mieux surestimer son adversaire que le sous-estimer. Le crocodile en est le meilleur exemple. »

« Je sais. »

« C’est bien. » Il leva la main et pressa sa joue rose. « Avec un déploiement militaire dont les chances de victoire sont de 70 %, tu as passé le test de justesse. Donc… la punition est toujours nécessaire. »

« … » Yun Xi cligna des yeux, étendit ses paumes, baissa la tête et ferma les yeux. Elle avait d’abord pensé que la punition consisterait à se faire frapper les paumes, mais l’homme en face d’elle n’allait pas la laisser s’en tirer si facilement.

Avant même qu’elle ne réalise ce qui se passait, l’homme avait déjà saisi son menton et relevé sa tête, et ce qui suivit fut un baiser passionné et dominateur de sa part.

« Hmm… » Quel con !

Il était trop tard pour qu’elle se débatte. Mu Feichi l’attrapa rapidement par la taille et la serra dans ses bras, puis approfondit son baiser audacieux et dominateur.

Les mains de Yun Xi étaient posées sur sa poitrine, et elle ne pouvait pas se libérer.

Ses paumes étaient pressées contre le torse robuste et puissant de l’homme. Elle pouvait clairement sentir les battements réguliers de son cœur et la chaleur de son corps à travers son pull doux.

Son visage devenait de plus en plus brûlant. Elle avait l’impression de brûler.

Le doux baiser de l’homme lui procura une sensation qu’elle n’avait jamais ressentie auparavant et fit battre son cœur si vite qu’elle eut l’impression qu’il allait sauter hors de sa poitrine.

Après un long baiser, elle sentit peu à peu ses jambes se relâcher et sa respiration s’accélérer. Elle se sentait incapable de lui résister.

Mu Feichi la lâcha avec un demi-sourire. Ses bras minces enlacèrent la petite fille qui était sur le point de s’effondrer sur le sol, et il la serra avec force autour de la taille, comme s’il voulait l’attirer dans son corps.

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