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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Sur le chemin du retour, Yun Xi s’assit sur le siège passager. Elle jeta un coup d’œil à l’homme au volant, vérifia l’heure sur le tableau de bord et toussa légèrement.
« Où allons-nous maintenant ? J’ai faim, alors allons manger. »
« D’accord », répondit Mu Feichi en tournant le volant et en éloignant la voiture de la direction de sa maison.
L’atmosphère resta difficile pendant un moment. Mu Feichi broyait du noir et ne parlait pas, et Yun Xi ne savait pas quoi dire.
Même si elle ne voulait pas faire de compromis sur le traitement de Jiang Qilin, Mu Feichi et elle avaient fini par faire des compromis, ce qui donnait toujours les meilleurs résultats dans les couples.
Yun Xi se tordit les mains. Il lui fallut un certain temps avant de trouver un sujet. « Je vais en Allemagne pour recevoir un prix le 13 février. Le traitement du jeune maître Jiang dure environ 20 jours, il devra donc m’accompagner. Seras-tu dans le pays à ce moment-là ? »
« Pourquoi, veux-tu que je vienne avec toi ? Est-ce une invitation ? »
« … » En une seconde, il avait réussi à rendre la conversation gênante. Yun Xi était vraiment impressionnée par ses capacités.
« Si rien d’important ne se présente, je serai dans le pays, et je pourrai t’accompagner à ce moment-là. »
« Oh… » Elle n’avait pas vraiment l’intention de lui demander de l’accompagner, mais en voyant son comportement puéril aujourd’hui, elle avait senti qu’il était nécessaire de le lui dire.
« Je vais demander à quelqu’un de réserver le vol pour toi, tu n’as plus qu’à préparer tes bagages. »
« D’accord. »
« Bien que Jiang Qilin soit le jeune maître de la famille Jiang, que ce soit avant ou après que ses jambes aient été invalidées, de nombreuses personnes voulaient sa mort. Tu ne devrais pas t’impliquer dans ses affaires. »
« N’est-il pas juste un homme d’affaires ? Comment a-t-il pu provoquer autant de gens ? »
« Certaines choses ne sont pas aussi simples que tu le penses. Ce que tu as vu là-bas n’était que superficiel. La véritable histoire implique de nombreuses personnes haut placées, ainsi que le monde souterrain national et étranger. Crois-tu vraiment que s’il n’avait été qu’un homme d’affaires, ils auraient essayé d’utiliser tous ces moyens détournés pour le tuer ? »
Yun Xi réalisa que les documents qu’il lui avait montrés n’étaient qu’un résumé factuel. La véritable histoire de l’intérieur impliquait probablement des secrets louches.
Il y a très peu de personnes haut placées qui n’avaient pas de sang sur les mains, et aucun homme d’affaires qui n’avait jamais rien fait d’illégal. Beaucoup de choses semblaient placides en apparence, mais toutes sortes d’affaires louches bouillonnaient sous la surface.
Même dans sa vie précédente, elle n’avait jamais rien rencontré d’aussi mémorable ou d’aussi cruel que tout ce qu’elle avait appris de Mu Feichi dans cette vie-ci.
« Là où il y a des gens, il y a la guerre, et là où il y a la guerre, il y a la mort. C’est pourquoi je ne veux pas que tu ailles sur le champ de bataille avec moi. »
« L’identité de Jiang Qilin n’est donc pas si simple ? En fait, ces histoires internes m’intéressent beaucoup. Ce n’est qu’en se connaissant soi-même et en connaissant l’ennemi que l’on peut gagner toutes les batailles. Si je rencontre un tel rival à l’avenir, je pourrai peut-être me mesurer à lui. »
À l’avenir, si elle voulait que la famille Yun fasse partie de la classe supérieure de Jingdu, elle devrait apprendre de nombreuses méthodes et tactiques. Pour l’instant, elle n’était pas assez forte, alors elle devait grandir le plus vite possible.
« Je peux te dire ce que tu veux savoir, ce que tu dois apprendre, les tactiques du monde des affaires et l’impitoyabilité du champ de bataille. Il suffit de me poser des questions directement. Pourquoi demander à Jiang Qilin de t’enseigner ? Ai-je l’air si peu fiable ? »
« Comme le dit le proverbe, les spécialistes sont les maîtres de leur domaine. Jeune maréchal, tu es un soldat, tu ne peux donc m’enseigner que la capacité à sauver ma vie sur le champ de bataille. Ce qui se passe dans le monde des affaires… »
« Tu penses sérieusement que je ne comprends pas les rouages du monde des affaires ? Si je ne comprenais pas cela, penses-tu qu’on m’aurait mis à la tête de la famille Mu ? »
« Jeune Maréchal, je me trompe… » Comment avait-elle pu oublier qu’il était le patriarche du clan Mu ?
Comment la personne en charge de la famille Mu pouvait-elle être une idiote ?
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