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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Qu’est-ce que tu veux ? » Han Wanling voulait raccrocher le téléphone, mais elle ne comprenait toujours pas quelles étaient les intentions de Yun Xi en l’appelant.

De plus, elle savait qu’elle était déjà morte au moment où elle avait décroché cet appel.

L’accusation de trahison suffirait à ruiner la famille Han.

Elle craignait que si elle raccrochait le téléphone maintenant, cette misérable fille n’ait encore quelques mauvais tours dans son sac.

Yun Xi haussa les sourcils et gloussa légèrement en disant, « Je ne veux rien faire de particulier. C’est juste que la prochaine fois que vous voudrez traiter avec moi, faites-le ouvertement au lieu d’utiliser de sales tours. »

Avant que Han Wanling ne puisse répondre, Yun Xi raccrocha le téléphone et le tendit à Mu Feichi en disant : « Je vais te laisser t’occuper du reste. Tu peux trouver quelqu’un pour me ramener à terre. Le jeune maître Jiang est probablement en train d’attendre anxieusement. »

« Il sait que tu vas bien », répondit Mu Feichi. Puis il tendit le téléphone à l’un de ses subordonnés et l’entraîna dans le bateau avec une expression maussade.

Yun Xi se tenait sur le pont et observait les membres des forces spéciales qui étaient descendus de l’hélicoptère. Ils s’occupaient rapidement des corps de toutes les personnes tuées sur le bateau. Plusieurs vedettes rapides étaient arrivées et avaient transféré Crocodile au Département de la lutte contre les stupéfiants et de la sécurité publique.

« Je ne veux pas que ce qui s’est passé aujourd’hui se reproduise ! » Une voix froide retentit derrière Yun Xi.

Yun Xi se raidit immédiatement. Elle venait à peine de se retourner que l’homme derrière elle tendit soudain la main pour s’appuyer sur la rambarde. Il la coinça de façon dominatrice entre la balustrade et ses bras.

L’un grand et l’autre petit, ils avaient une adorable différence de taille. Au milieu de la brise salée de la mer, il régnait une ambiance romantique ambiguë.

« Jeune maréchal, de quoi parles-tu ? » Le dos contre la balustrade, Yun Xi leva légèrement la tête pour regarder l’homme arrogant et noble en face d’elle.

Il avait l’aura d’un homme mûr. Un soldat comme lui qui vivait sur le champ de bataille toute l’année avait toujours une présence intimidante et imposante.

Surtout… lorsqu’il lui parlait sérieusement, elle n’osait pas se laisser distraire.

Même s’il s’agissait d’une simple réprimande, elle ne pouvait qu’écouter docilement.

Il avait toujours eu des manières si imposantes et tant de charme que presque tout le monde s’était entiché de lui et était incapable de lui résister.

Mu Feichi se pencha vers elle et baissa la tête, comme pour l’embrasser.

Se regarder de si près mettait une pression incroyable sur Yun Xi.

Il s’agissait d’un affrontement de pouvoir, dans lequel elle n’était pas de taille face à lui.

Sa main lâcha soudain la balustrade, et il lui pinça le menton. Ses yeux sombres parurent un peu plus sévères.

« Bébé, il y a des choses que je ne dirai qu’une fois. La femme que j’ai en ligne de mire n’a pas besoin de servir d’appât pour attirer les criminels que je poursuis. »

Yun Xi cligna des yeux. Elle avait entendu ce qu’il avait dit, mais il y a toujours des urgences.

« Tu m’as entendue ? » Voyant qu’elle restait impassible, il ne put s’empêcher de hausser le ton.

« Oui, je t’ai entendu ! » Yun Xi hocha sérieusement la tête.

De toute façon, quand un moment comme aujourd’hui reviendrait, elle agirait en fonction de la situation sur le champ de bataille. Elle n’avait pas peur d’agir d’abord et de faire un rapport ensuite.

Mu Feichi regarda son visage têtu et soupira légèrement. « Bébé, la raison pour laquelle les gens ont des faiblesses n’est pas parce qu’ils ne peuvent pas se permettre de perdre, mais parce que s’ils perdent, ce sera un regret qui durera toute la vie. Je peux faire des compromis sur d’autres choses, mais tu es la seule exception. »

Elle était la seule personne sur laquelle il ne pouvait pas faire de compromis. Faire des compromis signifiait se rendre. Il ne pouvait plus supporter les conséquences de la perdre.

« Je vois… » Il était rare qu’il lui parle aussi sérieusement, et lorsqu’elle entendit ses paroles, elle ressentit un pincement au cœur.

Il ne pouvait pas se permettre de la perdre, mais qu’en était-il d’elle ? Pouvait-elle se permettre de le perdre ?

« Je t’emmènerai à la villa de Jiang Qilin, je te regarderai soigner sa maladie, puis je te ramènerai chez toi. »

« Pourquoi vas-tu me regarder le soigner ? » Elle leva soudainement la tête. Après avoir arrêté Crocodile, ne devait-il pas avoir encore beaucoup de choses à régler ?

« Je ne veux pas que tu touches d’autres hommes. »

« À mes yeux, Jiang Qilin est un patient. »

« C’est aussi un homme. »

« … »

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