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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Dans sa dernière vie, Han Yaotian et elle avaient visité ce quartier une fois.

À l’époque, cette zone avait été développée pour devenir une luxueuse zone commerciale et une propriété résidentielle de villas. Yun Xi avait toujours voulu une maison face à la mer et entourée de fleurs. Après avoir longtemps cherché sur Internet, elle avait finalement trouvé cet endroit.

Dès que l’on ouvrait la porte vitrée du balcon de la villa, on pouvait voir la mer à l’extérieur. En raison de la hauteur du terrain, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter des tsunamis et des grandes marées, si bien que le prix de la maison avait grimpé en flèche dès sa mise sur le marché.

Elle s’était immédiatement intéressée à l’une des villas. Elle se plaignit en plaisantant à Han Yaotian qu’elle n’avait pas les moyens de l’acheter et lui demanda de l’aider.

Sans un mot, il avait immédiatement acheté la villa. Lorsqu’il avait signé le bail, il était apparu plus beau que jamais et lui avait donné l’impression que le monde entier était aussi chaud que le printemps.

Mais que s’était-il passé ensuite…

Yun Xi sortit brusquement de la mémoire de sa vie antérieure. Elle toucha la sueur froide sur son front, soupira légèrement et se leva.

Il y avait beaucoup de neige à l’extérieur de la fenêtre. Yun Xi leva la main et étudia les lignes sur sa paume. Lorsqu’elle était revenue à la vie, elle s’était aperçue qu’elle n’était plus aussi faible qu’elle l’avait été dans sa dernière vie.

Cette fois-ci, elle avait des plans, des moyens, des manipulations et des calculs à portée de main.

Aux yeux des autres, une femme comme elle passait probablement pour trop vicieuse et impitoyable ; alors pourquoi Mu Feichi l’aimait-elle ?

Quoi qu’il en soit, aucune famille importante n’aimerait une femme aussi calculatrice qu’elle. Même Han Yaotian préférait les femmes douces et discrètes comme Qiao Ximin. Yun Xi était si fière et têtue qu’elle n’était vraiment pas sympathique.

Mu Feichi devait avoir des goûts particuliers en matière de femmes pour être attirée par quelqu’un comme elle.

Yun Xi sortit un manteau de l’armoire derrière elle. Elle prit également quelques scalpels dans le tiroir, puis les inséra soigneusement le long des coutures de ses vêtements.

Qu’ils parviennent ou non à attirer Crocodile, ils devaient rester préparés en cas d’urgence.

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Dans le manoir Mu, au sommet de la montagne Tianyu, Mu Feichi se tenait devant l’écran de son bureau. Il regardait attentivement les images de surveillance qui s’affichaient à l’écran.

Son téléphone sonna, et c’était Feng Rui. Mu Feichi appuya sur la touche mains libres pour répondre.

« Jeune maréchal, la proie est accrochée ! »

Mu Feichi regarda l’écran. « Passe la vidéo de surveillance sur l’écran de contrôle. Combien de personnes Crocodile a-t-il emmenées avec lui cette fois-ci ? »

« Ce n’est pas encore clair. À en juger par la surveillance de l’intersection voisine, beaucoup de gens sont entrés et sortis de cette zone ces deux derniers jours. Tout le monde se rend à la plage pour le Nouvel An. Il est impossible de contrôler toutes les voitures. J’ai inspecté les voitures qui sont entrées et sorties de la zone de la villa récemment, et il y a trois voitures qui ne sont pas dans le registre du propriétaire de la villa ».

« Poursuivez les inspections. Tout le personnel des véhicules entrant et sortant doit être soigneusement recoupé, et aucun résident de la zone de la villa ne peut être contrôlé. »

Aucun d’entre eux n’avait vu à quoi ressemblait Crocodile. S’il menaçait un résident et passait à l’action, ils ne pourraient rien faire !

« Oui ! Je comprends ! »

« Aussi, trouvez une excuse convenable pour permettre aux visiteurs et aux véhicules d’entrer dans les parkings des avant-postes des principales entrées et sorties du bord de mer pendant les deux prochains jours afin d’éviter les victimes. N’oubliez pas de jouer la comédie pour ne pas l’alarmer. »

« Je comprends ! » L’appel se termina. Mu Feichi se retourna et ouvrit le tiroir. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il se souvint qu’il avait oublié le gilet pare-balles qu’il avait préparé pour cette fille !

Il s’apprêtait à aller le chercher lorsque le téléphone sur la table sonna soudainement.

Il décrocha le téléphone pour répondre, et la voix légèrement anxieuse de Li Zilan se fit entendre à l’autre bout du fil : « Jeune maréchal, il y a une urgence. Le département des stupéfiants et le ministère de la sécurité publique viennent d’envoyer des vidéos et des informations. Demain, Crocodile fera du commerce dans un port situé à un kilomètre de la mer. Cette fois, de nombreuses organisations de trafiquants de drogue seront impliquées. Puisque ces deux choses se produisent en même temps, l’une d’entre elles pourrait-elle être un leurre ? »

« Non, Crocodile ne s’engage pas dans des affaires dont il n’est pas sûr qu’elles soient rentables. Demande une réunion et je serai là tout de suite ! »

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