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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Entendant son ricanement, Yun Xi jeta un coup d’œil à Si Wenxuan, puis continua à écrire la liste des ingrédients dont elle avait besoin pour les ordonnances.

Tout en continuant à écrire, elle expliqua : « Une petite quantité d’alcool peut accélérer la circulation sanguine et augmenter la température du corps. Les patients souffrant de rhumatismes doivent boire une petite quantité d’alcool chaque jour, de préférence de la liqueur médicinale. Je vais écrire la prescription ici. Demandez au majordome de préparer les produits médicinaux selon cette formule. La liqueur peut être bue après avoir infusé pendant un certain temps. La teneur en alcool ne sera pas élevée et ne causera pas d’autres maladies. »

« C’est très bien. » La vieille dame acquiesça. Les méthodes de traitement de la petite fille étaient assez spéciales, contrairement aux médecins qui passaient leur temps à lui dire ce qu’il ne fallait pas manger.

« Le médicament doit tremper pendant un certain temps. Pendant cette période… »

Yun Xi leva la tête et jeta un coup d’œil à Mu Feichi. « Le jeune maréchal peut aller voir le jeune maître Jiang et lui demander quelques bouteilles que j’ai préparées pour lui. Les deux prescriptions sont similaires. Celle de la vieille dame contient plus de substances médicinales nourrissantes et calmantes. Les bouteilles du jeune maître Jiang peuvent servir de substitut. Il doit en avoir beaucoup en stock. »

« D’accord, je vais l’appeler et lui demander d’en envoyer. »

Mu Feichi la regarda s’agenouiller sur le tapis et écrire des ordonnances sur la table basse avec une expression sérieuse sur le visage. Son profil serein semblait concentré, dévoué et doté d’un charme unique.

Ses longs cheveux noirs étaient cachés derrière ses oreilles, et lorsqu’elle baissait la tête, elle dévoilait son cou fin, semblable à du jade. Il était en partie caché par son manteau pied-de-poule rouge et blanc et lui donnait un doux éclat.

Sa petite chérie était si merveilleuse.

Le vieux maître Mu avait une bonne impression du garçon de la famille Jiang, aussi, en entendant cette fille parler de lui, il ne put s’empêcher d’être un peu curieux. « Pourquoi, le fils de la famille Jiang a aussi des rhumatismes ? N’est-ce pas une maladie réservée aux personnes âgées ? Il est si jeune… »

« La maladie du jeune maître Jiang a été causée par une vieille maladie. Lorsqu’il pleut ou qu’il neige, il a mal au genou. Les symptômes sont similaires à ceux de la vieille dame, mais les traitements sont différents. La vieille dame doit prendre soin de son genou en vieillissant. Elle doit veiller à rester au chaud, prendre des suppléments de calcium et s’exposer davantage au soleil. N’utilisez pas la pommade prescrite par le médecin. Je sens qu’elle contient des ingrédients allergènes. Je vais vous préparer une nouvelle pommade. Elle peut ressembler à un pansement, mais c’est la pommade médicinale traditionnelle chinoise la plus directe et la plus efficace. C’est beaucoup mieux que ces patchs médicinaux propres qu’ils utilisent maintenant et qui sont vraiment inutiles parce qu’ils sont purifiés de leurs effets médicinaux. Vieille dame, il se peut que vous deviez endurer un peu d’inconfort. »

« Ce n’est rien. Quand nous étions jeunes, notre ville natale utilisait ce genre de pommade. Ce n’était pas beau à voir, mais ça marchait bien. »

« C’est la vérité. La médecine traditionnelle chinoise est différente de la médecine occidentale. La médecine traditionnelle chinoise traite la cause profonde. La médecine occidentale est rapide et efficace. Je n’ai qu’une connaissance superficielle de la médecine chinoise. La médecine occidentale est mon domaine d’expertise. Madame, je vous prie de croire que votre maladie sera guérie ».

Mu Feichi l’avait tant aidée, et elle voulait soigner ses proches du mieux qu’elle pouvait.

Peu importe qu’elle doive faire face à toutes sortes de doutes, tant qu’elle avait la conscience tranquille.

L’heure du déjeuner n’avait pas encore sonné, et tout le monde était curieux de la petite fille que Mu Feichi avait ramenée à la maison. Après l’incident de la vieille dame, plus personne n’avait l’intention de vérifier les antécédents. Au contraire, après avoir entendu parler de sa compréhension de la médecine chinoise, plusieurs anciens de la famille soucieux de leur propre santé ne purent retenir leur curiosité et posèrent de nombreuses questions à Yun Xi.

Au début, ils avaient encore quelques doutes et posèrent des questions dont ils connaissaient les réponses. Lorsque les réponses qu’elle donnait étaient les mêmes que celles de leurs médecins, ils étaient stupéfaits.

Chaque fois qu’un aîné lui demandait quelque chose, Mu Feichi le présentait à Yun Xi.

Yun Xi réalisa peu à peu que toutes les identités de ces hauts fonctionnaires et dignitaires étaient celles de personnes qu’elle avait souvent vues aux informations télévisées. La famille Mu était encore plus profondément établie qu’elle ne le pensait… et encore plus insondable.

Avec le passé de Mu Feichi, même si Si Wenxuan sortait avec lui, il serait considéré comme hors de sa portée.

Sans parler d’elle !

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