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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Comme Yun Xi s’y attendait, la famille Han envoya quelqu’un pour sceller la bouche de Chen Lixue et de Liang Xinyi afin de régler cette affaire.

Chen Lixue ne s’était pas contentée d’une cérémonie et avait déclaré directement que ce dont elle avait le plus besoin était de l’argent.

Quant à la famille Han, ce n’était pas l’argent qui lui manquait le plus.

La famille Han avait toujours été capable de faire face à ce genre de problèmes. Yun Xi fit donc semblant de ne pas voir Chen Lixue emmener Liang Xinyi acheter de nouveaux vêtements pour le Nouvel An.

Après tout, aucun d’entre eux ne savait comment cette histoire se répandait dans le monde extérieur.

Et elles ne semblaient pas se rendre compte du danger qu’elles couraient si les anciennes petites amies de Han Zhongteng les déchiraient après les avoir reconnus dans le centre commercial ou dans la rue.

Alors que Yun Xi achetait des articles pour le Nouvel An, elle se dit soudain qu’elle allait rendre visite à Mu Feichi cette année. Pendant un moment, elle n’avait pas su quel cadeau lui offrir, alors elle avait décidé de l’appeler et de lui demander directement.

Les soldats étaient toujours directs, surtout ceux comme Mu Feichi, qui avait toujours été honnête sur ce qu’il voulait.

Mais elle ne s’attendait pas à ce que, dès que Mu Feichi prendrait la parole, ce dragueur expérimenté commence à lui chercher des noises.

« Tu ne sais pas ce que je veux le plus ? »

« Désolée, je ne sais vraiment pas ! » Yun Xi joua les idiotes.

« Je veux une Mme Mu. »

« … » Il n’avait pas tourné autour du pot, il était allé droit au but. Yun Xi réfléchit à la façon de lui répondre, mais se retrouva face à un dilemme. Elle se contenta de se taire et de ne rien dire.

« Si tu fais de toi le cadeau de Nouvel An pendant le Festival de Printemps, alors je serai très heureux. »

Yun Xi ne put s’empêcher de rouler des yeux. Serrant les dents, elle demanda : « Jeune Maréchal, dois-je faire mes valises et me faire un nœud avant de m’envoyer à ta porte ? »

« Si tu es prête à m’épouser, je t’attendrai au pied de la montagne. »

« … » Elle n’allait plus parler de ce sujet. Elle craignait de succomber à ses flirts s’ils continuaient.

Voyant qu’elle n’avait pas parlé depuis longtemps, Mu Feichi soupira légèrement.

Ce serait le premier Festival de Printemps qu’il passerait avec elle. Tout ce qu’il voulait, c’était la voir. Les autres choses n’avaient aucune importance pour lui.

Comme le dit le proverbe, la prospérité de ce monde n’est rien en comparaison de la perspective de te voir à mes côtés.

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Yao Ying avait reçu de la famille Yao deux invitations pour le banquet Weiya du manoir. Il s’agissait d’invitations de la famille Mu au propriétaire du manoir. Yao Ying avait pris ces deux invitations pour acquises.

Lorsqu’elle avait vu l’invitation, Yun Chuhan avait eu les yeux verts de jalousie :

surtout quand Yao Ying avait donné l’une des invitations à Yun Xi. Yun Chuhan eut envie de se précipiter et d’attraper la carte d’invitation.

Bien sûr, elle voulait être une VIP plutôt qu’une serveuse.

Même si elle pouvait rencontrer le Jeune Maréchal, elle ne serait pas qualifiée pour l’approcher, ni même pour lui dire un mot.

« Deuxième Tante, tu es vraiment trop partial. Tu me laisses être serveuse, mais ma sœur aînée peut entrer avec une carte d’invitation. »

« Je viens de recevoir les cartes d’invitation. Il n’y en a que deux. N’as-tu pas saisi l’opportunité d’être serveuse de Yun Xi ? Si tu n’aimes pas ça, laisse tomber. De toute façon, tu n’es pas la seule serveuse du manoir. Il n’y a que deux invitations, et j’ai déjà rapporté le nom de Yun Xi. »

Le sens de ses paroles était très évident. Elle n’avait pas d’invitation, alors si elle voulait aller au banquet, elle devait être serveuse ou choisir de ne pas y aller du tout.

Les yeux pleins de ressentiment rivés sur le carton d’invitation dans la main de Yun Xi, Yun Chuhan serra les dents et fixa Yun Xi du regard. Ses ongles s’enfonçaient dans sa chair avec force.

Yun Xi regarda le nom imprimé sur l’invitation et commença soudain à se réjouir du Banquet Weiya de cette année.

Dans sa dernière vie, ce n’était pas qu’elle n’avait jamais participé à de grands événements. Il y avait eu des choses qui valaient la peine d’être rappelées.

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