***

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

***

Dès que Yun Xi arriva aux portes du complexe de la villa, le gardien à la porte lui dit de monter à la montagne Tianyu tout de suite.

La manière de Mu Feichi d’appeler les gens était vraiment dominante, mais il n’y avait rien qu’elle pouvait faire à ce sujet. Elle devait monter la montagne avec obéissance.

En arrivant au manoir de la famille Mu, Yun Xi regarda la figure jouer avec Grand Blanc par la fenêtre de la voiture. Puis elle sortit de la voiture.

En la voyant, Grand Blanc cessa soudainement de jouer et courut vers elle.

« Grand Blanc ! » Yun Xi leva les mains pour l’attraper alors qu’il se jetait dans ses bras. Depuis qu’il l’avait sauvée dans la réserve, elle était plus attentive à lui que jamais.

C’était un partenaire qui la protégeait, et elle, pour sa part, le traitait bien.

« Grand Blanc ! À terre ! » cria Mu Feichi, et Grand Blanc se hâta de quitter Yun Xi.

En avançant, Mu Feichi enleva ses gants et la regarda. « Pourquoi Han Yaotian te cherchait-il ? »

Yun Xi hocha la tête. Soudain, un peu curieuse, elle dit : « Han Yaotian veut vraiment se prosterner devant toi, pourquoi es-tu si dédaigneux envers lui ? Même s’il veut avoir une bonne relation avec toi pour obtenir plus d’avantages, ne semble-t-il pas un peu trop empressé ? »

« La famille Han est une famille d’affaires, contrairement à la famille Chen, qui a des antécédents militaires et politiques. La famille Han a une base relativement profonde dans le monde des affaires, mais le statut de la famille est assez faible. Le vieil homme a une histoire d’affaires. L’homme d’affaires est rusé, peu scrupuleux et sa façon de faire les choses n’est pas très honorable. Dans la génération de Han Hongbin, avec le trafic de drogue, c’est devenu encore plus louche. La famille Han est impatiente de s’entendre avec moi afin de profiter de l’occasion pour l’ascension sociale avec le soutien de la famille Mu. Mais entre les clans éminents et les familles distinguées, il y aura toujours une différence. Les fondations séculaires de la famille Mu, qu’il s’agisse de l’armée, de la politique ou des affaires, sont beaucoup plus solides et établies que les leurs ne le seront jamais. Naturellement, personne ne veut vraiment travailler avec eux, mais ils sont tout simplement trop effrontément persistants. »

« Je comprends… » Yun Xi hocha la tête. Elle avait compris. La famille Han avait toujours été sans vergogne et sans résultat aussi longtemps qu’elle les connaissait.

« Han Yaotian m’a demandé de te demander ce que tu aimerais. Comment vas-tu répondre ? Je n’ai pas encore fini de monter le spectacle. Vas-tu me soutenir ? »

« Je n’ai pas de préférences. Choisis tout ce que tu aimes. J’aime tout ce que tu aimes. »

« … » Qu’est-ce que c’était ?

« Allons-y, allons à la maison et essayons la tenue de cérémonie. » Comme il disait cela, il prit sa main et la conduite à l’intérieur.

« Hein ? Pourquoi me traînes-tu à l’intérieur alors que tu vas essayer ta tenue officielle ? Je ne veux pas te regarder. »

« Ai-je dit que je te le montrerais ? » L’homme qui marchait devant elle s’arrêta soudainement, tourna la tête et la regarda avec amusement. Ses yeux devinrent peu à peu romantiquement ambigus et profonds.

« Mais si Bébé veut tellement me voir, je me déshabillerai et je te montrerai plus tard. » Après une pause, il n’avait pas oublié d’ajouter une phrase particulièrement séduisante : « Juste pour que tu puisses voir ! »

« Jeune Maréchal, tu devrais te taire. »

Sans la glace et la neige, elle aurait été réduite en cendres par le feu qu’il venait d’allumer.

Ce n’est qu’après être entrée dans la pièce qu’elle avait réalisé que Mu Feichi n’essayait pas lui-même une tenue formelle, mais qu’elle devait essayer une robe.

« Je ne vais pas au banquet. Pourquoi devrais-je essayer une robe ? »

« Tu as tendu un grand piège, et tout est prêt. Ne veux-tu pas voir ce bon spectacle en personne ? »

Yun Xi cligna des yeux, mais elle ne parla pas. Elle voulait y aller, mais peu importe comment elle s’y rendrait, ce serait toujours inapproprié. Elle devina qu’elle pouvait aussi bien répondre directement.

« Mets-toi en robe et viens avec moi. »

« Non ! Si je viens avec toi, demain, tout le monde à Jingdu connaîtra ta relation avec moi, et je deviendrai la cible de toutes les femmes de Jingdu. Je ne veux pas acquérir autant d’ennemis. Il serait impossible de me protéger de chacun d’eux. »

____ 

N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et à laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

____