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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Allez, laisse-moi voir ». Mu Feichi lui enleva la couette.

Yun Xi l’entoura d’une main et le repoussa de l’autre. Une voix étouffée sortit de sous l’édredon : « Ne t’approche pas de moi ! »

« Qu’est-ce qu’il y a ? » Mu Feichi regarda sa petite autruche et comprit ce qui se passait. Il se leva docilement, s’assit sur la chaise longue et la regarda.

Ses jambes fines croisées, il admirait paresseusement la silhouette allongée sur le lit.

Ce à quoi il pensait, c’était au piège à miel qu’elle lui avait tendu dans l’arbre la nuit dernière.

Coquette ou agacée, avec un froncement de sourcils ou un sourire, elle était irrésistible.

« Ce que je devrais voir et ce que je n’aurais pas dû voir, je l’ai vu hier soir. Il est trop tard pour que tu te caches maintenant. »

Profitant de son état d’humiliation, il ne put s’empêcher de la taquiner d’un ton badin, comme s’il parlait du temps qu’il faisait.

« Mu Feichi, tais-toi ! » Le regardant avec agacement, Yun Xi tourna la tête vers lui avec irritation. « Tu as dépassé les bornes en profitant de moi pendant que je dormais ! »

« Tu vas m’épouser tôt ou tard de toute façon, alors ça n’a vraiment aucune importance que je te regarde maintenant ou que je te regarde plus tard. »

« Espèce d’imbécile ! Je n’ai pas promis de t’épouser. Ne dis pas de bêtises. »

« Qui veux-tu épouser si tu ne m’épouses pas ? Jiang Henglin ? » Lorsqu’il mentionna son soi-disant fiancé, les yeux de Mu Feichi devinrent sombres et son attitude dominatrice habituelle revint. Il continua : « J’ai oublié de te dire que lorsque tu atteindras l’âge adulte, le Commandant Mu ira voir la famille Jiang pour annuler les fiançailles pour toi. S’il n’y va pas, j’ai aussi un moyen de faire en sorte que Yun Yuanfeng se rende à leur porte et annule le mariage en personne. »

« Mu Feichi, tu n’es pas raisonnable ! »

« Chérie, je te dis simplement la vérité. Maintenant que tu as passé l’évaluation, tu dois te préparer mentalement à devenir la madame de la famille Mu. »

« Je ne veux pas ! »

« Tu dois le faire même si tu ne le veux pas. » Il se leva et s’approcha d’elle. La regardant d’un air mécontent, il dit : « Tu es si malheureuse que ça ? Alors je vais me déshabiller et te laisser me regarder aussi, d’accord ? »

« Va-t’en ! » Il était vraiment un dragueur pervers. Pensait-il vraiment qu’elle était une poule mouillée juste parce qu’elle était blessée ?

« D’accord, ma petite majesté, je m’en vais. Peux-tu te lever pour te laver et prendre ton petit-déjeuner ? Veux-tu que je te rende service ? »

« Je veux que tu ailles te perdre, d’accord ? » Levant la tête, Yun Xi lui lança un regard noir sous les couvertures.

« D’accord, je suis juste derrière la porte. Je suis juste derrière la porte, alors tu peux m’appeler si tu as besoin de moi. »

…

En se changeant, Yun Xi découvrit qu’à un moment donné, Mu Feichi avait accroché tous ses vêtements de la chambre d’amis dans son placard.

En regardant toutes les robes et vestes colorées parmi les uniformes vert foncé du placard, Yun Xi sentit soudain qu’il y avait quelque chose d’étrange qui ne pouvait pas vraiment être exprimé.

Comment se fait-il qu’elle ait l’impression que ces deux-là étaient déjà mariés et vivaient ensemble ?

Si cela continuait, elle allait vraiment se laisser entraîner.

Elle soupira légèrement. Évitant la blessure dans son dos, elle se changea et ouvrit la porte. Elle ne fut pas surprise de voir l’homme se tenir juste devant la porte.

Même si elle avait l’habitude de se battre avec lui sans scrupules et sans états d’âme, elle était maintenant gênée par ce dont ils discutaient.

« Descendons prendre notre petit-déjeuner ! J’ai demandé un congé pour toi, afin que tu puisses rester au manoir Mu pour récupérer pendant deux jours. »

« Non, je vais bientôt passer mes examens. Je dois retourner à l’école. Peu importe mes notes, je serai considéré comme trop arrogante par mes camarades de classe si je demande souvent des congés. La blessure au dos n’est qu’une blessure superficielle. Je sais comment me soigner ».

Après tout, elle était étudiante en médecine et pouvait donc juger de la gravité de la blessure.

« D’accord, je t’emmènerai à l’école après le petit-déjeuner. »

Mu Feichi savait que certaines choses ne pouvaient pas être précipitées, et qu’il valait mieux procéder étape par étape plutôt que de se précipiter.

Ce qu’il voulait, c’était être ensemble toute une vie, pas un plaisir spontané.

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